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L´Algerie annule le defilé militaire !!!

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  • #31
    @zorba
    wach ghalbek ramdan
    tu es qui et tu te fondes sur koi pour me traiter de belliqueux
    ou les autres du forum qui ne partagent point ton delire
    aller va clavarder ailleurs

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    • #32
      Petit rappel historique: l'Algérie est devenue indépendante grace à la lutte armée CERTE...mais pas uniquement ! militairement, y a même pas de comparaison entre l'armée algérienne et l'armée française à faire tellement c'est disproportionné...
      Effectivement l'armée de libération nationale n'était pas du tout comparable à l'armée française.
      Mais vois tu, les combattants algériens avaient ce qu'on appelle le courage et l'amour de la patrie. Et ce sont ces valeurs qui ont amené la France à rendre l'Algérie aux Algériens.
      Malgré les hélicoptères, les para, les nombreux soldats de l'armée française, les moudjahidines algériens ont continué à se battre pour leur pays.
      La victoire est certes politiques, mais elle n'aurait jamais eu lieu sans la lutte armée.

      Et c'est pourquoi je m'offusque de l'annulation du défilé du 1er novembre.
      C'est un devoir de mémoire envers ceux qui ont libéré notre pays du joug colonial.

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      • #33
        Ces deux évenements POLITIQUES montrent bien que dans un mouvement mondial de décolonisation, les français ont compris à 90% qu'ils ne pouvaient pas continuer à s'acharner à vouloir garder l'Algérie...
        Ah bon ? Tu penses que l'on ai fait sept ans de guerre et tant de morts parceque les gens de l'epoque etait un peu cons et qu'il auraient simplement du attendre, sagement, le temps ou 90% des francais decident, par elan de generosite que l'on ne doit plus "s'acharner" a vouloir garder l'Algerie ?
        Je ne crois pas que ce raisonement tiennen la route. En fait, ces fameux "evenements POLITIQUES" que les marocains semlent adorer ne sont que le fruit de la rude et sanglante lutte armee et non le contraire.
        En dautres termes, aucun evenement politique n'aurait offert l'independance a l'Algerie si ces enfant n'avaient pas decides un jour d'arracher cette liberte, par le fer et par le feu comme elle leur a ete prise un jour par le fer et par le feu.

        pourtant c'est le début d'une guerre de décolonisation qui durera sept années...LA LIBERATION DE L'ALGERIE EST MILITAIRE...MAIS SURTOUT POLITIQUE !
        Moi je dirais plus ! La liberation de l'Algerie est totalement POLITIQUE etant donne que la guerre n'est que la continuation de la politique ... par d'autres moyens, mais beaucoup plus couteux il est vrai et peu de gens veulent bien y consentir !
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #34
          Pourquoi parles-on de Sahara-Occidental ici encore ? Le sujet n'etait-il pas le defile annule ? C'est tout de meme abherant de devoir penser au suseptibiltes du Maroc et a ce que peuvent bien penser les Marocains a chaque fois que l'on voudras achetr une balle ou faire defiler nos troupes ?
          J'estime que l'annulation de ce defile est vraiment un geste con et de plus, sans la moindre incidence sur les sentiments des marocains a notre egard. Que l'on defile ou pas il trouveront toujours le moyen de nous accuser d'etre la source de leurs maux et la cause qui les empechent de devenir un Empire universel alors pourquoi se casser la tete ?
          Merde, c'est tout de meme le 50e anniversaire de la Guerre d'Independance, on fete pas ca tout les jours et personellement un defile militaire comme au bon vieux temps m'aurait fait vraiment plaisire car j'etais encore gosse mais je me souviens tres bien du dernier, a la fin des annees 80 !
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #35
            Bonjour tout le monde

            Moi je crois pluto^t a deux senarios possibles :

            1- Le defilé a éte annulé a cause du futur traité d'amitié de 2005 entre la France et l'Algérie. pour ne pas froisser la suspetibilité des francais

            2- Le défilé à éte annulé de peur d'un eventuel remake du defilé egyptien de 1979 ou le président Sadat à perdu la vie
            “If you think education is expensive, try ignorance”
            Derek Bok

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            • #36
              1- Le defilé a éte annulé a cause du futur traité d'amitié de 2005 entre la France et l'Algérie. pour ne pas froisser la suspetibilité des francais
              Ah bon ! il nous suffisait pas de devoir demander l'autorisation de Rabat maintenant il nous faut en plus l'aval de Paris et pourquoi faire ? Pour commemorer comme bon nous semblent le 50e anniverasaire de notre Guerre de Liberation, celle-la meme ou tant de braves gens sont mort pour, justement, ne plus avoir a attendre le feu vert ni de Paris ni de Vichy ni meme de Casa pour pouvoir faire quelque chose dans notyre propre pays ! Pathetique.
              2- Le défilé à éte annulé de peur d'un eventuel remake du defilé egyptien de 1979 ou le président Sadat à perdu la vie
              Ma foi, dans ce cas la nos millitaires ne meritteraient pas toute cette auras de mystere et ce semblant de toute puissance que vous leurs donnez. Si pour pouvoir liquider Boutef il leur faudras piocher dans les archives de la Tele egyptienne d'il ya 20 ans ... Il n'est pas si immortel le Boutef a la fin !
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #37
                L'Algérie annule le défilé militaire

                Le 50 ème anniversaire du déclenchement de la révolution est une formidable occasion (qui ne se rate pas) pour honorer les femmes et les hommes de l'ALN qui s'étaient battu pour libérer l'Algérie et aussi pour rendre hommage aux femmes et aux hommes de l'ANP qui, depuis plus d'une décennie, continuent à faire face au terrorisme.

                salut nasim

                Je partage ton avis et ta vision sur cette annulation. Je trouve même que c'est une insulte grave aux personnes qui ont donné leur vie pour l souveraineté de l'Algérie.

                J'ai vu un doccumentaire jeudi dernier sur 4 femmes de la révolution Algériennes, Louisette Ighilahriz, Fatma Baïchi, Eliette Loup, et j'ai eu les larmes aux yeux, de voir ces femmes qui ont combattu avec un courage majestueux l'opression Française afin de mettre fin à l'injustice sociale dont était victime le peuple Algérien et leur permettre de vivre dignement et librement.
                Elles ont été torturées, violées, humiliées et déshonorées pouir que 50 plus tard on les oublie ?

                Je trouve aussi qu'annuler cet événement est un geste lâche et synonyme de faiblesse, tout comme l'a été la concorde civile ( pardonner à des assassins).

                Quel est ce gouvernement bandit ?

                Shame on them

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                • #38
                  salam

                  je constate que certains ,des deux cotés de la frontiére, par manque de cervelle ou par oisivité continue a entretenir ce climat haineux , en poussant dans la surenchere des attaques infames entre deux peuples que l'histoire, le sang, la langue, la religion.etc.. unissent depuis la nuit des temps
                  que l'algerie decide d'annuler le defiler militaire( supposons que c pour calmer la tension qui régne ces temps ci) et que le maroc decide de supprimer le visa pour les algeriens , ces actions, au lieu d'etre commenté pernicieusement doivent étre salué de part et d'autres
                  l'europe s'agrandit, nos freres palestiniens et irakiens subissent un génocide pendant ce temps nous on s'entredechirent sous les regards amusés des occidentaux
                  honte a nous , et surtout honte a ceux qui rentre dans ce jeu malsain

                  ps: je suis marocain , en france je vis en harmonie avec les algeriens qui sont mes freres qu'on le veuille ou non

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                  • #39
                    Le peuple algérien frère -et ce n’est pas sous notre plume, un qualificatif circonstanciel- célèbre, aujourd’hui 1er novembre, le cinquantenaire du déclenchement du soulèvement populaire général qui allait le mener, près de huit années plus tard, à l’indépendance. Il a fallu à l’Algérie supporter une occupation coloniale particulièrement dure pendant cent trente années pour pouvoir, en 1962, jouir d’une liberté en tant qu’Etat souverain sans lien avec la France, sinon celui qu’impose l’interdépendance assumée entre nations du vingtième siècle.


                    On comprend que nos voisins considèrent que cette date de l’an 1954 soit considérée comme plus importante même que celle de l’indépendance.
                    On peut considérer, en effet, que c’est à ce moment-là que les Algériens ont pris définitivement en mains leurs destinées et qu’ils ont décidé de larguer les amarres d’avec le pays d’outre-méditerranée qui les avaient mis sous sujétion.

                    Certes, il y a eu tout au long de «la nuit coloniale» quelques résistances armées, des révoltes, des séditions et des émeutes qui ont toutes malheureusement tourné court. Mais qui pouvait douter que cette fois-là, c’était la bonne.

                    Un an auparavant, au Maroc (cet almaghrib alaqsa) un autre événement fondateur avait eu lieu : le rapt par l’autorité du Protectorat du sultan Mohammed V et de sa famille, le 20 août 1953.
                    Signe annonciateur de l’embrasement de tout le Maghreb alors “ uni ” sous la férule française (et accessoirement pour le Maroc de l’Espagne aussi).

                    Signe annonciateur sûrement, mais bien plus encore, il a été détonateur qui a précipité le cours des choses non seulement en ce qui concerne l’Algérie, mais aussi pour la Tunisie qui, pour sa part, menait un combat pour sa propre indépendance sous la direction de Habib Bourguiba et de ses camarades nationalistes.

                    Les vingt deux fondateurs du “ Front de Libération Nationale ” (F.L.N), organisation fédératrice, qui devait de gré ou de force éliminer toutes celles qui formaient la mosaïque du mouvement national algérien, ne se trompaient pas là-dessus lorsqu’ils rédigeaient le premier tract-appel daté du 24 octobre 1954, soit une semaine avant le jour J de l’insurrection armée.

                    On pouvait y lire : “Peuple algérien, pense à ta situation de colonisé (…) avec le colonialisme, justice, démocratie, égalité ne sont que leurre et duperie (…)
                    Au coude à coude avec nos frères de l’Est et de l’Ouest qui meurent pour que vivent leurs patries, nous t’appelons à reconquérir ta liberté au prix de ton sang (…).
                    Cette lutte qu’avait entamée le Maroc bien avant le début des années cinquante, en fait au milieu de la deuxième guerre mondiale, n’a jamais exclu, loin de là, le devoir de solidarité avec les deux autres pays de l’Afrique du Nord “française”, notamment à l’égard de l’Algérie.
                    Tout cela sans attendre que le Royaume acquiert et retrouve son indépendance. On sait, par exemple, que l’assassinat du leader syndicaliste tunisien, au début de 1952, a donné lieu à un soulèvement urbain à Casablanca qui a été considéré, à juste titre, comme un prodrome de la grande résistance consécutive à l’envoi en exil du Souverain du pays. L’Algérie, qui était plus intimement liée à l’histoire comme au destin du Maroc, a pour sa part eu à bénéficier de cette solidarité jamais démentie.
                    Tout d’abord, il y eut la bataille d’Isly le 14 août 1844 qui vit la défaite de la Harka face aux troupes françaises qui voulaient dissuader le sultan Moulay Abderrahmane de poursuivre son soutien au moujahid algérien l’émir Abdelkader. Et on comprend qu’aujourd’hui plusieurs artères des villes marocaines (et pas seulement à Oujda) arborent cette dénomination qui est paradoxalement une défaite mais perçue comme une victoire parce qu’elle fut un moment d’intense solidarité.
                    La confrontation militaire maroco-française ne se passa pas uniquement à Isly dans l’oriental, i y eut aussi le bombardement par les forces navales de Paris, pendant toute la deuxième semaine d’août 1844, des ports de Tanger et d’Essaouira.
                    Un siècle plus tard, l’aide marocaine au mouvement national algérien –puis à la résistance armée- s’illustra de diverses manières, toujours concrètes et empreintes d’altruisme. Citons tout simplement à titre d’exemple l’épisode fameux du débarquement, en février 1955, à Nador d’un important lot d’armes à destination des guérilleros algériens de l’Oranie. La réception de cet arsenal par des éléments de “l’Armée de Libération Marocaine” se faisait sous le contrôle d’un certain Mohamed Boukarrouba qui se fera appeler bientôt de son nom de guerre Houari Boumédienne – il avait vingt-trois ans.
                    Le Maroc et l’Algérie étaient tellement en phase que pour le deuxième anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple (20 août 1955), tout le nord-Constantinois se soulevait tandis que des actions sporadiques étaient enregistrées ça et là sur tout le territoire de l’Algérie.
                    Dans les manifestations d’allégresse et de joie qui marquèrent, quelques mois après ces derniers événements, le retour triomphal du Sultan légitime Sidi Mohammed Ben Youssef, l’Algérie combattante avec son bras armé le F.L.N. ne fut jamais oubliée. Il n’était pas rare de voir les drapeaux vert-blanc mêlés aux couleurs marocaines dans tous les rassemblements populaires qui accueillaient le souverain naguère exilé et revenant triomphant dans sa patrie après une courte étape française.
                    Tout naturellement, et avant même la signature de l’acte solennel de l’abolition (2 mars 1956) du traité du Protectorat, se mit en place, à tous les niveaux, des mécanismes de solidarité et de soutien à la révolution qui montait en puissance à l’est d’Oujda et que la France occupante n’allait pas tarder à vouloir vainement couper de son sanctuaire marocain en installant une ligne de séparation fortifiée entre les deux pays de Saïdia à Figuig.
                    Rien n’y fit, le Royaume continua, avec d’énormes difficultés, à se porter au secours des moujahidines algériens logistiquement, politiquement et diplomatiquement, toujours avec constance et détermination.
                    Et quand il y eut le forfait terroriste, le 22 octobre 1956, du détournement par l’armée française, de l’avion transportant cinq dirigeants du F.L.N. de Rabat à Tunis, ce fut immédiatement une explosion de colère au Maroc. Au Palais Royal, dans la rue et dans les campagnes. Le saccage de l’ambassade de France fut un moment paroxysmique d’une crise grave entre Rabat et Paris, qui ne s’éteignit qu’avec la conclusion des accords d’Evian qui ouvraient la porte à l’occasion du voisin algérien à l’indépendance.
                    Des études montrent d’ailleurs que les gouvernements marocains qui se succédèrent après 1955, aiguillonnés constamment par les Rois Mohammed V et Hassan II, ne cessèrent de jouer le rôle d’auxiliaires actifs du F.L.N ainsi que du gouvernement provisoire de la République algérienne (G.P.R.A) auprès de Paris notamment après l’accession du général De Gaule au pouvoir, à New York dans l’enceinte de l’ONU et partout ailleurs où l’action du Maroc pouvait avoir quelque efficience.
                    Parallèlement à ces interventions, le Maroc tout uniment officiellement et officieusement se refusait à traiter directement avec la France du problème de ses frontières de l’est et du cas des provinces de Tindouf, Kenadsa, Touat et autres territoires détachés par l’administration coloniale française du Royaume pour les annexer artificiellement et manu militari à “ l’Algérie française ”.
                    Cette attitude chevaleresque pleine de noblesse poussa le premier président du G.P.R.A Ferhat Abbs à signer un accord avec le gouvernement marocain (Hassan II), le 6 juillet 1961, qui faisait référence à l’ “ esprit de fraternité et d’unité maghrébines ” pour “ de ce fait, [décider que] le gouvernement provisoire de la République algérienne, [qui] réaffirme que les accords qui pourront intervenir à la suite des négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ”.
                    Ce véritable traité d’intention et de bonne foi devint, malheureusement, un chiffon de papier et pour Ahmed Ben Bella et pour Houari Boumédienne lorsqu’ils accédèrent, par les moyens que l’on sait, à la magistrature suprême. Leurs divers successeurs jusqu’à l’actuel président Abdelaziz Bouteflika ne dérogèrent pas à ce déni. Un premier parjure qui ne sera pas le dernier, puisque le président Houari Boumédienne n’hésitera pas, quelques années plus tard, lorsque l’affaire de la décolonisation du Sahara Occidental entrera dans sa phase ultime, à renier la parole donnée en présence de ses pairs réunis en conclave, de ne s’immiscer en aucune manière dans une affaire qui ne concerne que le Maroc et la Mauritanie. Et uniquement eux deux.
                    Il n’en fera rien, rien du tout. Bien au contraire, il financera, armera et encadrera un conglomérat de renégats, de desperados et de demi-soldes pour en faire le polisario, fer de lance contre le Maroc. Cela après avoir tenté une malheureuse ingérence militaire directe tout de suite après le départ de l’armée espagnole de l’est du Sahara occidental marocain. Ce furent les deux batailles d’Amgala de triste mémoire en 1975 qui mirent aux prises directement les armées des deux pays. Les F.A.R ramenèrent à l’issue de cette provocation manifeste plus d’une centaine de prisonniers algériens plus seulement une quinzaine d’insurgés considérés comme étant d’origine sahraouie.
                    Il était douloureux pour les Marocains (Roi, gouvernement, partis et organisation, peuple…) de constater la duplicité des frères et leur quasi-absence de gratitude sinon de mémoire.
                    Monsieur, M’hamed Boucetta, le membre éminent du présidium du Parti de l’Istiqlal, rapportait récemment, avec amertume au cours d’une conférence consacrée à l’affaire du Sahara marocain, qu’il ne se rappelle que d’une seule et unique réticence à l’unanimisme marocain à propos de l’attitude à l’égard de l’Algérie combattante d’avant l’indépendance. Il a cité le nom du nationaliste Fqih Ghazi qui conseillait, avec lucidité, aux autorités marocaines de régler tous les problèmes pendants entre les deux voisins, avant le détachement définitif de la France de l’Algérie. Car, après cela, il était plus que douteux que cette dernière puisse se prêter de bonne grâce à de quelconques accommodements.
                    La classe politique de notre pays ne prêta pas oreille à ce cassandre. On ne voulait se souvenir que des moments de fraternité au Caire (le bureau du Maghreb Arabe), à Tanger (la conférence tripartite des organisations politiques maghrébines) et aux autres communions forgées dans un même combat.
                    J’espère qu’on comprendra, et qu’on pardonnera, l’aigreur qui apparaît sourdre des lignes précédentes. Elle est la conséquence de tellement de désillusions face aux retournements de frères - qu’on avait cru parties de nous-mêmes - sinon siamois, du moins jumeaux.
                    Aujourd’hui, cinquante ans après le déclenchement héroïque d’un soulèvement national qui s’avèrera être une geste parmi les plus illustres du siècle dernier, devrons-nous continuer encore longtemps à ressasser nos mauvaises humeurs et à nous défier de l’autre nous-mêmes.
                    Quand viendra après ce cinquantenaire-ci, le cinquantenaire de l’indépendance arrachée par l’Algérie (1962, an 1), serons-nous encore au point mort et nous contenterons-nous de formules rhétoriques creuses comme celles dont use à l’excès un président Abdelaziz Bouteflika, qui jure que jamais plus il n’y aura de guerre (après celle dite des sables de 1963, à l’instigation de l’Algérie, il faut le souligner) entre son pays et le nôtre ?
                    Nous voulons bien croire, encore une fois, ces douces et pacifiques paroles, tout en l’interrogeant sur la finalité de ce surarmement dont se dote actuellement avec frénisie notre voisine.

                    Mais qui donc, sauf les esprits foncièrement malhonnêtes, croira le président Bouteflika lorsqu’il affirme sans sourciller qu’«il n’y a aucun problème direct entre le Maroc et l’Algérie» !
                    Les Nations unies, les grandes puissances dont l’Union européenne et une majorité des Etats d’Afrique disent que, pour en finir avec ce problème du nord-ouest du continent, il faudra bien se résoudre à rechercher une solution politique négociée entre Rabat et Alger.

                    Depuis toujours, les Rois du Maroc (Mohammed V, Hassan II et Mohammed VI), appuyés par leur peuple, ne disent pas autre chose et ne proposent qu’un dialogue serein et fraternel entre ces deux entités condamnées à s’entendre,à s’unir et à se fondre tôt ou tard dans ce grand Maghreb historique et en devenir. Sans préjudice toutefois d’une atteinte à l’intégrité territoriale marocaine qui va de Tanger à Lagouira.
                    Un message à méditer pour Monsieur Abdelaziz Bouteflika : il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Un message à méditer en ce jour de l’anniversaire de leur révolution, que nous avons toujours considérée un peu, beaucoup comme aussi notre révolution .


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                    • #40
                      Citation de rbenramdane:
                      il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Un message à méditer en ce jour de l’anniversaire de leur révolution, que nous avons toujours considérée un peu, beaucoup comme aussi notre révolution.

                      Révolution veut dire aussi autodetermination des peuples.


                      Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire.

                      [Friedrich Nietzsche]


                      Salutations.
                      “Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.”

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                      • #41
                        Il était douloureux pour les Marocains (Roi, gouvernement, partis et organisation, peuple…) de constater la duplicité des frères et leur quasi-absence de gratitude sinon de mémoire.
                        C'est encore et toujours la meme histoire qui revient avec le Maroc, celle du valeureux Roi de l'Occident, grand guerrier devant l'Eternel et chevalier plein de noblesse, face a l'ennemi de toujours, le perfide seigneur noir de l'Est et sa bande de guerriers assoifes de sang ! On se croirais dans un dessin anime japonais.
                        Ecoutez freres Marocains, cessez d'entretenir cette illusion qui dis que vous avez le moindre droit, historique ou autre, sur le moindre millimetre de terre algerienne. Oubliez cette fable qui dis que l'on tient notre independance de votre aide. Et ne pensez a aucun moment que l'on vous est redevable de la moindre gratitude. Sachez que l'on ne dois notre liberte qu'a nous meme et ceux d'entre nous qui sont morts pour cette patrie, toute cette patrie et rien de plus. Tout le reste n'est qu'accessoire.
                        En effet on a recu des armes et des munitions de nos voisins, de l'Ouest et de l'Est et meme de nos amis d'outre mer. Pour ce qui est des premiers nous estimons que c'est d'abord un devoir du fait d'etre freres dans la foi et que nous avons rendu le bien par le bien quand nous avons justement verse ce lourd tribu de sang et leur avons epargnes de devoir payer le meme et pour cela nous ne demandons pas de gratitude ni quelque terres de plus car ce n'est qu'un devoir accompli et rien de plus et seul Dieu le retribueras.
                        Mon ami, il faut que tu sache que quand des algeriens ont declare la Guerre d'Independance c'etait pour liberer leur terre et leur peuple du joug francais. Pas parcequ'ils ne vivaient pas bien ou n'avaient pas de pain (ce qui est vrai), mais parcequ'un musulman digne de ce nom n'accepte jamais d'etre asservi par un infidele. Mais cette guerre et ce combat il etait pour chaque portion de cette terre et de ce pays. Qu'il ai ete pris a gauche ou a droite par la France a telle ou telle date ce la n'importe pas pour nous.
                        Si ce est vrai, celui qui a ete lese par les colonisateurs n'avait qu'a reclamer son droit de suite et le cas echeant sacrifier ce qui est necessaire pour recuperer ses sois-disants droits.
                        Sache aussi que l'on ne deteste pas le Maroc et encore moins les Marocains. Nous ne voulons pas les conquerir ni les annexer ni meme les empecher de prosperer bien au contraire. Nous n'aspirons qu'a vivre en paix mais sans pour autant renier nos principes et le fondements de notre vie ni meme lacher la moindre partie de notre butin, celui-la pour quoi nous avos payes un si lourd tribu. Notre butin, cher ferer, c'est justement cette terre benie et ce pays immense qui se nomme Algerie et que tu vois dessines sur toutes les cartes du Monde sous cette meme forme et aucune autre.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #42
                          Pour parrer à la polémique née de l'annulation du défilé du 1 novemebre. Le président va assister a des maneouvres militaires. simple protocole presidentiel ou bien on veut ratrapper une occasion perdu et qui a laissé des millions d'algeriens sur le fin le 1 novembre.

                          Trois semaines après l’annulation de la parade militaire du 1er novembre

                          Bouteflika assistera mercredi aux manœuvres militaires de Hassi Bahbah


                          L’ANP effectuera des manœuvres après-demain à Hassi Bahbah (Djelfa), trois semaines après l’annulation de la parade militaire prévue à l’occasion du 50e anniversaire du 1er Novembre 1954. Ces manœuvres qui se dérouleront en présence du président Bouteflika, commandant en chef des forces armées, sont les premières depuis les exercices Majd II de 1999 durant lesquelles les forces terrestreq et l’aviation avaient été associées.

                          Elles se dérouleront comme le veut la coutume en présence des médias et des représentants du corps diplomatique en Algérie. Ces manœuvres, qui interviennent après l’annulation par le président Bouteflika de la parade militaire prévue à l’occasion du 50e anniversaire du 1er Novembre, pour apaiser la tension entre l’Algérie et le Maroc, devraient être une opportunité pour observer éventuellement les nouveaux armements acquis par l’ANP et jauger les potentialités d’action de l’armée algérienne qui s’est engagée depuis quatre ans dans un processus de professionnalisation de ses effectifs et de modernisation de ses équipements devenus dans la majorité des cas obsolètes.

                          L’Algérie devait acquérir particulièrement une nouvelle série d’avions de combat Mig 29, des chasseurs-bombardiers Sukhoï-24, des avions transporteurs et des hélicoptères. Ces manœuvres, qui se déroulent dans une région du sud-est du pays qui a déjà accueilli des exercices similaires par le passé, seront aussi l’occasion pour les Algériens de voir leur armée en œuvre, après le sentiment de frustration qu’ils ont eu après avoir été privés de la parade, très attendue, du 1er Novembre à laquelle devaient participer l’ensemble des forces armées.

                          Suite:
                          http://www.jeune-independant.com/dis...rticleId=11796
                          “If you think education is expensive, try ignorance”
                          Derek Bok

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                          • #43
                            Cool je vais me regaler !!!!!

                            En fait j'ai entendu dire que les MiG-29S Fulcrum de l'Armee de l'Air vont tous etres vendus a l'Inde (les premiers seraient deja partis) pour qu'on puisse les remplacer par des MiG-29SMT (toute derniere version de cet avion avec une avionique plus evoluee et une autonomie accrue) et que les premiers Sukhoi-30MK (version multi-role du fameux Su-27 Flanker) ont etes livres. On verras bien si il seront de la partie durant les manoeuvres
                            La flotte des Su-24MK (bombardiers tactiques) est quant a elle totalement operationelle et je ne penses pas qu'il y auras d'autres acquisitions sur ce modele, si ce n'est pour les dernieres livraisons commandees. Notons aussi que tous les venerables MiG-25 Foxbat de l'ANP ont etes mordenises et sont pret pour servir encore un bon bout de temps.
                            Quant qux helicos je n'ai aucune info. Je sais juste que la flotte entiere des Mil-24D Hind a ete upgradee au format Mil-30MKI en Afrique du Sud.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #44
                              J´espere aussi que la nouvelle flotte fera partie du programme.
                              “Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.”

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                              • #45
                                a hassi behbah. ca sera dur mon cher gharib
                                “If you think education is expensive, try ignorance”
                                Derek Bok

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