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L'Algérie s'enfonce dans la corruption

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  • L'Algérie s'enfonce dans la corruption

    Selon le dernier Index de la perception de la corruption publié par Transparency International, la pratique de la corruption a demeuré très répandue en Algérie en 2011. Avec un score de 2,9, l'Algérie pointe à la 112ème position, derrière de nombreux pays africains (Afrique du Sud, Ghana, Botswana, Zambie, Maroc, Tunisie...etc). Le classement de l'Algérie s'est aggravé en 2011 puisqu'elle était classée 105ème en 2010.

    Autant dire que Bouteflika et son gouvernement ont totalement échoué dans la lutte contre la corruption et méritent un blâme avec une note de 0/20.




  • #2
    Le genre de classement dont l'objectivité ressemble à celle des concours de Miss France !

    La Tunisie à la 73° position, vous y croyez ?
    Dernière modification par jawzia, 05 décembre 2011, 00h34.

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    • #3
      Tu doutes de la "transparence" exemplaire des pays du haut du classement? Il suffit de voir qui sont les "meilleurs élèves" en matière de lutte contre la corruption pour comprendre que ce classement est très crédible. D'ailleurs, c'est un classement référence respecté à travers le monde.

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      • #4
        Khorti fi khorti, c'est ni plus ni moins un outil politique pour tracer des plans mchiavéliques

        - Pourquoi ils ont séparé Hong Kong (12) et la Chine (75) ? c'est quoi le but ?
        - Je ne crois pas avoir vu le Vatican !

        Galou Transparency
        Dernière modification par YSN, 05 décembre 2011, 08h31.
        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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        • #5
          La Tunisie à la 73° position, vous y croyez ?
          Les pays scandinaves sont tous au top, dans ces pays un fichier central est à la disponibilité de tout leurs citoyen sur le net pour vérifier au centime prés les revenus de chacun, à commencer par leurs politiciens, juges, policiers jusqu'au citotyen sans emploi. Dans ces pays un cadeau même de 1000 euros non déclaré de la part d'un ami, d'une société signifie une poursuite en justice même pour un 1er ministre et sa démission immédiate. Ne me dis pas qu'en Tunisie on risque même une simple critique des juges pour 1000 euros reçus? Tout ça fait partie de l'éducation d'abord puis de la justice impartiale. Nos décideurs sont trés mal éduqués pour arriver à ce niveau!
          Pas à la tique ..

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          • #6
            Il faut trouver une equipe d'incorruptibles qui sera conduite par un Eliott Ness algerien
            Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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            • #7
              Ou est le pouvoir ?????

              Ou sont les multiples promesses de l'Etat en vue du renforcement de la lutte contre la corruption ?????

              Il y a que les petits qui paient dans ce pays ???!!!

              C'est une honte !!!!

              Et aprés on s'étonne quant le peuple se révolte ou quant les Islamistes remportent des élection !!!???
              Le Sage

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              • #8
                Pourquoi ils ont séparé Hong Kong (12) et la Chine (75) ? c'est quoi le but
                si tu connaissais un peu la situation tu ne poserais pas cette question. Mais je vais t'expliquer : Hongkong suit l'accord passé avec la chine "un pays, 2 systèmes" qui permet de garder l'indépendance politique et économique a cette ville. Donc HongKong a sa propre monnaie, sa propre politique et sa propre économie.
                POur le vatican, il n'y a pas de citoyenneté vaticane, Elle est liée à l'exercice de fonctions au sein du Vatican ou du Saint-Siège. Dès que ces fonctions cessent, la citoyenneté cesse. et surtout on ne peut pas parler d'économie au sens propre du terme.

                Et Plus important que tout, si l'algérie avait été bien classé, vous n'auriez pas dit que c'est du Khorty
                l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                • #9
                  La Suisse 8éme ??????????? c'est le pays qui gère l'argent de la corruption !
                  Dernière modification par absent, 05 décembre 2011, 12h47.

                  Commentaire


                  • #10
                    Tu doutes de la "transparence" exemplaire des pays du haut du classement?
                    Le haut du pavé ? Grosso modo, NON.

                    On peut donner un autre classement avec les mêmes 20 premiers mais dans le désordre ... ça passerai aussi comme une lettre à la poste.

                    C'est vers les méandres du classement qu'il y a confusion. Comment un pays comme la Tunisie qui a connu, non pas de la corruption mais une Razzia de la part de familles régnantes puisse caracoler à la 73° place ? C'est trop gros, à mon sens.

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                    • #11
                      Cette agence focalise sur la corruption des acteurs publiques, et moins sur la corruption des acteurs privés, qui mériterait autant d'intérêt. Ce qui est particulier à l'Algérie, mais qui ne réduit en rien la corruption, véritable fléau, c'est qu'une bonne partie de l'activité économique est publique. Je prends le pari de mettre au même niveau les 2 segments, et de refaire un classement, et là je crains que beaucoup de mythes s'évaporeraient, notamment aux USA....

                      De plus, la notion de perception est très relative, et est très corrélé à la perception générale de l'administration, par ses usagers. Cette perception est du moins très pessimiste en Algérie, non qu'elle ne reflète pas une réalité, mais malgré tout passablement exagérée.

                      D'autre part, est ce que le système des lobbies, légalisé aux USA, est considéré comme de la corruption, et le financement de la vie politique par des fonds privés, pour moi très largement OUI, je ne suis pas sur que c'est le cas de Transparency International...
                      Dernière modification par ott, 05 décembre 2011, 16h29.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Corruption en Algérie: Le témoignage accablant d’un patron allemand

                        Sous le titre «Un patron de PME allemand brise la loi du silence», le quotidien économique français Les Echos reprend, dans son édition datée du 11 août, le témoignage de l’opérateur paru sur le journal Handelsblatt. Il s’agit de Eginhard Vietz, patron d’une PME de Hanovre, âgé de 69 ans, qui a vu les versements de pots-de-vin. Eginhard Vietz affirme dans l’interview en question qu’il continue à pratiquer la corruption d’agents étrangers. Pour lui «les grands noms de l’industrie comme Siemens, Daimler, MAN ont eu à pratiquer la corruption pour bénéficier de marchés publics». Selon cet industriel, qui œuvre dans le monde des équipements pour la construction de pipelines, «il y a des pays où cela ne marche pas autrement», citant surtout l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria, et la Russie.
                        La procédure, raconte Vietz, est identique : «Le responsable de l’octroi des marchés, cité le plus souvent comme un agent public, perçoit une commission sur facture représentant une partie de la somme du contrat.
                        Un compte en Suisse est désigné, sur lequel l’argent est viré, et le tour est joué», lit-on dans cet article. A la question : la marge de l’entrepreneur en souffre-t-elle ? la réponse de l’opérateur allemand est «Non». Car il se trouve que la somme, qui peut représenter 10% du contrat, est réintégrée dans le prix du devis. Le coût est supporté par le contribuable algérien.
                        Selon le patron de la société allemande, «des marchés lui ont échappé car des concurrents ont promis davantage sous la table». Expliquant l’ampleur de ce phénomène de commissions, il a affirmé que «la corruption de fonctionnaires revient à une affaire de niveau de vie».
                        «Les agents chargés de collecter les pots-de-vin vivent parfois à quatre dans 30 mètres carrés», a-t-il constaté «de ses propres yeux». Et quand ces derniers sont invités par les entreprises soumettant une offre, en Allemagne ou aux Etats-Unis, pour y voir les rutilantes machines en usine puis partager un copieux repas, c’est un moment de «luxe absolu» pour ces exécutants, qui veulent récupérer une part de ce bien-être en retour, lit-on également dans cet écrit. Pour Vietz, «c’est humain».
                        L’éthique, un vain mot ?
                        A-t-il mauvaise conscience ? Aurait-il pu refuser de signer certains contrats ? Des questions que l’opérateur allemand ne pose pas dans ce type de situations. «Et après ? Je dois renvoyer mes gens à la maison ? Je ne peux tout de même pas changer la face du monde», confie-t-il.
                        Il n’y a pas de vertu dans le domaine des affaires, insiste-t-il, même si des multinationales annoncent l’embauche de dizaines, parfois de centaines d’agents chargés en interne de veiller à l’éthique dans les affaires. Eginhard Vietz estime que «tout cela n’est qu’une pure hypocrisie». La corruption par le versement de commissions illégales prélevées sur le compte du Trésor public interpelle plus, sachant que les projets lancés par les pouvoirs publics se chiffrent à des milliards de dollars, dépassant depuis 2005 les 400 milliards de dollars, dont les 280 milliards de dollars injectés pour le plan quinquennal 2010-2014.
                        Le gouvernement devrait trouver la parade à ce type de pratiques afin d’éviter le prélèvement d’un bon pactole sur le compte du citoyen et au détriment des projets. La prise en charge sociale des personnes censées veiller à la bonne gestion des budgets de l’Etat devrait être inscrite dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption. L’opérateur allemand a souligné dans son témoignage que les tentatives de corruption sont dans la plupart des cas motivées par la situation sociale des cadres, notamment algériens.
                        source: Le temps d’algerie
                        "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                        • #13
                          Ce qui est aussi remarquable, c'est le travaille des intermédiaires, très officiellement rémunérés pour tout type de transaction. Or à quoi correspond cette rémunération de l'intermédiaire? une question qui reste ouverte...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            si tu connaissais un peu la situation tu ne poserais pas cette question. Mais je vais t'expliquer : Hongkong suit l'accord passé avec la chine "un pays, 2 systèmes" qui permet de garder l'indépendance politique et économique a cette ville. Donc HongKong a sa propre monnaie, sa propre politique et sa propre économie.
                            POur le vatican, il n'y a pas de citoyenneté vaticane, Elle est liée à l'exercice de fonctions au sein du Vatican ou du Saint-Siège. Dès que ces fonctions cessent, la citoyenneté cesse. et surtout on ne peut pas parler d'économie au sens propre du terme.

                            Et Plus important que tout, si l'algérie avait été bien classé, vous n'auriez pas dit que c'est du Khorty
                            1. Yerham babak, dit moi pourquoi tu t'excites ?
                            2. Lorsque Honk Kong sera un pays, on le comparera avec la Chine
                            3. Pour le Vatican, navré de t'apprendre que la corruption ne touche que l'Economie, ...... à Mediter
                            4. Tes affirmations du genre ''si ...., vous n'auriez pas dit ....'', laisses les pour ta jugeotte

                            Galou ''SI''
                            Dernière modification par YSN, 05 décembre 2011, 17h40.
                            Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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                            • #15
                              Pétrole: Wikileaks pointe du doigt la corruption en Algérie

                              Wikileaks a dévoilé des câbles diplomatiques américains qui évoquent la généralisation de la corruption dans le secteur pétrolier algérien. Ils s’interrogent également sur le statut de Saïd le frère du président Abdelaziz Bouteflika qui pourrait prétendre à sa succession. Un des câbles les plus intéressants est attribué à David Pearce, ancien ambassadeur américain à Alger. Il est relatif au système de corruption qui se met en place à la Sonatrach, la plus grosse entreprise algérienne, dont les capitaux sont publics, chargée de l’exploitation pétrolière. La diplomatie américaine s’intéresse aussi à l’influence grandissante de Saïd Bouteflika, le jeune frère du président, au sommet du pouvoir.

                              Incompétent en matière d’hydrocarbures, le président Abdelaziz Bouteflika se voit obligé d’abandonner sa politique énergique à Chakid Khelil, alors ministre de l’Energie. Celui-ci va tenter de libéraliser le secteur des hydrocarbures mais échoue face aux dinosaures du secteur qui ne veulent pas que la manne leur échappe.
                              Désillusionné et frustré, le ministre finit lui-même par retourner sa veste et s’installe à la tête du réseau de prévarication qui gangrène l’industrie pétrolière.
                              Selon les câbles révélés par Wikileaks, il va peu à peu, à partir de 2006, mettre à l’écart les experts compétents pour les remplacer par des hommes qui lui sont dévoués.


                              Corruption

                              Résultat, un accroissement de la corruption dans le mastodonte Sonatrach, première entreprise d’Afrique, qui, avec un chiffre d’affaires estimé à 42,8 milliards de dollars pour 2006 produit à elle seule 30% du PNB algérien et emploie plusieurs milliers de personnes.
                              Cette corruption généralisée mouille même les entreprises internationales, notamment italiennes. Ce sont surtout les sociétés de services et non les entreprises pétrolières elles-mêmes qui sont les plus impliquées. Pour ce faire, elles gonflent à volonté leurs factures et rémunèrent en rétro-commissions les membres de la Sonatrach.
                              Évincé du gouvernement le 28 mai 2010, Chakid Khelil n’est pas le moins du monde inquiété, selon le quotidien El Watan qui le surnomme « Le bien protégé ».

                              Des élections bien étranges

                              Un dernier câble intéressant revient sur les conditions de la réélection d’Abdelaziz Bouteflika en 2009. Il y est fait état du taux de participation très bas, entre 25 et 30% des votants. La télévision algérienne ne voit pas les choses de cet œil. Elle filme les centaines d’électeurs faisant la queue devant les bureaux de vote. Pour la diplomatie américaine, il s’agit en réalité d’une mise en scène utilisant des images d’archives. Elle en veut pour preuve l’habillement des électeurs présumés rappelant une saison de froid alors que le climat est tempéré au moment du vote.
                              Sources: K Adila, Le Nouvel Observateur, Wikileaks
                              "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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