Bonsoir, j'ai toujours dit qu'il fallait trier ses amis mais pour un pays, ça à l'air plus compliqué.
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Cheikh Salah Abdallah Kamel, premier président du conseil d’administration de la banque Al Baraka d’Algérie, a beaucoup fait parler de lui lors de cette Coupe du monde de football en privant le peuple algérien et ceux des autres pays arabes du spectacle offert par les 32 meilleures équipes de la planète en achetant, en sa qualité de propriétaire de la chaîne ART, les droits de retransmission de tous les matches à la Fédération internationale de football pour les éditions 2006, 2010 et 2014.
Si ce pied de nez à l’égard du monde arabe peut s’expliquer par l’absence de sentiments qui caractérise le monde des affaires, il est, par contre, surprenant de la part de ce cheikh saoudien vis-à-vis de l’Algérie, qui reste l’un des rares pays arabes à avoir autorisé ce groupe à ouvrir une banque islamique (ou présumée telle) le 6 décembre 1990 en l’associant avec une banque publique à 50% (la BADR). Notre pays avait, en ce temps, un besoin pressant en devises étrangères et l’engagement pris par ce cheikh de financer notre économie par un apport de l’ordre de 700 millions de dollars constituait un argument non négligeable pour faire droit à sa demande. A ce jour, l’Algérie attend ces 700 millions de dollars promis... Au lieu de ces chimériques 700 millions de dollars, ce richissime cheikh saoudien n’apporta en tout et pour tout que 10 millions de dollars (187,5 millions de dinars de l’époque) au lieu des 250 millions de dinars représentant 50% de sa part du capital social minimum. Ce ne fut qu’en 1996 que le groupe saoudien libéra le dernier quart restant du capital minimum, non pas par des apports en argent frais et en devises, comme l’exige le règlement 90-03 du 8 septembre 1990, fixant les conditions de transfert de capitaux en Algérie pour financer des activités économiques..., mais par l’utilisation de bénéfices générés par l’activité de la banque de 1991 à 1995(1), et ce contrairement aux dispositions du Code de commerce qui ne prévoient cette possibilité que dans le cadre d’une augmentation de capital.
Est-ce la solidarité qui nous lie à ce pays frère saoudien qui a rendu possible de tels dépassements ? Dans le même ordre d’idées, le cheikh Salah Abdallah Kamel a pu obtenir à son profit le transfert à l’étranger des bénéfices et des tantièmes alors que le capital social minimum n’a jamais été libéré légalement et en totalité comme l’exigent les règlements de la Banque d’Algérie. Il a également été permis à ce cheikh d’intégrer les bénéfices et les réserves pour constituer le capital minimum prévu par la nouvelle législation(2) (ordonnance 03-3 du 26 août 2003 et règlement 04-01 du 4 mars 2004), alors que ce sont 1 250 000 000 DA qui auraient dû être rapatriés en devises librement convertibles de l’étranger sur l’Algérie et ce, sous le contrôle vigilant de la Banque d’Algérie. Ceci pour la raison toute simple que le groupe AI Baraka, a, sous la présidence de cheikh Salah Abdallah, usé d’un subterfuge grossier pour libérer son capital initial en violation de la loi et sans que la Banque d’Algérie ne réagisse malgré le fait que ces infractions à la loi ont pu être notées lors de la parution d’interview et de publication de PV de réunion de l’assemblée générale des actionnaires de la banque AI Baraka d’Algérie (voir notes 1 et 2). Est-ce encore cette solidarité qui nous lie à ce pays frère saoudien qui a rendu possible de tels dépassements ? Est-ce ce traitement de faveur exclusif manifesté à son égard qui a poussé ce cheikh saoudien à faire une donation caritative de plusieurs dizaines d’équipements informatiques d’une valeur de plus de 10 millions de dinars au palais de justice d’Alger en 1996 ?
La suite...
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Cheikh Salah Abdallah Kamel, premier président du conseil d’administration de la banque Al Baraka d’Algérie, a beaucoup fait parler de lui lors de cette Coupe du monde de football en privant le peuple algérien et ceux des autres pays arabes du spectacle offert par les 32 meilleures équipes de la planète en achetant, en sa qualité de propriétaire de la chaîne ART, les droits de retransmission de tous les matches à la Fédération internationale de football pour les éditions 2006, 2010 et 2014.
Si ce pied de nez à l’égard du monde arabe peut s’expliquer par l’absence de sentiments qui caractérise le monde des affaires, il est, par contre, surprenant de la part de ce cheikh saoudien vis-à-vis de l’Algérie, qui reste l’un des rares pays arabes à avoir autorisé ce groupe à ouvrir une banque islamique (ou présumée telle) le 6 décembre 1990 en l’associant avec une banque publique à 50% (la BADR). Notre pays avait, en ce temps, un besoin pressant en devises étrangères et l’engagement pris par ce cheikh de financer notre économie par un apport de l’ordre de 700 millions de dollars constituait un argument non négligeable pour faire droit à sa demande. A ce jour, l’Algérie attend ces 700 millions de dollars promis... Au lieu de ces chimériques 700 millions de dollars, ce richissime cheikh saoudien n’apporta en tout et pour tout que 10 millions de dollars (187,5 millions de dinars de l’époque) au lieu des 250 millions de dinars représentant 50% de sa part du capital social minimum. Ce ne fut qu’en 1996 que le groupe saoudien libéra le dernier quart restant du capital minimum, non pas par des apports en argent frais et en devises, comme l’exige le règlement 90-03 du 8 septembre 1990, fixant les conditions de transfert de capitaux en Algérie pour financer des activités économiques..., mais par l’utilisation de bénéfices générés par l’activité de la banque de 1991 à 1995(1), et ce contrairement aux dispositions du Code de commerce qui ne prévoient cette possibilité que dans le cadre d’une augmentation de capital.
Est-ce la solidarité qui nous lie à ce pays frère saoudien qui a rendu possible de tels dépassements ? Dans le même ordre d’idées, le cheikh Salah Abdallah Kamel a pu obtenir à son profit le transfert à l’étranger des bénéfices et des tantièmes alors que le capital social minimum n’a jamais été libéré légalement et en totalité comme l’exigent les règlements de la Banque d’Algérie. Il a également été permis à ce cheikh d’intégrer les bénéfices et les réserves pour constituer le capital minimum prévu par la nouvelle législation(2) (ordonnance 03-3 du 26 août 2003 et règlement 04-01 du 4 mars 2004), alors que ce sont 1 250 000 000 DA qui auraient dû être rapatriés en devises librement convertibles de l’étranger sur l’Algérie et ce, sous le contrôle vigilant de la Banque d’Algérie. Ceci pour la raison toute simple que le groupe AI Baraka, a, sous la présidence de cheikh Salah Abdallah, usé d’un subterfuge grossier pour libérer son capital initial en violation de la loi et sans que la Banque d’Algérie ne réagisse malgré le fait que ces infractions à la loi ont pu être notées lors de la parution d’interview et de publication de PV de réunion de l’assemblée générale des actionnaires de la banque AI Baraka d’Algérie (voir notes 1 et 2). Est-ce encore cette solidarité qui nous lie à ce pays frère saoudien qui a rendu possible de tels dépassements ? Est-ce ce traitement de faveur exclusif manifesté à son égard qui a poussé ce cheikh saoudien à faire une donation caritative de plusieurs dizaines d’équipements informatiques d’une valeur de plus de 10 millions de dinars au palais de justice d’Alger en 1996 ?
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