Naissance de la Coordination algérienne pour le soutien de la révolution syrienne
« Vous n’êtes pas seuls »
A l’initiative d’un groupe de militants des droits de l’homme et d’intellectuels algériens, une Coordination algérienne pour le soutien de la révolution syrienne a été créée cette semaine à Alger. « Nous, personnalités nationales et intellectuels, représentants des partis politique et de la société civile, jugeons nécessaire de former un courant populaire arabe qui soutient les revendications de la révolution syrienne qui réclame la liberté scandée par les manifestants dans les villes et les villages syriens où, désarmés, il font face aux balles, aux chars et à l’artillerie du régime », est‑il relevé dans une déclaration.
Les initiateurs de la déclaration relèvent que le peuple syrien est exposé aux pires répressions, tortures et assassinats organisés dans les villes, menés par les forces du régime syrien pendant cinq mois devant le silence des positions officielles arabes et les réactions internationales mitigées et hésitantes qui parient encore sur le régime syrien. Le régime de Bachar Al Assad a, selon eux, franchi toutes les lignes rouges dans sa transformation de la mission de l'armée et des services de sécurité « d’une mission de protection de la patrie en une mission de tuerie des civils sous prétexte d’existence des "groupes armés" alors que ce sont des manifestants pacifiques désarmés qui font face à la mort pour la liberté et la dignité ». Ils estiment que les enfants de l’Algérie, qui a payé un lourd tribut pour sa liberté, ne peuvent pas observer un mutisme indifférent devant les carnages quotidiens en Syrie.
Ainsi, pour soutenir la révolution syrienne et ses revendications de liberté, « Le message de la Coordination algérienne pour le soutien de la révolution syrienne destiné à tous les révolutionnaires en Syrie est : "Vous n’êtes pas seuls" dans votre lutte pour la liberté, et celui destiné à toutes les forces de la société civile dans le monde arabe et musulman, et la société civile au niveau international est de leur recommander de créer des coordinations similaires dont l’objectif principal est de soutenir la révolution syrienne et le reste des soulèvements populaires (Égypte, Tunisie, Lybie, Yémen) afin que les peuples puissent restaurer leur souveraineté et leur droit de choisir leur gouvernants », est‑il noté. La coordination envisage d’organiser une manifestation devant le siège de l’ambassade de Syrie à Alger, le samedi 20 août 2011, et une conférence de presse le 24 août 2011, à Alger.
La coordination est présidée par Abdelaziz Hariti, directeur du Centre El Ouma des études stratégiques. Elle est composée, entre autres, de l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, des anciens ministres Abdelaziz Rahabi et Abdelmadjid Menasra, des présidents des deux ligues des droits de l’homme, Mustapha Bouchachi et Boudjemâa Ghechir, des universitaires Ahmed Adimi, Bachir Messitfa, Mohamed Lamouri, Mohamed Belalia, des journalistes Mustapha Hamici et Oimaima Ahmed, du président de l’Association des astronomes algériens Lot Bounatiro et des avocats Hassina Khelif, Mounia Meslem, Amar Khebaba et de la cancérologue Assia Moussai.
TSA
Merouane Mokdad
« Vous n’êtes pas seuls »
A l’initiative d’un groupe de militants des droits de l’homme et d’intellectuels algériens, une Coordination algérienne pour le soutien de la révolution syrienne a été créée cette semaine à Alger. « Nous, personnalités nationales et intellectuels, représentants des partis politique et de la société civile, jugeons nécessaire de former un courant populaire arabe qui soutient les revendications de la révolution syrienne qui réclame la liberté scandée par les manifestants dans les villes et les villages syriens où, désarmés, il font face aux balles, aux chars et à l’artillerie du régime », est‑il relevé dans une déclaration.
Les initiateurs de la déclaration relèvent que le peuple syrien est exposé aux pires répressions, tortures et assassinats organisés dans les villes, menés par les forces du régime syrien pendant cinq mois devant le silence des positions officielles arabes et les réactions internationales mitigées et hésitantes qui parient encore sur le régime syrien. Le régime de Bachar Al Assad a, selon eux, franchi toutes les lignes rouges dans sa transformation de la mission de l'armée et des services de sécurité « d’une mission de protection de la patrie en une mission de tuerie des civils sous prétexte d’existence des "groupes armés" alors que ce sont des manifestants pacifiques désarmés qui font face à la mort pour la liberté et la dignité ». Ils estiment que les enfants de l’Algérie, qui a payé un lourd tribut pour sa liberté, ne peuvent pas observer un mutisme indifférent devant les carnages quotidiens en Syrie.
Ainsi, pour soutenir la révolution syrienne et ses revendications de liberté, « Le message de la Coordination algérienne pour le soutien de la révolution syrienne destiné à tous les révolutionnaires en Syrie est : "Vous n’êtes pas seuls" dans votre lutte pour la liberté, et celui destiné à toutes les forces de la société civile dans le monde arabe et musulman, et la société civile au niveau international est de leur recommander de créer des coordinations similaires dont l’objectif principal est de soutenir la révolution syrienne et le reste des soulèvements populaires (Égypte, Tunisie, Lybie, Yémen) afin que les peuples puissent restaurer leur souveraineté et leur droit de choisir leur gouvernants », est‑il noté. La coordination envisage d’organiser une manifestation devant le siège de l’ambassade de Syrie à Alger, le samedi 20 août 2011, et une conférence de presse le 24 août 2011, à Alger.
La coordination est présidée par Abdelaziz Hariti, directeur du Centre El Ouma des études stratégiques. Elle est composée, entre autres, de l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, des anciens ministres Abdelaziz Rahabi et Abdelmadjid Menasra, des présidents des deux ligues des droits de l’homme, Mustapha Bouchachi et Boudjemâa Ghechir, des universitaires Ahmed Adimi, Bachir Messitfa, Mohamed Lamouri, Mohamed Belalia, des journalistes Mustapha Hamici et Oimaima Ahmed, du président de l’Association des astronomes algériens Lot Bounatiro et des avocats Hassina Khelif, Mounia Meslem, Amar Khebaba et de la cancérologue Assia Moussai.
TSA
Merouane Mokdad
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