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Les militaires radiés maintiennent la pression : «Nous avons sauvé le pays, sauvez-nous»

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  • Les militaires radiés maintiennent la pression : «Nous avons sauvé le pays, sauvez-nous»

    Les militaires radiés des rangs de l'armée nationale pour des raisons qu'ils jugent «arbitraires» ont décidé de reconduire leur sit-in pour la cinquième journée consécutive devant le siège de la présidence de la République à Alger.

    «Nous sommes ignorés par les autorités militaires, nous avons été tabassés par la police lors de nos sit-in devant le ministère de la Défense, pourtant nous ne demandons que nos droits légitimes, nous avons défendu le pays au moment où d'autres l'ont quitté», a tenu à préciser le porte-parole du mouvement de protestation, Farid Djeddi.

    Le nombre de militaires radiés est important et ne cesse d'augmenter en raison «de la légèreté avec laquelle certains responsables traitent des cas d'indiscipline qui ne méritaient nullement la radiation», nous a-t-il expliqué. «Il est quasiment impossible de donner un chiffre exact du nombre de militaires radiés mais nous pouvons dire que nous sommes quelque 700 soldats à être radiés chaque année», a encore fait savoir M. Djeddi.

    Il est à signaler que les soldats radiés faisaient partie des unités opérationnelles antiterroristes auteurs de «missions suicidaires» durant la période noire vécue par notre pays. «Nous avons passé notre jeunesse dans les maquis, nous nous sommes sacrifiés pour que vive l'Algérie et fait barrage aux terroristes. Nos collègues sont morts devant nous et de quelle manière ! Après tout cela nous sommes éjectés comme de vulgaires énergumènes avec des blessures physiques et morales», s'est indigné Makhlouf Lebziz, un autre radié. Les militaires radiés sont pour la plupart des pères de famille et se retrouvent sans travail. «Nous vivons une situation très difficile, nous sommes sans ressource, moi personnellement je perçois une pension de 2000 DA par mois pour une blessure par balle au pied et j'ai à ma charge trois enfants et une épouse. Le comble c'est que je ne peux plus travailler vu mon invalidité à 70%, pourtant constatée par un médecin expert», a ajouté un autre militaire qui a passé 10 ans dans les rangs de l'armée. Les militaires radiés ont adressé une plate-forme de revendication au ministère de la Défense qui est restée sans réponse, ce qui les a poussés à organiser ce sit-in devant le siège de la présidence de la République où il ont déposé une requête le 13 mars, mais à ce jour ils n'ont eu aucune réponse. «Nous avons sauvé le pays, nous demandons du Président de nous sauver», a commenté M. Djeddi.

    Devant le mutisme observé quant à leurs revendications, les radiés ont tenté hier de forcer le cordon de sécurité et de marcher sur la petite placette, faisant face au siège de la Présidence. Les éléments de la police antiémeute les ont empêchés lors des heurts où deux blessés parmi ces anciens militaires ont été dénombrés. La plate-forme de revendications porte notamment sur la mise en place d'une commission d'enquête présidentielle pour constater les dépassements, la réintégration dans le corps de l'armée des personnes n'ayant pas atteint la quarantaine, et l’indemnisation des militaires blessés en leur octroyant des pensions conséquentes à la hauteur des «sacrifices consentis pour le pays». Les militaires radiés ne comptent pas quitter les lieux sans la satisfaction de leurs revendications.


    Elias Melbouci

  • #2
    Les militaires radiés maintiennent la pression : «Nous avons sauvé le pays, sauvez-nous»

    il est difficile de se faire une opinion,avec l'intervention d'une seule des parties concernées,néanmoins connaissant les imperfections de la justice algérienne,les écoutés une seconde fois ,me parait être un droit légitime au vu des services rendu a la nation ,donc la justice devra tranché sur la recevabilité de leurs plaintes,par contre pour ce qui est des indemnités versées aux soldats blessés de guerre et non ré incorporables dans l'armée,ou dans le civils,il me parait évident qu'une réévaluation de leurs indemnités est souhaitable afin de leurs garantirent une vie décentes .

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    • #3
      ils on raisons, car tout les tero qui se sont rendus on tous recus de l'argent de l’état, et le simple soldat riens du tout.

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