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Ombres et lumières [ a propos de Benchicou]

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  • #31
    Envoyé par Warhani31
    Morjane tu n'aréte pas de parlé de concret!, l'impartialité de la justice t'en ai certaine?! t'a des preuves???si oui apporte les nous
    Des preuves? Je n'étais pas au procés. Néanmoins voici quelques points que j'ai à te soumettre.
    Déja le chef d'inculpation de Benchicou était une infraction à la réglementation des changes, à savoir : " port de bons d’épargne lors des déplacements de personnes à l’étranger "
    Or les faits reproché à Benchicou sont frappé de nullité et cela les avocats l'ont prouvé et démontré preuves à l'appui, et ses avocats ont expliqué que " les bons d’épargne ne sont pas négociables à l’étranger puisque l’argent dont il est fait mention se trouve en Algérie." Ce que j'avais déja écrit précèdement.

    Ensuite je te cite
    "Me Miloud Brahimi.( son avocat) Celui-ci étayera les arguments de son prédécesseur en insistant sur l’écrit envoyé par le directeur général des douanes au Chef du gouvernement et au général major Mohamed Mediène, responsable du Département de renseignement et de sécurité. Dans ce document le patron de la douane a signalé que ses services n’ont constaté aucune infraction à la réglementation des changes par M. Benchicou et que seules les structures de l’institution sont habilitées à constater une telle transgression. Un fait appuyé par le syndicat des douanes qui, dans une déclaration couronnant les travaux de son dernier congrès, a réaffirmé que le directeur du Matin est innocent de toutes les accusations que lui a portées la police sur instruction du patron du département de l’Intérieur."

    Je t'invite à lire cet article Mohamed Benchicou


    Je soutiens Benchicou, Hafnaoui Ghoul ainsi que toutes les victimes de l'injustice et du pouvoir Algérien. J'aimerai aussi que Benchicou et Hafnaoui Ghoul soient libérés. Hafnaoui Ghoul était malade, et ce n'est pas son séjour en prison qui va améliorer son état de santé.

    Nassima, Bienvenue au forum.

    Bonne soirée à tous

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    • #32
      Bonjour,

      Le frère de Mohamed Benchicou a adressé une lettre à Bouteflika, je vous joins le texte:

      Permettez-moi, Monsieur le Président de la République et Président de tous les Algériens, de m’adresser à vous par le biais des journaux, c’est nos seuls canaux de communication qui restent ouverts pour nous exprimer

      Mon frère, comme vous le savez, va être jugé une nouvelle fois le 6 juillet 2004, il a été jugé arbitrairement par vos magistrats le 14 juin 2004. Cette justice qui vient de le frapper et le condamner à deux ans de prison ferme, avec une forte amende, pour un motif que tout le monde rejette (une sombre histoire de bons de caisse). A cet effet, je voudrais que vous jugiez mon frère selon ses écrits, lui, qui a toujours prôné la défense des libertés, et non pas sur les sombres histoires qu’on lui a toujours et de tous temps collés sur le dos. A titre d’exemple, l’affaire des anciens moudjahidine qu’ils veulent lui faire étaler pendant son procès. Lui qui n’est jamais resté insensible pour défendre cette frange aussi chère à nous tous. Mon frère a défendu beaucoup d’entre eux, ceux des Aurès, de Kabylie, de l’Est, de l’Ouest et des autres régions du pays pendant la décennie noire. Certains voulaient anéantir à jamais leur détermination à vouloir combattre l’arme à la main le terrorisme malgré leurs âges. Ce terrorisme qui a endeuillé des dizaines de milliers de familles algériennes. Oui, Monsieur le Président, c’est cette détermination de vouloir combattre l’injustice et l’oppression que possèdent beaucoup d’Algériens, en l’occurrence Mohamed et d’autres journalistes. Et beaucoup d’Algériens soucieux de l’avenir de ce pays et, vous-même aussi Monsieur le Président, à vouloir bannir à jamais cette situation de notre pays, et instaurer et bâtir un Etat de droit, avec une Justice forte et digne et avec tous les Algériens, sans exception, et surtout vous qui prétendez renforcer la démocratie à travers la réconciliation nationale globale et prendre en charge l’autre partie qui s’est exprimée démocratiquement. Monsieur le Président, vous ne pouvez pas l’ignorer, vous êtes le président de tous les Algériens et tendez votre main à tous les Algériens et prenez en charge leurs préoccupations. Et vous savez si bien le faire, Monsieur le Président. Le monde avance à grand pas et l’Algérie avec. C’est la raison pour laquelle je vous demande, Monsieur le Président de la République, de prendre note de cette violation flagrante des droits civils et de faire respecter les lois mises en place.

      Par Benchicou Abdelkader


      D'autre part , il y a un appel à un rassemblement à Paris à 18h30 Place de l'Hotel de Ville Pour la Défense de la Liberté de la Presse, contre le harcèlement judiciaire et financier de la Presse.
      comité pour la liberation d'hafnaoui Ghoul et Benchicou

      Salutations

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      • #33
        bonjour,

        Juste pour le plaisir, un moment de détente dans ce bras de fer médias pouvoir.
        Dilem m'a fait sourire alors je le partage ici . C'est là la beauté et le génie d'un bon caricaturiste, il suffit de regarder et tout est dit.
        [img]http://liberte-***********/apps/edition/images_editions/3586/dilem.jpg[/img]

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        • #34
          Un grand artiste ce Dilem
          La tour Eiffel et les Aurès.
          Irène Fatima Zohra.

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          • #35
            Lourd verdict contre Benchicou, chahhhh fellas

            Deux ans de prison ferme pour Benchicou et une lourde amande finacière.
            Houraaaaaaaaaa enfin justice est rendu
            Un kabyle

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            • #36
              Envoyé par Awalen n tidet
              Houraaaaaaaaaa enfin justice est rendu
              Ta conception de la justice est à l'opposé de la mienne. J'apprécie ta "clairvoyance" qui te fait te réjouir de la condannation d'un homme en t'arrêtant à la personalité de l'homme. Ni au délit pour lequel il a été inculpé, ni ce que l'on vise à travers lui.
              Bien entendu, Zerhouni n'y est pour rien, ni Boutef... C'etait une justice loin de toute sphère et pression politique... Que Zerhouni a dit qu'il se vengerait et ferait fermer le Matin est juste une coincidence. Boutef quand à lui est tout à fait partisan d'une presse pluraliste du moment que l'on se taise ou qu'on lui cire les pompes.
              Bien entendu, que le Matin ne paraisse plus et que tous ses journalistes soient au chomage fait partie du risque du métier de journalistes indépendants en Algérie. C'est vrai , ils auraient dus exercer leurs talents à El Moudjahid, ou à l' APS.

              Bref réjouis toi, un jour tu pleureras mais il sera peut être trop tard.

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              • #37
                Salut Morjane,

                Je pense qu' Awalen est un simple provocateur plaisantin.
                Autrement, ce serait grave.

                Commentaire


                • #38
                  Hello sentenza,

                  "Awalen n tidet" est notre ami "Quelques mots", l'infatiguable défenseur de Boutef. Sa réaction est donc tout à fait en adéquation avec ses convictions politiques!

                  Je comprends qu'il y ait des personnes hostiles à la virulence de Benchicou envers le clan Boutef, mais il est contradictoire de se prétendre démocrate et se réjouir d'une décision de justice dont la partialité et la soumission au pouvoir en place sont une réalité incontestable.

                  Suite aux révélations par Le Matin des tortures subis par un citoyen victime de la terreur de Zerhouni, ce dernier avait juré de faire payer Le Matin. Il a réussi et tant pis pour la liberté d'expression.

                  La liberté d'expression doit être au dessus des luttes partisanes. Mais cette règle n'est malheureusement valable que dans les démocraties.

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                  • #39
                    Salut Nassim

                    Le nain d'Oujda n'a jamais caché son mépris de la liberté d'expression et a explicitement dévoilé ses intentions en terme de verrouillage des champs politique et médiatique. Ce qui est arrivé à Benchicou peut arriver à toute personne qui oserait la virulence envers les mafieux au pouvoir.
                    Ca me fait penser à qq chose. N'est il pas de la génération de ceux qui ont été formés en URSS ? Cette philosophie nous replonge dans les années 60. Il y a probablement de vieilles doctrines de cette époque dans sa tête car quel besoin d'agir ainsi à l'ère de la communication tout azimuth, c'est contre productif ....

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                    • #40
                      salut a tous
                      ce qui est arrive a benchicou peut arriver a n importe qui-en algerie malheuresement un simple flic peut nous faire voir des vertes et des pas mures-
                      revenons au fait benchicou s est fait prendre avec du papiers libelles en monnaies de singe,dans le sens paris-alger -resultat des courses 2 ans fermes +20millions de dinars-
                      l annee derniere 3 petits malins se font prendre a l aeroport d alger avec 2 millions d euros dans le sens alger-paris-resultat des courses 5 mois de prison avec couffin,canal+et filles-
                      ya qcq chose qui m echappe je vais finir par regretter mon vote-
                      il est clair que c un reglement de compte en bonne et du forme-

                      Commentaire


                      • #41
                        Président en exercice

                        A vous monsieur BOUTEFLIKA, président en exercice de l'Algérie.

                        Vous faites croire que votre fortune colossale à été obtenue dans les Pays du Golf alors que vos déplacements privés d'une journée ou deux dans les plus grands prestigieux hôtels de la région n'avaient pour but que de jeter de la poudre aux yeux au peuple algérien et au monde entier. Vous étiez basé bien sur à Genève dans votre appartement qui appartient officiellement à votre demi-frère BERRI, milliardaire bien connu chez vous.

                        Reconnaissez également que votre ministre de l'intérieur actuel, Zehrouni dit Yazid (S.M.) faisait déjà parti de votre nébuleuse et qu'il évita le limogeage par le chef d'orchestre et faiseur de président "Belkheir" en donnant la liste de plusieurs officiers qui aujourd'hui ont déjà été exécuté pour la plupart après avoir été traqué par ses fameux groupes d'interventions de la mort.

                        Quand à monsieur Ghozali, longtemps à la tête de la SONATRACH lequel prétendait vendre fond et murs les gisements de HASSI MESSAOUD et autres, car parait-il, il n'y avait plus de pétrole, tout à coup. Or, vous êtes parents, cousins par vos mères.

                        Bravo pour le jeu d'opposition mené par GHOZALI et son soit disant parti d'opposition.

                        El Gat.
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                        • #42
                          bouteflika

                          et si tu me parle du vol de boutefrlika

                          Commentaire


                          • #43
                            Le jour ou j'ai vu Bouteflika à la télé dire qu'il voulai une election démocratique, sans le soutien de l'armée,etc... je n'y ai pas cru une seconde et je savai d'avance qu'il serait réélu. Que voulez vous, la politique d'Algérie ne marche qu'à la corruption alors...

                            Commentaire


                            • #44
                              Ombres et lumières [ a propos de Benchicou]



                              Ombres et lumières


                              par Larbi Chelabi

                              Source : Oulala.com

                              Il m’arrive de penser à Benchicou, directeur du Matin, et de l’imaginer au fond d’une cellule miteuse à peine éclairée, symbole de la part d’ombres et de lumières de notre condition humaine, de sa douleur rémanente, de ses péchés mortels et de son indicible espérance.


                              Il m’arrive de le deviner, plume à la main, cherchant au plus profond de ses neurones à donner du sens à l’innommable tragédie dans laquelle tout le corps social de cette Algérie profonde s’est disloqué dans le tourbillon d’une nuit sans étoiles. Celles des généraux farceurs ayant pali en cette soirée funeste du 8 avril 2004.
                              Benchicou a été grand dans son malheur. Ses bourreaux Bouteflika et Zerhouni ont été petits dans leurs stratagèmes. Les juges qui l’ont condamné ont acheté un ticket pour l’enfer et se sont couverts d’ignominie pour le restant de leurs jours.
                              Et le peuple pardi ?
                              N’est-ce pas en son nom que Benchicou a accepté courageusement de confronter les barons de ces clans interlopes qui nous tirent les cartes depuis 1962 et de leur livrer une guerre épistolaire sans merci ?
                              N’est-ce pas au nom de citoyens brimés dans leurs droits par des barbouzes en mal de pouvoir que le combat pour la citoyenneté pleine et entère a été engagé avec ferveur et force conviction ?
                              N’est-ce pas au nom de l’égalité et de la légalité qu’il a dénoncées les passe-droits et les fraudes en tous genres qui pervertissent depuis toujours les rapports sociaux et tendent à fracturer encore plus le corps social déjà bien fragilisé par d’interminables épreuves ?
                              N’est-ce pas au nom de la démocratie et de la liberté que Benchicou a accepté, à son corps défendant, de goûter à la médecine carcérale généralement prévue pour sanctionner les prédateurs qui ont usurpé et continuent d’usurper en toute impunité le statut de dépositaires inamovibles de notre souveraineté nationale ?
                              J’essaie de deviner ce qu’il pense de ce silence de tombe qui s’est emparé soudainement de tous ceux qui avant le 8 avril 2004 trempaient leurs plumes dans du vitriol pour forcer le destin à ce qu’il réponde présent !
                              J’essaie de décrypter derrière ses lunettes et au delà de son regard de fauve blessé, ce qu’il pense de ces démocrates salonnards, de ces islamistes velléitaires et de ces Tortskystes de pacotille qui sont à la politique ce que les ennuques sont à la virilité. Je n’arrive pas à plaindre Benchicou même si je suis peiné de sa propre peine parce qu’il a tout simplement fait ce qu’il avait à faire. Souvent avec brio ! Ce que je plains le plus, c’est cette naiveté réelle ou supposée de croire que notre peuple est naturellement bon, que sa cause mérite d’être défendue avec la dernière des énergies et qu’il finira bien par suivre le mouvement instillé par ses porte-voix pour changer la vie et dessiner un avenir couleur d’espoir à notre jeunesse désemparée.
                              Je sais pour l’avoir écrit à quelques reprises et pour avoir été censuré à maintes reprises que telle n’est pas la vision du Matin et de son directeur. Je le sais car sur ce point précis et sans vouloir me rappeler à leurs sourvenirs il est arrivé qu’ils aient refusé de publier des contributions dans lesquelles je portais un regard critique sur l’état de délabrement de notre conscience politique, de notre civisme qui va à vau l’eau et de notre vouloir-vivre-ensemble qui n’est plus qu’un lointain souvenir. Je le pense encore aujourd’hui avec peut être encore plus de conviction quand on comprend mieux ce qu’il est advenu de nous en ce funeste soir du 8 avril 2004. Un peuple normalement constitué doit avoir les deux attributs d’une force : l’action et la réaction . Le nôtre défie les lois de la physique. De force, il se transforma en poids et acquit le caractère infâme de l’inertie qui fait que depuis 3000 ans notre destin bascule sans transition d’un colon prédateur à un dictateur sanguinaire sans qu’on y trouve matière à discussion. Dès lors, il est fort à parier, avec cette manne pétrolière qui accapare tous les appétits, ceux des partisans et des opposants confondus, que le projet sociétal moderniste qui a nourri nos rêves de jeunesse ne soit plus qu’une vision de l’esprit. Il ne restera alors dans ce vaste pays gangréné par le vice et envahi par la saleté qu’une foule qui prêche le chaos. Certains tuent pour un oui ou pour un non d’autres meurent pour un oui ou pour un non. D’autres volent parce que tout le monde vole. D’autres, chevaliers de la parole, croupissent dans des cellules miteuses à peine éclairées, symbole éloquent de nos lâchetés rédhibitoires.

                              Tiens bon l’ami que je ne connais pas.

                              Larbi Chelabi
                              Canada

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