C'est avec ce titre que la revue économique l'expansion a mis sur les étales son dernier numéro :
Imaginez une petite annonce pour investisseurs qui commencerait ainsi : « Des milliers de kilomètres de plages, du soleil à en revendre, des déserts immaculés, des ruines inscrites au Patrimoine mondial, du gaz et du pétrole à gogo, une main-d'oeuvre abondante et pas chère, un marché de 560 millions d'habitants grand comme deux fois les Etats-Unis, une langue écrite partagée par la moitié de ses habitants et un consensus social irrésistible autour d'une même et (presque) unique religion, qui porta l'une des plus riches civilisations de l'histoire... »
Aucune région du monde ne pourrait dresser un inventaire aussi mirobolant. Et pourtant cette longue bande de terre qui ceinture à demi la planète - le grand Moyen-Orient - a comme disparu des écrans de la mondialisation. Ces 22 pays pèsent à peine 4 % des exportations mondiales - aussi peu qu'en 1973 ! -, n'attirent qu'un flux dérisoire des investissements directs internationaux (0,6 % du PIB global, près de dix fois moins que l'Asie en 2003), et affichent un niveau de vie par habitant qui stagne depuis trente ans ! En l'espace de trois décennies, des dizaines de pays sont sortis du sous-développement et de la dictature, en Asie, en Amérique latine, en Europe... mais pas en Orient. La Grèce, la Pologne, la Corée du Sud, Taïwan ou le Chili ont décollé, portés par une classe moyenne avide de réussir. Pas l'Egypte, ni l'Iran, ni l'Algérie. Bien au contraire, 51 % des jeunes adultes de la région - âgés de 15 à 25 ans - expriment leur désir de tourner le dos à leur pays d'origine en émigrant dans une autre région du monde. Sur cet échec prospèrent le découragement, l'extrémisme, le terrorisme. Le « clash des civilisations.
La suite :
http://www.lexpansion.com/art/0.0.78562.0.html
Ps: Le constat est amer. J'éspére, moi qui est optimiste de nature. Qu'on trouvera le chemin de la prospérité economique qui passe obligatoirement par une stabilité politique.
Imaginez une petite annonce pour investisseurs qui commencerait ainsi : « Des milliers de kilomètres de plages, du soleil à en revendre, des déserts immaculés, des ruines inscrites au Patrimoine mondial, du gaz et du pétrole à gogo, une main-d'oeuvre abondante et pas chère, un marché de 560 millions d'habitants grand comme deux fois les Etats-Unis, une langue écrite partagée par la moitié de ses habitants et un consensus social irrésistible autour d'une même et (presque) unique religion, qui porta l'une des plus riches civilisations de l'histoire... »
Aucune région du monde ne pourrait dresser un inventaire aussi mirobolant. Et pourtant cette longue bande de terre qui ceinture à demi la planète - le grand Moyen-Orient - a comme disparu des écrans de la mondialisation. Ces 22 pays pèsent à peine 4 % des exportations mondiales - aussi peu qu'en 1973 ! -, n'attirent qu'un flux dérisoire des investissements directs internationaux (0,6 % du PIB global, près de dix fois moins que l'Asie en 2003), et affichent un niveau de vie par habitant qui stagne depuis trente ans ! En l'espace de trois décennies, des dizaines de pays sont sortis du sous-développement et de la dictature, en Asie, en Amérique latine, en Europe... mais pas en Orient. La Grèce, la Pologne, la Corée du Sud, Taïwan ou le Chili ont décollé, portés par une classe moyenne avide de réussir. Pas l'Egypte, ni l'Iran, ni l'Algérie. Bien au contraire, 51 % des jeunes adultes de la région - âgés de 15 à 25 ans - expriment leur désir de tourner le dos à leur pays d'origine en émigrant dans une autre région du monde. Sur cet échec prospèrent le découragement, l'extrémisme, le terrorisme. Le « clash des civilisations.
La suite :
http://www.lexpansion.com/art/0.0.78562.0.html
Ps: Le constat est amer. J'éspére, moi qui est optimiste de nature. Qu'on trouvera le chemin de la prospérité economique qui passe obligatoirement par une stabilité politique.
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