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Le G8 refuse la participation de l'Algérie

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  • Le G8 refuse la participation de l'Algérie

    Le G8 a refusé la demande de l'Algérie de participer au dialogue G8-Afrique quie se tiendra à Moscou pour non respect des droits de l'homme.

    http://www.elkhabar.com/FrEn/lire.php?ida=36578&idc=51

    Des sources diplomatiques bien informées ont révélé que les huit plus grandes nations du monde ont refusé d’inviter l’Algérie au sommet du G8, qui va débuter Samedi prochain à Saint Petersburg en Russie, la raison de l’absence de l’Algérie de ce sommet au bilan insatisfaisant du point de vue des membres du groupe en ce qui concerne la situation des droits de l’homme dans nôtre pays et du recul de la performance démocratique.

    Contrairement au sommet précédant tenu l’année dernière en Grande Bretagne, l’Algérie va être absente cette année de la plus grande rencontre politique internationale qui sera animée par les huit pays les plus riches au monde. Elle ne va pas participer à la 6ème édition du dialogue périodique entre le groupe des huit et l’Afrique autour des dossiers soumis aux discussions cette année présidée pour la première fois depuis son adhésion au groupe en 1991 par la Russie.

    Selon des sources diplomatiques bien informées, l’absence de l’Algérie du sommet est due à des critiques qui lui sont portées par des pays occidentaux dans des rapports autour de la situation des droits de l’homme et du régime politique ou la nature du régime dans nôtre pays, des rapports qui sont souvent publiés par des organisations internationales non gouvernementales, ces organisations adressent plusieurs accusations au régime Algérien, les dernières en date ne remontent pas plus loin qu’avant-hier par l’Organisation Amnisty Internationale qui a estimé que les mesures de la paix et de la réconciliation nationale consacrent la politique d’impunité en faveur des appareils de sécurité et des cercles de renseignements.

    Le président Abdelaziz Bouteflika a participé en Juillet de l’année dernière au sommet à Glenn Eagles en Ecosse au Royaume Uni, en compagnie des dirigeants de l’Afrique du Sud, du Sénégal, du Ghana, de l’Ethiopie, de la Tanzanie et de l’Egypte pour la cinquième rencontre du G8 avec l’Afrique où la situation du partenariat et les perspectives de son développement entre les deux parties ont été évalués.

    Le Président avait fait une intervention autour de la santé et de l’éducation dans le Continent Africain, mais il ne va pas participer cette année dans le débat autour des trois thèmes principaux qui sont la crise nucléaire Iranienne, la lutte contre les épidémies et l’éducation.

  • #2
    A mon avis, c'est pas un theme international mais national car ca traite de l'algérie directement.
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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    • #3
      Rah c'est moche.

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      • #4
        l'algerie n ayant pas acces en tant qu observateur passif

        salam Alikom

        on lui interdit meme le role d un alibi pour les grands!
        non il ne s agit pas d une participation active, mais seulement d une présence en tant qu'observateur, une sorte de decor ou d alibi pour les grands de ce monde!Salutation

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        • #5
          Tant mieux... beaucoup de travail à la maison au lieu de faire la bise et le pitre à des hypocrites !
          Le sommet du G8 en Russie (vive les droits de l'homme en Tchétchénie) refuse l'Algérie pour des raisons de droits de l'homme et en même temps invite d'autres pays africains sûrement très démocratique...

          C'est vraiment stupide toutes ces réunions internationales où les pays riches prennent les pays du tiers-monde pour des c..s ! Un peu de dignité !
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            Bond

            Je n'aurais pu faire mieux

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            • #7
              l'année derniere l'algerie c'était bien plus démocratique ?
              c'est la libération de ali belhadj ou celle des journalistes qui passe pas .
              poutine le démocrate va nous montrer la voie.

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              • #8
                C'est juste parce qu'ils vont parler de la crise Iranienne du nucléaire, que nous ne pouvons pas venir. Bush sait que Boutef et Bedjaoui défendrons l'Iran et rappéleront certaines vérités qu'ils ne veulent pas entendre . Vous verrez dés qu'il y aura des grandes rencontres comme ça ou on aurait pu étre invité, s'il parle de l'Iran ou de la Syrie ou de la Palestine et ben on peut réver pour y aller...

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                • #9
                  Je pense qu'il ne faut pas être naif.Ce sont les russes qui veulent être les vedettes de ce sommet et n'ont pas envie de voir de la concurrence ds le domaine énergétique car ils veulent jouer les sauveurs de l'europe et effacer les conséquences de la crise avec l'ukraine.
                  Les raisons des droits de l'himme sont farfelus.
                  Voici un article interessant à lire :

                  la russie n’invite pas le président algérien au sommet du G8
                  Alger-Moscou le gaz de la discorde


                  Par : Mounir Boudjema
                  Lu : (2101 fois)


                  Les autorités russes, décrédibilisées aux yeux de leurs clients européens depuis la crise du gaz avec l’Ukraine, tentent de mettre un frein à l’ambition algérienne de devenir une alternative fiable au géant Gazprom.


                  La réunion du G8 cette année sera placée sous le signe de la “sécurité énergétique”. Le sujet est sensible surtout que le Brent flirte avec les 75 dollars le baril et que des pays comme le Venezuela et l’Iran menacent de fermer, à n’importe quel moment, les robinets. Pour saisir cette “disgrâce” moscovite, il faut revenir à la guerre sourde que se livrent Algériens et Russes sur le marché du gaz en direction de l’Europe qui a pris des proportions tellement fâcheuses que le président algérien se voit “boycotté” par Poutine.
                  “Le tsar du gaz”, le surnom de Poutine, entend demeurer le seul maître du marché gazier mondial où la Russie est le pays qui possède les premières réserves mondiales. L’épisode de l’arrêt de l’approvisionnement de l’Europe, via l’Ukraine, en février dernier, avait démontré toute la détermination du Kremlin à user de l’arme énergétique pour contraindre les pays consommateurs (le G8 consomme 42% de la production mondiale de gaz) à parapher des accords bilatéraux avec Moscou et replacer ainsi la Russie parmi les grands de ce monde.

                  Or, dans ce scénario russe, l’Algérie est devenue “l’alternative” à saborder coûte que coûte. Inquiets du passage à l’action de Moscou dans la crise du gaz avec l’Ukraine, les pays européens se sont rabattus sur des pays producteurs tels que l’Algérie qui — même si elle ne se bat pas dans la même catégorie que les Russes — possède néanmoins des réserves prouvées de 4 550 milliards de m3, qui la placent au deuxième rang africain après le Nigeria.
                  En 2004, l’Algérie a produit 82 milliards de m3 et n’en consomme que 22 milliards pour ses besoins internes. Ce surplus se déverse à travers les gazoducs vers l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la Slovénie et la Tunisie, quand il ne part pas sous forme liquéfiée vers l’Espagne, les États-Unis, la France, la Turquie, la Belgique, l’Italie, la Grèce ou la Corée du Sud. Des clients amplement satisfaits qui se bousculent à Alger pour augmenter leur quote-part.
                  Cette position a été renforcée par les craintes européennes qui n’ont pas du tout goûté aux menaces exécutées de Moscou. Plusieurs accords énergétiques bilatéraux ont été, depuis, conclus entre Alger et les pays européens qui ont hissé Sonatrach au rang de partenaire “stable”, à l’inverse de Gazprom qui exécute sans rechigner la politique du Kremlin.

                  Pourtant, la visite de Vladimir Poutine à Alger aurait dû apaiser ces tensions surtout que l’accord sur la conversion de la dette algérienne vis-à-vis de la Russie a débouché sur un contrat mirifique d’achat d’avions de chasse par l’armée algérienne qui dépasse les 7 milliards de dollars. Or, malgré les discours rassurants entre Bouteflika et Poutine, cette visite a jeté un froid entre les deux capitales après que les Russes eurent compris que les Algériens n’entendent pas offrir davantage de concessions au géant russe Gazprom, intéressé par les gisements de gaz algériens.
                  L’effacement de la dette russe devait se faire en partie par l’achat d’armes russes, mais un tiers devait être reconverti en prises de participation dans les entreprises publiques qui étaient sur la liste des privatisables. La délégation russe, dont ceux de Gazprom qui pèse tout de même 248 milliards de dollars en capitalisation boursière, n’a rien mieux trouvé qu’à désigner… Sonatrach, parmi les compagnies qui les intéressent. Au culot russe a répondu le refus algérien d’ouvrir une discussion sur ce sujet et la commission sur l’énergie algéro-russe a été priée de suspendre ses discussions.
                  Cette volonté russe de vouloir “avaler” une partie du capital de Sonatrach en le finançant par la dette a glacé le sang des Algériens. Du “pacte stratégique”, on a glissé vers une tentation de marchander la souveraineté énergétique d’un pays censé être un allié. Surtout venant de Moscou qui met un point d’honneur à faire de la “souveraineté économique” son cheval de bataille géopolitique.
                  S’ensuit alors un chassé-croisé entre les spécialistes algériens et russes. Moscou, sentant la méfiance européenne, a proposé à l’UE une clause sur la “sécurité de la demande”. En d’autres termes, que ces pays consommateurs s’engagent sur leurs achats futurs d’énergie. Comprenez qu’ils n’iraient pas voir ailleurs, surtout pas du côté du Maghreb et de l’Algérie qui, même si ses réserves sont très loin de valoir les 548 milliards de m3 produits en 2005 par Gazprom, demeure l’alternative la plus proche.
                  L’exigence russe a dû avoir peu d’effet du moment que, à la veille de l’ouverture du sommet du G8, le président Bouteflika a signé avec Tony Blair un important contrat gazier. “Dans le cadre du partenariat entre Sonatrach et BP, l'inauguration du terminal de l'île de Grain, dans l'estuaire de la Tamise, a marqué l'actualité de nos deux pays. Ce terminal a commencé à recevoir du gaz naturel liquéfié (GNL) algérien pour approvisionner le marché britannique”, dira le président Bouteflika lors du déjeuner au 10, Downing Street.
                  Et pour enfoncer le clou, le président algérien dira : “Nous privilégions une politique de prix équitable entre pays consommateurs et pays producteurs. Nous voulons prendre en compte dans nos relations commerciales contractuelles les intérêts des pays acheteurs dans un marché stable assurant des approvisionnements à long terme, même en cas de croissance des besoins.” Le terme “stable” reflète la demande actuelle européenne et américaine. Malgré son poids énorme sur le marché de l’or bleu, Gazprom, contrôlée par le Kremlin a fait paniquer les États européens.
                  La réponse des Russes ne s’est pas fait attendre dans cette guerre du gaz qui ne dit pas son nom. Romano Prodi, fraîchement arrivé au pouvoir, a été mis sous pression par les Russes afin de signer un accord augmentant les capacités d’exportation du gaz russe en Italie. Prodi a obtempéré sachant que le nouveau champion du monde du… gaz est bien la Russie même si Gazprom ne dépasse la Sonatrach que de très peu avec 36,5% d’importations de gaz par l’Italie contre 35,4% pour la Sonatrach.
                  Ainsi, malgré le fait que l’Algérie soit un des leaders du Nepad africain, qu’elle soit, avec l’Afrique du Sud, un des parrains des accords sur le désendettement de l’Afrique, la lutte contre les maladies infectieuses, dont le sida, et les problèmes de pauvreté, thèmes présents dans l’agenda de Saint-Pétersburg, conclus à Gleneagles, en juillet 2005, elle ne sera pas du G8 de cette année sous présidence russe. Poutine, qui adresse les cartons d’invitation, a volontairement négligé d’en envoyer à Alger. Histoire de faire comprendre qui est le véritable “tsar du gaz” dans le monde.

                  Mounir B.

                  Le président Bouteflika n’ira pas à Saint-Pétersbourg. En plus clair, la présidence russe du G8, qui se tiendra en Russie, n’a pas invité le président algérien pour cette rencontre internationale. Pourtant, les présidents sud-africain, indien, mexicain, brésilien et chinois y seront, comme “partenaires stratégiques” à cette messe mondiale. Reste à savoir pourquoi l’Algérie a été exclue par Vladimir Poutine.
                  Source : liberté

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                  • #10
                    c'est un nouvel éclairage.
                    il faut se rappeler que la visite de poutine qui cevait rester 3 jours en algerie avait été drolement écourtée.
                    il doit y avoir une anicroche quelque part.c'est le gaz ?

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                    • #11
                      ils ne seront plus que 7 alors !

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                      • #12
                        Voilà la recompense de la Russie à l'Algerie pour lui avoir acheté des armes en milliards de dollars.
                        Le jour où l'on comprendra que notre salut ne vient pas des autres mais dans notre union ,nous aurons prosperé.

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                        • #13
                          Elle pèse bien lourd l'algérie de bouteflika.

                          Job t'as raison de rappeler la visite de Poutine, cet énergumène qui est venu en algérie comme un Tsar. Il est venu comme un commerçant pressé, celui qui n'avait même pas le temps de dire bonjour à tous ceux qui l'ont accueillit.

                          Je me souviens aussi des médias algériens qui se sont mis à chanter L'ghnia de l'axe alger-moscou...Il est où Deriassa pour chanter l'amitié poutine bouteflika (2 présidents à tout point identiques, a tel point que je les appelerai Vladimir Bouteflika et Abdel Azziz Poutine). Eh ben voilà le résultat...

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                          • #14
                            a la décharge de poutine il faut dire que notre position est assez bancale.courtiser l'otan et s'appuyer sur la russie est un exercice assez difficile.
                            d'autres l'ont réussi (israel par exemple)
                            mais il en faut du talent.

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                            • #15
                              Je ne vois rien de choquant là dedans. La Russie défend ses inérets et l'Algérie les siens. On a beau étre allié, quand il s'agit de choses aussi stratégiques les sentiments ne rentre pas en compte.
                              Mais si on va plus loin dans l'analyse on pourrait se demander si l'Algérie et la Russie,qui coopére de plus en plus dans le domaine énergétique et qui envisagent de créer une OPEP du gaz, ne ferait pas exprés de faire croire à des dissenssions pour augmenter les prix du gaz et faire comprendre aux Europpéens que pour l'instant ils sont dépendants du gaz des deux pays... Poutine n'est pas un blaireau ni Boutef et je pense que la situation est moins tendue qu'ils ne veulent le faire croire . Messahel était en Russie il y a une semaine alors j'ai du mal à imaginer une crise du genre...

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