Algérie - Le métro le plus lent du monde?

[absent]

les mouh pullulent dans ce topic ...

[bel-court]

Une entreprise comme ça n'est pas censé faire des benefs. En dehors du fait de créer de l'emploi, il y'avaait pas de manque à gagner

Même dans les pays capitalistes le transport n'est pas rentable mais plutôt subventionné par l'état, je trouve que le prix du ticket à 35 DA trés cher à mon avis. Ils doivent penser à des cartes d'abonnement à moins de 700 DA par mois et l'état n'a qu'à mettre les mains dans les poches.

[noubat]

El Watan

Commencer la journée par une note négative ce n'est pas pour moi.

Pour remettre les pendules à l'heure, le métro est une réalité positive pour l'Algérois.

[ALILOU.ALG]

[djamal 2008]

Je vais vous dire pour qui roule ce relay, il roule pour les services francais, c'est le meme cas pour Liberte, les responsables de ces deux journaux sont invites de facon reguliere a diner a l'ambassade de France, des agents francais font des visites frequentes a leur bureau de redaction.

El Watan avait essaye de faire venir a Alger l'idiot de BHL pour une conference pendant la crise libyenne, rappelez-vous.

[Loubia]

Je désaffectionne de plus en plus ce journal, mais je pense néanmoins qu’il n’y a pas de mal à ce qu’El Watan fasse son boulot. Il exagère la moindre possibilité de faille dans quelque sujet que ce soit, il relève le moindre travers même s'il est tout à fait minime et l’exagère comme il peut. C’est de bonne guerre de ne pas s’émerveiller à la moindre bonne nouvelle et de s’interroger sur ce qui se passe tout autour. De l’autre côté, il y a bien des organes qui nous diffusent avec toute l’arrogance nécessaire l’inauguration en fanfare d’une… route ou d’une cité, avec en prime en arrière-plan le drapeau national et le portrait du président. Comme si loger un citoyen après 30 ans de précarité était un événement national.

Voici l’article initial à partir duquel Slate a fait son "résumé". Difficile d’y relever une quelconque démesure.

Que de polémiques et de suspicions avant ce désespérant jour J : lancement tant attendu du métro d’Alger. Il est enfin sur les rails, avec une inauguration en grande pompe, aujourd’hui même, par le président de la République, lors d’un périple officiel allant d’inauguration en inauguration à travers plusieurs points de la capitale.



Les Algérois ont dû attendre plus de 30 ans et également pardonné (malgré eux) des dizaines de promesses non tenues, justifiées tour à tour par des retards dus aux normes sécuritaires, à la décennie noire, à la chute du prix du baril de pétrole, aux crises politiques… la liste est longue.

Cependant, les Algérois ont su se détourner de ce projet «désespérant» jusqu’à en rejeter la seule évocation. Il est enfin là, 30 ans et plus de 100 milliards de dinars plus tard, même si ce n’est qu’une réception provisoire !
Amar Tou, ministre des Transports, avait fixé, en juillet dernier, la date du 31 octobre pour la mise en service de la ligne 1 desservant dix stations entre la Grande-Poste (Alger-Centre) et Haï El Badr (Kouba). Contredisant les déclarations de Pierre Mongin, président de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), exploitant de la première ligne du métro, qui parlait alors d’une réception pour le début de l’année 2012, le ministre des Transports aura tenu sa promesse, pour une fois.

Une inauguration précipitée ?

La RATP-El Djazaïr a dû commencer ses «marches à blanc» le 8 septembre dernier pour venir à bout des centaines de tests nécessaires à la mise en exploitation du métro dès novembre. Ce qui n’a pas manqué d’inspirer de nouvelles suspicions sur les mesures de sécurité. Bâclages et normes non respectées sont vite craints et même dénoncés. D’une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d’Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-Centre. Ces derniers mois, la pression est montée d’un cran sur les chantiers.

La voie, la signalisation, le poste de commande centralisé, l’électrification, la billettique, l’aménagement intérieur des stations, confiés à Siemens France et à Vinci, la réalisation des rames assurée par le constructeur ferroviaire espagnol CAF : les différentes parties travaillant sur le projet ont dû redoubler d’efforts pour respecter le dernier deadline fixé par Amar Tou. Tellement que plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une précipitation peut-être dangereuse. Une suspicion inspirée et accentuée par les déclarations de l’exploitant français qui avait assuré, en été, que la mise en marche du métro devait attendre le début de l’année 2012 pour une bonne application des normes internationales de sécurité. Aujourd’hui, plusieurs ingénieurs présents sur le chantier rassurent : «Tout se fait dans les règles : le système de pilotage automatique du métro est l’un des plus sécurisés au monde.» Une inauguration précipitée ? La question ne mérite plus d’être posée, surtout si l’on se réfère à la date du premier coup de pioche pour la construction du métro : 1982.

Un coût dépassant les 100 milliards de dinars

Le projet datant des années 1970 n’a pris forme de façon effective qu’en 2003, à la faveur du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009. Mais d’autres blocages sont survenus par la suite. Le dernier en date, un conflit financier entre Vinci-Siemens et l’Entreprise métro d’Alger (EMA), résolu en quelques mois durant l’année 2010. Cinq présidents se sont succédé à la tête de l’Etat et le ministère des Transports a vu passer une dizaine de ministres pour que les 14 rames et les 6 voitures de la première ligne soient en place. Ainsi, le transport de 21 000 personnes par heure est promis. Mais à quel coût ? Sans grande surprise, une question entourée de flou. Le coût total de la réalisation de cette première ligne serait de 77 milliards de dinars, dont 30 milliards pour le génie civil et 47 pour l’équipement.

Une facture colossale alourdie par des indemnisations à coups de centaines de millions d’euros dues aux retards répétitifs. Le coût dépasserait largement les 100 milliards de dinars, assurent plusieurs sources. Mais au grand bonheur des Algérois, le métro devrait définitivement rouler sept jours sur sept de 5h à 23h, avec un ticket d’accès de 50 DA dans les jours à venir. Plus de 500 agents et 400 policiers assureront la sécurité sur place. Plusieurs extensions sont prévues pour atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beïda à Draria à l’horizon 2020, assure-t-on. Une date et des promesses à prendre avec des pincettes, évidemment.

El Watan du 31.10

[djamal 2008]

Tout simplement ce journal, aux services de Fafa, ne partage pas la joie des habitants d'Alger; Il ne dit rien sur le fait qu'il est géré par un groupe français et devrait mentionner qqc sur le prix du ticket.

Autrement si ce projet était réalisé entièrement par les français on n'aurai pas lu sur ses pages ce genre de réquisitoire; Et s'il y bien à redire sur les projets de transports publics, ce serait sur le cas du tramway non pas sur le cas du metro.

Les bouches de métro ont été entamées depuis l'ère de Napoléon, il avait prévu cette solution pour la ville de Paris.

[Loubia]

Bonjour.

Les bouches de métro ont été entamées depuis l'ère de Napoléon, il avait prévu cette solution pour la ville de Paris.

Quoique je ne vois pas pourquoi cette précision a été ajoutée, il s'agit la d'une information nouvelle à mes yeux. Je croyais que le métro de Paris, bien après celui de Londres, avait été inauguré à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900. De quel Napoléon parle-t-on ? Bonaparte est mort en 1821.

[arayzon]

amicalement bonsoir!

lui qui ne peut pas, ne pas se plaindre, va voir son pere et lui dit "hadi khtana hadi"..

Je suis MOOOOOORT DE RIIIIIIIIIIIIRE!

Merci à toi ça m'a vraiment fait du bien!

A+.

[Sidib]

Bien que réel, l’article édité n’occulte aucunement que le métro d’Alger est là et fonctionne. Il est connu de tout un chacun que la presse joue un rôle en tant qu’acteur privilégié dans, entre autres, la vie politique et sociale. Dans ce cadre, je comprends autrement que certains la portée du message d’El Watan qui ne fait pas dans "le conformisme total". Je vois cela plutôt comme ce maître d’école qui, au lieu de féliciter son élève pour une bonne réalisation, mais ô combien laborieuse, lui écrit sur son cahier : Peut mieux faire. Donc, aujourd’hui, personne ne peut contester la mise en fonction du métro d’Alger, elle est même la bienvenue et nous en sommes tous contents, mais nous nous devons de faire les critiques nécessaires, utiles, pour tirer des leçons des erreurs commises dans le passé, afin de les éviter dans le futur. Ne dit-on pas que les métros d’Oran et de Constantine sont à venir ?

El Watan avait essaye de faire venir a Alger l'idiot de BHL pour une conference pendant la crise libyenne, rappelez-vous.

Tiens, je pensais que c'était une bourde d'"ennahar"!

[Loubia]

Bien que réel, l’article édité n’occulte aucunement que le métro d’Alger est là et fonctionne. Il est connu de tout un chacun que la presse joue un rôle en tant qu’acteur privilégié dans, entre autres, la vie politique et sociale. Dans ce cadre, je comprends autrement que certains la portée du message d’El Watan qui ne fait pas dans "le conformisme total". Je vois cela plutôt comme ce maître d’école qui, au lieu de féliciter son élève pour une bonne réalisation, mais ô combien laborieuse, lui écrit sur son cahier : Peut mieux faire. Donc, aujourd’hui, personne ne peut contester la mise en fonction du métro d’Alger, elle est même la bienvenue et nous en sommes tous contents, mais nous nous devons de faire les critiques nécessaires, utiles, pour tirer des leçons des erreurs commises dans le passé, afin de les éviter dans le futur. Ne dit-on pas que les métros d’Oran et de Constantine sont à venir ?

Je plussoie.

[absent]

Comme d'autres journaux, El Watan est un journal partisan d'un certain clan du pouvoir !

C'est un fait !

Qu'on se le dise, la réalité de ce journal est que son objectif premier est de tirer systématiquement à boulet rouge sur tout ce qui pourrait faire le clan adverse, même s'il a fait quelque chose de bien. Cà, ce n'est vraiment pas de la critique constructive !

De plus, l'auteur de cet article est en contradiction avec lui-même.

D'un coté, il dit que c'est le métro "le plus lent" du monde,
et de l'autre, il dénonce la précipitation dangereuse d'Amar Tou,
et ce même après 30 ans de retard ?!??

L'objectif de ce journaleux est donc claire !

[Loubia]

De plus, l'auteur de cet article est en contradiction avec lui-même.

D'un coté, il dit que c'est le métro "le plus lent" du monde,
et de l'autre, il dénonce la précipitation dangereuse d'Amar Tou,
et ce même après 30 ans de retard ?!??

Bonjour Sidmark.

Si tu te donnes 20 jours pour accomplir une tache donnée qui en requiert beaucoup moins, et que tu la laisses à l'après-midi du 20ème jour pour la bâcler, oui il y a lenteur puisque tu as laissé passer 19 jours et demi, et oui il y a précipitation parce que tu as fait ça au dernier moment, peut-être en négligeant certaines normes, juste parce que le patron voulait que le travail lui soit remis un 1er novembre. Je ne vois pas où est la contradiction.

[Harrachi78]

@Loubia

Encore une fois, imputer le retard dans la réalisation de ce projet au projet lui-même est faux et fossoyeur, car être victime d'une conjecture extra-ordinaire ne peut faire l'objet d'une mise en cause aussi dramatique que celle que ces critiques qu'on entend impliquent dans les faits.

La presse devrait donc donc cesser de jaser de la sorte car, autant on pourrait en écrire des choses sur l'histoire de la date, autant je pourrais dire que la presse n'a pas grand chose de sérieux à écrire que de jaser sur des histoires de dates.

[mkh]

Dans tous les contrats il y a ce qu'on appelle les cas de force majeure. Sur quelques contrats de projet les grèves totales ou partielles sont considérées comme tel. Que dire alors des ":

- guerres déclarées ou non, blocus ou embargos, émeutes, restrictions ou interdictions gouvernementales,

- blocages des moyens de transport ou d’approvisionnement pour quelque raison que ce soit,
- blocages des télécommunications, y compris les réseaux téléphoniques commutés, Transpac et tous réseaux à valeur ajoutée

- coupures électriques prolongées."?

Même si notre état est incompétent, les journaleux algériens sotn encore bien pires!