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Le nouveau billet de 2000 DA sème la discorde

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  • Le nouveau billet de 2000 DA sème la discorde

    «Voilà qu’on change maintenant les billets de banque comme on change les timbres de poste ! La décision a été prise sans concertation avec les spécialistes et les experts du ministère !» L’agacement de ce cadre du ministère des Finances en dit long sur l’ambiance qui règne chez les trésoriers du pays depuis l’annonce, jeudi dernier, par la Banque d’Algérie d’émettre un nouveau billet de 2000 DA. «Une décision prise dans la précipitation», souligne-t-on encore au ministère.

    Seule certitude : de nombreuses zones d’ombre entourent le dossier, puisqu’à la Banque d’Algérie, seuls quelques responsables étaient au courant. «C’est tout de même étonnant d’apprendre la nouvelle comme tout le monde, alors qu’il s’agit d’une affaire délicate qui relève de la souveraineté nationale et de la stabilité monétaire du pays, cela nécessite une longue réflexion», s’étonne un responsable de la banque qui ignorait cette opération. Mais que s’est-il passé dans la tête du gouverneur Mohammed Laksaci ? «Personne ne nous a sollicités pour que nous donnions notre avis sur la question ; j’ai appris la décision, comme tout le monde, par la presse, confie également un haut responsable de la direction des impôts. Le ministre des Finances se serait lui-même opposé à cette mesure d’urgence. C’est le gouverneur de la Banque d’Algérie – après concertation ou instruction de la présidence de la République – qui aurait tranché tout seul en faveur d’un nouveau billet…» Officiellement interrogé sur les effets de l’introduction prochaine du billet de banque de 2000 DA sur la masse monétaire et le pouvoir d’achat, Karim Djoudi a joué collectif en précisant que cette mesure tiendrait à «simplifier et faciliter les transactions monétaires entre les différents agents et opérateurs économiques».

    Masquer l’inflation

    Rien à voir avec le véritable objectif, dévoilé par des cadres de la Banque d’Algérie, qui serait de «pallier le manque de liquidités dans les postes et les banques, et combattre la prolifération des faux billets». Une stratégie décriée par de nombreux spécialistes. La meilleure solution pour «récupérer l’argent qui circule en dehors du circuit bancaire, détenu en majorité par les gros commerçants qui refusent, selon Bouguerra Soltani, de le déposer dans les banques à cause de la riba (l’usure)» serait justement de procéder au changement de la monnaie nationale. Une proposition déjà faite en 1993, 1997 et 2003. Ou encore opter pour le changement du graphisme des billets. «Ainsi, tout le monde serait obligé d’aller à la banque changer ses billets», précise un haut responsable du ministère des Finances.

    Même à la Banque d’Algérie, les experts sont formels : «L’Algérie ne manque pas de liquidités, seulement voilà, personne ne dépose son argent dans les banques et les gros commerçants qui ont souffert après la promulgation de la LFC 2009, boudent les banques, nous explique-t-on. L’apport en liquidités injecté par les importateurs lors de la domiciliation bancaire était appréciable et pouvait à lui seul suffire à absorber une large proportion de la demande.» Pour ne rien arranger, un nouveau décret, non publié, exige des banques à ce qu’elles procèdent, avant le 31 juin, à la transformation des bons de caisse anonymes (dépôts d’argent) en bons de caisse personnalisés. Résultat : tout le monde, en particulier les gros capitaines d’industrie, a retiré son argent.

    Cette mesure «hâtive et irresponsable» équivaudrait, selon nos sources, à une «dévaluation masquée du dinar» à la Banque d’Algérie. Et à masquer l’inflation annoncée par Karim Djoudi pour 2011. En injectant plus de liquidités sur le marché, «non seulement le dinar n’aura aucune valeur mais de plus la Banque d’Algérie sera dans l’obligation d’émettre à court terme, soit dans un ou deux ans un billet de 5000 DA et de 10 000 DA», avertit un expert au ministère des Finances.

    Zouheir Ait Mouhoub
    El Watan le 01.04.11 | 01h00
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    «non seulement le dinar n’aura aucune valeur
    Tu parles Charles!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Je me tuais à l'expliquer sur un autre fil... ça ne fera que dévaluer encore plus le dinars ce qui contribuera à l'inflation et ne réglera en rien la fuite de liquide hors circuit naturel de la monnaie.

      Il faut qu'un journal le publie pour que ça soit compréhensible

      C'est tout sauf solution.
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      • #4
        chacun sa banque dégager

        le circuit commercial ne date pas d'hier...certain disent que meme au temps de la colonisation française il y avaitseparation des affaires des musulmans etceux des chretiens...chacun avait son propre circuit..et personne ne fait confiance a l'autre tellement il y avait de la traitrise et non respect des accords.

        tout porte a croire que le reseau algerien appartient a un réseau....malheureusemnt la tete de ce reseau ne réside pas ici chez nous sinon il n'acceptera pas la dévaluation...

        la seule solution c'est leur permettre de creer leurs propre banque avec des accords de soutient avec les turque et l'inde. le probléme sera a mon avis résolu...
        la banque s'appelera ''la Banque des Commerçant Musulman Algerien BCMA''

        il n ya aucune honte q'un trabendiste puisse déposer ces avoirs dans cette banque etretiré ses devises....

        d'un coté il faut créer
        "" LA banque la Banque des Commerçant Chretien Algerien BCCA"" ICI le trabendiste qui va en europe n'a aucne peur ni aucune gene de changeret déposerson argent dans cette banque

        la dernière banque c'est celle des juifs algerien bien qu'il ne sont plus là. mais le circuit reste inexploité il était dans l'ancien circuit indou la'' Banque des Commerçants Indou Algerien '' BCIA ....les indous étaient toujours neutre donc si vous commercez avec l'inde tout le commerce inernational soit accecible.

        voila le probléme sera reglé
        celui qui veut commercer avec l'europe est libre de son choix
        celui veut commercer avec les musulmans turque est libre de le faire
        celuii qui voudra commercer avec la mecque est libre de le faire
        celui qui veut peneter le marché asiatique jusqu'en inde et enfin libre de le faire
        si tout le monde connait la réalité des affrontements en algerie pourquoi faire la politique de l'autruche...fermer ces yeux pour croire que le milieu algerienest multi-réseau.....il ne faut pas faire la theorie...le terrain c'est cela a prendre ou a laisser
        chacun sa banque dégager

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        • #5
          les prix voyage en cargos

          http://www.mer-et-voyages.info/cargo.php?p=2

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          • #6
            NewYork: la problématique principale n'est pas dans la confiance vis à vis des institutions monétaires, mais vis à vis de l'état et des impôts.

            Ce n'est pas un problème de banque, c'est un problème d'information, la plus part de ceux qui évitent de déposer leurs avoirs chez les banques le justifient par les intérêts, alors que les plus gros bonnets en réalité fuient les banques pour ne pas être tenu de déclarer ces avoirs et de là à payer l'impôt qui serait de droit.

            Maintenant, on entend de plus en plus parler de la "haramité" des impôts...
            Dernière modification par GLP, 01 avril 2011, 21h30.
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            • #7
              GLP
              les puissants ne donnent jamais d'impot c'est les ouvriers qui le font et cela depuis l'antiquité...

              la guerr ici en algerie comme partout dans le monde est entre réseau commerciaux.... ça personne ne le nie.....

              je suis sure mettre les 3 agences des banques cités dans les aeroports et ports et tu va voir tout se calmera

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              • #8
                Impôts, déclaration des biens, fisc (qui a droit de regard sur les avoirs en banque)...y'a tant à gagner en restant opaque vis à vis de cet engrenage, et pour cela, éviter toute trace de son argent.

                Il n'y a qu'à voir l'agitation des prix à grande consommation qui ont suivit l'annonce de la lois obligeant l'utilisation des chèques pour tout paiement supérieur à 500 000da.

                Les gros (comme les petits) bonnets n'ont plus confiance. Et c'est des preuves que c'est bien une question d'opacité et non de confiance vis à vis des banques en question.

                NewYork:
                Il n'yaura jamais, dans n'importe quel circuit que tu évoque ou imaginable (officiel), une banque qui pourra garantir à son client que ces biens seront intraçable chez elle. pour la simple raison qu'elle sera hors la loi (Même plus en suisse maintenant). et du coup risque de voir son agrément sauter!

                Le problème restera entier: commerçant évitant de déposer du liquide ==> crise de liquidité.

                Et la solution n'est surement pas d'en imprimer d'autres en plus, tous les experts sont d'accord sur ce point, sauf le directeur de la banque d'Algérie...si c'est un expert!
                Dernière modification par GLP, 02 avril 2011, 04h09.
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                • #9
                  le plus gros des liquidités est cachés chez les commerçants cette argent n'a aucune provenance car des biens sont vendus sans factures et aller déposer son argent à la banque reviendra a se dénoncer sois même vis a vis du fisc...

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                  • #10
                    Émission du billet de 2 000 DA à compter du 28 avril, pas de retrait des autres billets

                    L'émission d'un nouveau billet de banque de 2 000 DA, décidée récemment par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC), se fera à compter du 28 avril 2011, a appris hier l'APS auprès de la Banque d'Algérie qui a écarté tout retrait des autres billets en circulation.
                    «Le retrait du billet de 1 000 dinars n'est aucunement à l'ordre du jour, ni les autres billets de banque actuellement en circulation, qui continueront à être normalement échangés dans les transactions», a déclaré à l'APS le directeur général de l'Hôtel des monnaies de la Banque d'Algérie, M. Hamlet Abdelaziz. Réuni le 24 mars dernier en session ordinaire, le CMC avait «édicté le règlement portant création d'un nouveau billet de banque d'une valeur faciale de deux mille (2 000) dinars algériens». Le Conseil avait adopté, lors de la même réunion, un règlement portant émission et mise en circulation de ce nouveau billet. «La nouvelle coupure circulera concomitamment avec les autres billets de banque et contribuera au rafraîchissement de la monnaie fiduciaire et à sa disponibilité accrue», avait alors expliqué la Banque d'Algérie.

                    Par APS.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                    • #11
                      et le peuple n'a qu'à vivre avec cette arrogance .
                      ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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