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Le «mektoub» en point de mire

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  • Le «mektoub» en point de mire

    Le «mektoub» en point de mire

    Les promesses de changement imputées au président Abdelaziz Bouteflika par «la source qui sait», prévoiraient une libération précoce du palais d’El-Mouradia. Sans passer par une quelconque arène de la liberté ou sous la contrainte d’une thawra m’zawka ! Ce qui fait qu’aujourd’hui, dans notre belle Algérie, on court parallèlement deux lièvres à la fois. Les gouvernés attendent des réformes qui puissent leur permettre, sans jouer aux jourdhane, de reconquérir une souveraineté fortement exposée à la rouille et, bien sûr, de récupérer tout ce qui va avec.

    Les gouvernants qui, généralement, s’épargnent ce genre de soucis pensent, eux, au jeu du mektoub, comme dirait Ahmed Ouyahia. Car un candidat à la présidence, qui aurait le bonheur de croiser sur son chemin un mektoub de bonne facture, pourrait se faire hisser sur le koursi Algérie sans que rien l’arrête, quelle que soit la supériorité des rivaux. Valéry Giscard d’Estaing, un président français ancré dans la mémoire sahraouie, avait confirmé cette nature irrésistible du mektoub dans une confidence ancrée, elle, dans la mémoire de notre Premier ministre.

    C’est pour cela que M. Ouyahia trouve qu’il n’y a aucune raison pour qu’il ne fasse pas comme VGE. Qu’importe si son nom et mektoub riment moins que d’Estaing et destin. Ce qui nous donne déjà un avant-goût de la belle empoignade qui s’annonce d’ici la prochaine présidentielle. Car, la source qui sait nous fait plein de révélations sur TSA, ce journal électronique auquel M. Ouyahia semble allergique. Elle nous confie qu’on compte, dans le cadre de la prochaine révision constitutionnelle, créer un poste de vice-président qui reviendrait à Mouloud Hamrouche sinon à Ali Benflis, respectivement chefs de gouvernement sous Chadli Bendjedid et Abdelaziz Bouteflika.

    La source qui sait nous dit aussi que le changement constitutionnel sera dosé et qu’on va faire de la constituante sans en avoir l’air, un peu comme on prévoit de faire dans les énergies renouvelables avec les centrales hybrides gaz-solaire. La chose intéressante qu’on nous annonce encore c’est le prochain enrichissement de la scène politique nationale de quatre partis politiques «dont un serait issu de la mouvance de l’ex-FIS». Qui de Merani, de Mezrag ou de Kébir sera de retour ?

    mohamed_zaaf


  • #2
    excellent article

    mr zaaf voulait dire que d'un côté , le president a un plan de transmission du pouvoir et d'un autre côté , les generaux avec un plan different ?

    sur quoi les deux centres de decision majeure en algerie , different ils ?

    -sur le fond? : le president etant pour uen revison en bonne et due forme de la constitution et de toutes les procedures constitutionnelles qui en decoulent et les generaux ( en se basant sur la derniere sortie de leur porte parole officieux Mr Ouyahya) étant pour le maintient de la constitution actuelle et , bien sur , pour le maintien des procedures et des pratiques..... même decriées par les algeriens,
    -sur la forme ?
    le president etant pour l'apport de quelques retouches legeres qui satisferaient la rue et les generaux , toujours , pour un maintient de la situation telle qu'elle est?

    sur ce fond de guerre larvée entre les deux camps, quel rôle les uns et les autres veulent assigner au peuple ?

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    • #3
      En aucun cas, l'auteur de cet article ne fait allusion à la grande muette, mais sur une éventuelle candidature de Ouyahia pour la prochaine présidentielle, ainsi que des suppositions sur le coloriage du paysage politique, d’ici cette échéance électorale.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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