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Les victimes du terrorisme veulent un statut

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  • Les victimes du terrorisme veulent un statut

    Les victimes du terrorisme ont écrit afin de demander la reconnaissance officiel de leur statut. Cette reconnaissance peut se manifester sous différentes formes. Entre autres, la création d'un ministère chargé des affaires du terrorisme, la reconnaissance des personnes décédés en les déclarant Chouhada tandis que les survivants seraient considéré comme des invalides de guerre, le décret d'une journée national décrété à la mémoire des victimes du terrorisme. Je trouve qu'ils ont raison car la mémoire efface vite ce qu'elle veut occulter mais que cette période fait partie de l'Histoire et qu'il ne faut pas oublier qui étaient les victimes et qui étaient les bourreaux .

    =====

    Les victimes de terrorisme montent au créneau et revendiquent une «meilleure prise en charge des institutions de l’Etat» de cette catégorie de citoyens «qui se sont sacrifiés pour que la nation soit à l’abri du chaos et de la dévastation».

    Ainsi, dans une lettre adressée respectivement au premier magistrat du pays, aux présidents du Conseil de la nation et de l’Assemblée populaire nationale (APN), ainsi qu’au chef du gouvernement, les victimes de terrorisme plaident et revendiquent à la fois «pour l’instauration d’une instance étatique chargée des affaires des victimes du terrorisme», autrement dit un ministère ou un secrétariat national chargé de ce dossier. La lettre, largement diffusée, hier, au niveau de la maison de la presse Tahar Djaout, comporte d’autres revendications, dont notamment celle de reconnaître «aux victimes du terrorisme décédées le statut de chouhada et que ceux qui ont survécu accèdent au statut d’invalide de guerre».

    Les victimes de terrorisme revendiquent également l’identification d’un monument national qui servira de lieu de recueillement lors des cérémonies officielles, l’édification de stèles sur les lieux des attentats à la bombe et sur les lieux des assassinats perpétrés par les terroristes. Ils demandent aussi de décréter une journée nationale à la mémoire des victimes du terrorisme, de valoriser le sacrifice des citoyens sincères qui ont lutté par tous les moyens pour que l’Algérie reste debout et surmonte le conflit, de glorifier les victimes du terrorisme en baptisant des villes, des quartiers, des rues et des établissements publics de noms des victimes du terrorisme, de baptiser les institutions du nom des victimes (ciblées) relevant de celles-ci. Une autre revendication avancée, celle de la promulgation d’un statut de la victime du terrorisme, qui consacre la sauvegarde de la mémoire collective, les intérêts moraux et matériels des victimes et des ayants droit par les moyens de l’Etat, et conserver les archives et témoignages relatifs à la genèse et au déroulement des événements douloureux endurés par la nation tout entière depuis plus d’une décennie, en documentant tout ce qui s’est passé durant la période sanglante d’une façon sincère, courageuse et objective.

    En guise d’introduction aux revendications, les victimes du terrorisme indiquent que «l’Algérie, tout au long de son histoire, a toujours glorifié ceux de ses enfants qui se sont scarifiés pour qu’elle vive». «Les victimes du terrorisme intégriste ont été le rempart salvateur de l’Algérie indépendante (...), alors que cette dernière était soumise pendant plus de dix ans à une violence intégriste barbare, d’une intensité et d’une ingéniosité jamais égalées dans l’horreur, dans le temps et dans l’espace. Selon des sources, les initiateurs de cette démarche comptent organiser prochainement une conférence de presse pour s’expliquer davantage sur cette action.

    Par le quotidien d'Oran
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