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Se sentant victime d’une machination d’envergure, B .A. a vite déposé une plainte pour faux et usage de faux.
Convoqué par la direction du commerce pour se justifier et donner suite sur les enlèvements d’une quantité faramineuse voire phénoménale, avoisinant les 10.000 tonnes de ciment, en sac et en vrac, à partir de l’unité de Saïda, le dénommé B. Ahmed, petit entrepreneur de son état, est tombé des nues, frappé de stupeur et d’incompréhension. N’ayant rien compris à ce qu’il venait d’entendre, ce dernier a totalement réfuté ces allégations en faisant savoir n’avoir jamais procédé à tel enlèvement de ciment. Et, ce, en remettant à la Direction du Commerce une déclaration sur l’honneur dûment signée. Se sentant victime d’une machination d’envergure où son dossier et son ordre de service ont été falsifiés de façon grotesque dit-il, B .A. a vite fait de déposer une plainte le 02 novembre 2008 pour faux et usage de faux. Une plainte pathétique qui n’a jamais été prise en considération.
«N’ayant pas trouvé les raisons du retard de ma plainte, emportée sans doute par le fleuve de l’oubli, c’est ce qui m’a poussé, nous dit-il, à saisir, en 2010, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice». Il ajoute que «la machine judiciaire n’a pu être déclenchée que grâce à mon audience du 14 décembre 2010 auprès du ministère de la Justice. Convoqué ensuite par le tribunal de Saïda afin d’instruire mon cas, ce qui m’a procuré un très grand espoir, j’ai été résolument engagé pour faire entendre ma voix mais malheureusement, j’ai vite déchanté. En effet, j’ai été traité avec très peu d’égard tout en subissant les foudres du juge d’instruction». Notre interlocuteur nous précise que «la particularité réside dans le fait que le juge d’instruction ne m’a pas donné l’opportunité de m’exprimer pour répondre à ces malversations dont je suis victime. C’est à se demander, dit-il, à quelle logique obéit tout cela, alors que les vrais coupables courent toujours». Hérissé de colère il nous confie que l’issue d’une instruction mal éclairée, n’a entraîné qu’un sombre verdict où, semble-t-il, personne n’est coupable.
Malversations
L’instruction n’a pas réservé le traitement qui convient à cette affaire où les barons du ciment sont impunément les gagnants. «À mon insu j’avais servi de prête-nom à ces prévaricateurs qui se servent depuis 2006 par le biais de leurs complices et comparses bien introduits, usant de faux dossiers cousus de fil blanc, portant visiblement mon nom. Je pense que je ne suis pas la seule victime de cette bande qui semble bien organisée dans un créneau où les rapaces semblent avoir trouvé leurs comptes». Encore faut-il préciser que cette bande de cinq malfrats, nous dit B. Ahmed, est venue de Saïda à maintes reprises chez lui pour lui proposer de très grandes sommes sous la condition de signer une déclaration qui indique clairement que c’est lui-même qui a procédé aux enlèvements du ciment.
Ce fut un non catégorique contre ce qu’il estime un véritable piège, nous affirme-t-il. Dans cette énigmatique affaire, il reste à souligner par ailleurs le fait saillant qui demeure incontestablement les impôts. Ces derniers réclament à B.Ahmed la somme de 176 millions de cts. Totalement abattu, dépité et déçu par une instruction judiciaire bâclée, selon lui, n’ayant pas trouvé une oreille sensible et attentive à son cas, qui pourrait renforcer l’enquête contre les différents acteurs mis en cause, B. Ahmed ne compte pas en rester là, faisant appel à une plus haute juridiction afin que la vérité éclate et que justice soit rendue.
D. Smaili (EL Watan).
Convoqué par la direction du commerce pour se justifier et donner suite sur les enlèvements d’une quantité faramineuse voire phénoménale, avoisinant les 10.000 tonnes de ciment, en sac et en vrac, à partir de l’unité de Saïda, le dénommé B. Ahmed, petit entrepreneur de son état, est tombé des nues, frappé de stupeur et d’incompréhension. N’ayant rien compris à ce qu’il venait d’entendre, ce dernier a totalement réfuté ces allégations en faisant savoir n’avoir jamais procédé à tel enlèvement de ciment. Et, ce, en remettant à la Direction du Commerce une déclaration sur l’honneur dûment signée. Se sentant victime d’une machination d’envergure où son dossier et son ordre de service ont été falsifiés de façon grotesque dit-il, B .A. a vite fait de déposer une plainte le 02 novembre 2008 pour faux et usage de faux. Une plainte pathétique qui n’a jamais été prise en considération.
«N’ayant pas trouvé les raisons du retard de ma plainte, emportée sans doute par le fleuve de l’oubli, c’est ce qui m’a poussé, nous dit-il, à saisir, en 2010, le président de la République ainsi que le ministre de la Justice». Il ajoute que «la machine judiciaire n’a pu être déclenchée que grâce à mon audience du 14 décembre 2010 auprès du ministère de la Justice. Convoqué ensuite par le tribunal de Saïda afin d’instruire mon cas, ce qui m’a procuré un très grand espoir, j’ai été résolument engagé pour faire entendre ma voix mais malheureusement, j’ai vite déchanté. En effet, j’ai été traité avec très peu d’égard tout en subissant les foudres du juge d’instruction». Notre interlocuteur nous précise que «la particularité réside dans le fait que le juge d’instruction ne m’a pas donné l’opportunité de m’exprimer pour répondre à ces malversations dont je suis victime. C’est à se demander, dit-il, à quelle logique obéit tout cela, alors que les vrais coupables courent toujours». Hérissé de colère il nous confie que l’issue d’une instruction mal éclairée, n’a entraîné qu’un sombre verdict où, semble-t-il, personne n’est coupable.
Malversations
L’instruction n’a pas réservé le traitement qui convient à cette affaire où les barons du ciment sont impunément les gagnants. «À mon insu j’avais servi de prête-nom à ces prévaricateurs qui se servent depuis 2006 par le biais de leurs complices et comparses bien introduits, usant de faux dossiers cousus de fil blanc, portant visiblement mon nom. Je pense que je ne suis pas la seule victime de cette bande qui semble bien organisée dans un créneau où les rapaces semblent avoir trouvé leurs comptes». Encore faut-il préciser que cette bande de cinq malfrats, nous dit B. Ahmed, est venue de Saïda à maintes reprises chez lui pour lui proposer de très grandes sommes sous la condition de signer une déclaration qui indique clairement que c’est lui-même qui a procédé aux enlèvements du ciment.
Ce fut un non catégorique contre ce qu’il estime un véritable piège, nous affirme-t-il. Dans cette énigmatique affaire, il reste à souligner par ailleurs le fait saillant qui demeure incontestablement les impôts. Ces derniers réclament à B.Ahmed la somme de 176 millions de cts. Totalement abattu, dépité et déçu par une instruction judiciaire bâclée, selon lui, n’ayant pas trouvé une oreille sensible et attentive à son cas, qui pourrait renforcer l’enquête contre les différents acteurs mis en cause, B. Ahmed ne compte pas en rester là, faisant appel à une plus haute juridiction afin que la vérité éclate et que justice soit rendue.
D. Smaili (EL Watan).
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