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A l’ouverture des travaux de la 4e session ordinaire du Conseil national du RND ce jeudi 7 avril, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti, n’est pas sorti du discours préalablement préparé.
Il n’a pas manqué d’aborder, même en la survolant, l’actualité nationale. Le Premier ministre a commencé par louer les efforts consentis par l’État dans le développement économique et les programmes sociaux. Il s’est résolu par la suite à reconnaître que « les progrès de notre pays ne sauraient camoufler la plaie de la corruption, y compris celle qui salit parfois les prestations de certains services publics en relation directe avec les citoyens ».
Pour Ahmed Ouyahia, les « troubles que notre pays a vécus en janvier dernier ont été exploités ». Cette fois, il n’accuse aucun clan ou lobby. Il ferme rapidement la parenthèse, en rappelant que les pouvoirs publics ont réagi rapidement à l’embrasement de la rue en mettant en œuvre des mesures à même d’apaiser la contestation. « Toutes ces mesures, conjuguées avec la lucidité de notre peuple, ont permis la préservation de la stabilité du pays ainsi que la mise en échec des attentes et des manœuvres de ceux qui espéraient voir l’Algérie sombrer de nouveau dans une spirale infernale ». De son point de vue, « la sévérité du ton de l’opposition ou de certains titres de presse, que nous respectons les uns et les autres, est une preuve que la démocratie et la liberté ne sont pas à inventer en Algérie ».
Catégorique, le patron du RND a soutenu que son parti est « ouvert à tous les débats et sera partisan de toutes les réformes y compris politiques ». Il se dit toutefois opposé, « à toute démarche politique de nature à semer de nouveau la division au sein de notre société ». Il précise que ni lui ni sa formation politique ne s’accommoderont du fait que « l’Algérie serve de cobaye à quelque puissance que ce soit ou de cible à quelque hégémonie extérieure ». Il a ensuite déclaré ouverts les travaux à huis clos du Conseil national. Il s’est engagé à animer, demain vendredi vers 10 h une conférence de presse.
Rania Hamdi
Il n’a pas manqué d’aborder, même en la survolant, l’actualité nationale. Le Premier ministre a commencé par louer les efforts consentis par l’État dans le développement économique et les programmes sociaux. Il s’est résolu par la suite à reconnaître que « les progrès de notre pays ne sauraient camoufler la plaie de la corruption, y compris celle qui salit parfois les prestations de certains services publics en relation directe avec les citoyens ».
Pour Ahmed Ouyahia, les « troubles que notre pays a vécus en janvier dernier ont été exploités ». Cette fois, il n’accuse aucun clan ou lobby. Il ferme rapidement la parenthèse, en rappelant que les pouvoirs publics ont réagi rapidement à l’embrasement de la rue en mettant en œuvre des mesures à même d’apaiser la contestation. « Toutes ces mesures, conjuguées avec la lucidité de notre peuple, ont permis la préservation de la stabilité du pays ainsi que la mise en échec des attentes et des manœuvres de ceux qui espéraient voir l’Algérie sombrer de nouveau dans une spirale infernale ». De son point de vue, « la sévérité du ton de l’opposition ou de certains titres de presse, que nous respectons les uns et les autres, est une preuve que la démocratie et la liberté ne sont pas à inventer en Algérie ».
Catégorique, le patron du RND a soutenu que son parti est « ouvert à tous les débats et sera partisan de toutes les réformes y compris politiques ». Il se dit toutefois opposé, « à toute démarche politique de nature à semer de nouveau la division au sein de notre société ». Il précise que ni lui ni sa formation politique ne s’accommoderont du fait que « l’Algérie serve de cobaye à quelque puissance que ce soit ou de cible à quelque hégémonie extérieure ». Il a ensuite déclaré ouverts les travaux à huis clos du Conseil national. Il s’est engagé à animer, demain vendredi vers 10 h une conférence de presse.
Rania Hamdi
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