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Systeme educatif en Algerie!!!

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  • #31
    A mon avis avant d'arabiser les systèmes éducatifs, nos gouvernements doivent penser à promouvoir cette langue à l'étranger et l'imposer à leurs interlocuteurs, ambassadeurs...Car si on arabise un système éducatif pour se retrouver à la fin dans un monde où l'on ne parle que français, je n'en vois nullement l'interet.

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    • #32
      tous vos temoignages me font chaud au coeur.
      En effet je suis à peu prés d'accord avec la plus part de vous.

      Aprés la guerre le gouvernement algerien a désiré effacer toute trace du colonialisme, c'est comprehensible, mais il n'a pensé qu'au moment present, c'est ça le gouvernement algerien aya en fait comme ça aujourd'hui et rebi yejibha reda, il ne pense pas à l'avenir ça à toujours été comme ça et ça le restera tant que l'Algerie sera gouveré par des salopars.
      Pourquoi le niveau de français est bas à votre avis?
      C'est simple lorsque j'etais là-bas, jusqu'a ma premiere année au lycée on conjuguait encore l'auxiliaire être et avoir au présent, il faut pas deconner qand meme, ici en france je fais de l'anglais , de l'espagnol (et bien sur de l'arabe) mais on se limite pas a la grammaire et la conjugaison, on étudie les meurs la culture la geographie meme du pays de la langue qu'on etudie, cela élargie beaucoup plus nos connaissances.

      Et pour revenir à la science islamique je suis d'acord on en a plus d'heure de cette matiere que d'arabe ou de maths ou n'importe quelle autre matiére.

      le gouvernement fait une seule chose aux algeriens les pier.

      Pendant un exposé que j'ai fais en algerie avec des camarades on s'est apperçue de quelque chose qui etait ecrit à l'entrée de toutes les mairies, il y est encore peut etre je ne sais pas en fin bref cette inscription c'etait:

      MINA ECHEB ila echeb

      traduction

      DU PEUPLE (ecrit en tres grand) au peuple ( ecrit en tout petit)
      ça veut tout dire non??
      "je pense donc je suis"

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      • #33
        D'ailleurs à l'université et dans les matières scientifiques , l'arabe est quasiment absent , si ce n'est quelques modules de terminologie .
        salut Blackmore,

        comment ca l'arabe est abscent ?

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        • #34
          salam!
          N'oubliez pas que l'Algérie est un pays du tiers-monde.
          et que a l'independance presque tous les algériens étaient analphabète!
          et que aujourd'hui seule une minorité est analphabète !
          L'Algerie a fait des progrès faut pas le négliger!
          et le système francais n'en parlons pas ils nous apprennent ce qu'ils veulent "la Joconde ; les Allemands"etc...
          alors au lieu d'insulter notre systeme educatif et de le comparer a celui de la France ou de nombreuses personnes ont échoué tentons de l'améliorer!lol
          ____Youn's el nino

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          • #35
            Bonsoir à tous

            Mon cher Alili , je te mets au défi de me trouver une spécialité scientifique enseignée en arabe dans l'université algérienne . :wink:

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            • #36
              salut Blackmore,
              en '82, pendant mes etudes de technologie, on a eu un module en arabe:
              "science economie" et c´est la que j´ai décidé de partir.

              porte toi bien.

              le commun entre le "mesfouf" et le "müssli" sont les raisins secs.

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              • #37
                Salut tout le monde.
                Il faut rappeler que l'Algérie a été colonisée pendant 132 ans.
                Que le taux d'alphabétisation a dû chuter entre 1830 et 1962 pour n'atteindre qu'un taux de 5%.
                L'enseignement de l'arabe a été interdit par la France coloniale.
                Certains enfants algériens allaient à l'école coranique en cachette.
                Résultat:
                Une acculturation quasi irréversible + un énorme effort de réalphabétisation à entreprendre.
                L'arabe classique était maitrisé par une poignée de oulamas alors que le français était à la portée de beaucoup de monde.
                Un enseignement en français et une "arabisation" progressive auraient été bénéfiques à l'Algérie.
                Mais entendons nous: en aucun cas, reléguer au placard les langues de la majorité, les langues du peuple, l'arabe dialectal et le berbère.
                Un enseignement de ces langues populaires a depuis été théorisé, il est aujourd'hui fiable pour la transmission du savoir mais les autorités s'y sont toujours opposées. Rappelez vous,entre autres, l'arrestation de Mouloud Mameri qui se rendait à un colloque à Tizi Ouzou pour un enseignement sur la poésie kabyle. arrestation qui a déclenché le printemps berbère des années 80.
                Souvenez vous aussi qu'à l'école primaire on nous empêchait de nous exprimer en arabe dialectal et qu'on recevait des coups si on persistait.
                Alors qu'enseigner l'arabe classique en arabe dialectal est possible et cela aiderait les jeunes Algériens â être à l'aise dans leur langue maternelle et à se respecter, ceci d'une part; et de l'autre part à considérer l'arabe classique comme une langue de culture, que les Algériens vont s'approprier progressivement depuis le 7e siècle pour la transformer, ce qui va donner l'arabe dialectal mais aussi le berbère moderne qui contient beaucoup de mots en arabe. Ce sont les langues du peuple. Il ne s'agissait pas de renier l'arabe ni d'arrêter de l'enseigner mais dans une démocratie, les journeaux, les télévisions, les hommes politiques doivent s'exprimer dans la langue du peuple.
                Quand l'arabisation brutale est intervenue dans les années 70, elle a d'abord touché les Sciences Humaines (Histoire, sociologie, etc...), et c'est le dernier point que je voudrais aborder, elle a été un outil politique pour contrer ce vivier d'opposants potentiels constitué d'Algériens solidement structurés par un enseignement en français de qualité (rappelons le, il ne pouvait en être autrement vu le taux d'alphabétisation).
                Toute une génération d'Algériens, brillante et impatiente de reconstruire le pays, a été laminée, car réfléchir sur l'histoire du pays, c'est dangereux pour lé régime, soulever des questions sociologiques importantes sur le devenir de la majorité, c'est dangereux pour le régime, s'interroger sur l'économie algérienne et ses directions, c'est dangereux pour le régime. en bref, la transparence au service du peuple, c'est dangereux et innaceptable pour le régime.
                Ce n'est pas l'arabe ou le français qui est en cause, c'est l'instrumentalisation d'une langue par une minorité pour préserver ses privilèges.
                Sans parler du contenu idéologique, véhiculée par ceux qui ont l'appanage de l'information et de la transmission du savoir.

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                • #38
                  Si l'état donnait le choix aux parents?
                  écoles francophones et écoles arabophones. Ça ne coute pratiquement rien, en terme d'investissement, d'offrir ce choix.
                  On verra oũ les gens vont se ruer!
                  L'arabisation a été imposée par la force puis par la loi. Malgré cela, le français est resté principale langue d'études supérieures. Et ce n'est pas faute de vouloir l'éliminer.

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                  • #39
                    Bonjour a tous ,
                    j'y crois pas !! j'ai survolé les reponses de tout le monde et tout n'est que reproche envers le system educatif Algerien !! j'en crois pas mes yeux !!
                    si tel est le cas , expliquez moi pourquoi les universitaire issu de cette meme ecole Algerienne reussissent leus etudes que ce soit ici en France ou ailleurs !! arretez avec cos connerie, meme si l'arabisation fait pas mal de degats, mais reconnaissez au moins que les fac en Algérie ne sont pas si catastrophique que vous ne le pretenez !! c'est facile de rejetter la faute sur le system alors que les etudiants osnt les premiers concernés , avez vous fait un tour dans les fac Algerienne ou pas ?? exemple USTHB les etudiant sont plus attachés a la goinche qu'aux etudes ! EPAU c'est plutot le m'a tu vu et za3ma la high socity !! et l'ENP vous en faites quoi ?? meme si le niveau est en leger recul !! il me semble que les ecoles polytechniques il n'y en a pas une masse dans le monde non ??? et elles jouissent d'une excellente renommée !!!
                    alors arretez vos connerie !
                    je suis issu du system educatif national et je n'ai eu personnellement aucun probleme d'adaptation que ce soit pour le passage a la fac a Alger ou lors de mon arrivé en france, et je ne pense pas etre le seul dans ce cas !!
                    A vous lire on dirait que Notre Patrie ne fabrique que des bons a rien et des criminels, des corrompus et j'en passe !!!
                    Franchement c'est triste de lire tout ca, surtout venant de personnes se disant " intello " et pret a prendre la releve pour que Notre Pays s'ameliore de mieux en mieux !
                    Au plaisir de vous relire

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                    • #40
                      Bonsoir Kaki et saha Aidek .

                      Soyons francs mon ami , quel est le pourcentage d'étudiants qui atterrissent dans les labos et centres de recherches , si ce n'est dans les différentes firmes et même administrations occidentales ? tu conviendras avec moi , qu'il est allé en diminuant avec le temps vu que ces places là ne se monnayent pas en simple diplôme , mais en niveau réel de connaissances .
                      Ce même niveau a lui même dégringolé vertigineusement depuis 1980 par exemple , l'année de mon bac . Certes on en a produit des architectes , des ingénieurs de toutes sortes et en toutes options , des medecins à la pelle , des hommes de droit en vrac . Mais pour quel résultat palpable sur l'urbanisme , la santé et la justice ?
                      Il faut que tu saches mon ami , que le produit de l'université de notre pays , n'est efficient qu'à à peine 10 % , pour être généreux .
                      Tout le reste , c'est le standard de l'Algérien qui a "réussi ses études supérieures" ce qui lui ouvre droit à une minable pitance mensuelle et tisse autour de lui une coquille de connaissances affreusement vide .

                      Je te donnerais un simple exemple , mais ô combien révélateur :

                      A Oran et après 42 ans du départ de leurs maîtres d'oeuvre initiaux , beaucoup de regards avaloirs de la ville s'acquittent le plus normalement du monde de leur tache , alors que ceux conçus , suivis et réalisés par des techniciens algériens sont constament embourbés .

                      Rassures toi , on peux tomber sur un beau regard fait par un algérien . :smile: un sur dix !

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                      • #41
                        Moi même j'ai eu mon bac en Algérie et je termine ici mes études en informatique et franchement les études ne sont pas plus difficile qu'en Algérie (mais il faut bosser quand même) au contraire je suis sure que si j'avais eu mon bac ici je l'aurais eu avec une bonne mention vu la manière dont il se déroule ici.
                        En plus, je suis sure aussi que pas mal d'algériens que je connais et qu'ils n'ont pas eu leur bac là bas peuvent l' avoir ici en France

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                        • #42
                          Moi je vis aus Etats-Unis, et je voudrais poursuivre mes etudes ici, vu que je ne me sens pas satisfaites de mon cursus universitaire en Algerie.
                          Mais, je n`arrive pas a faire le pas. J`ai l`impression que comme je n`ai pas recu une bonne base en Algerie, je ne pourrais pas etre au niveau requis. Peut-etre que c`est juste un manque de confiance en soi.
                          NOUS SOMMES TOUS DES PALESTINIENS

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                          • #43
                            Bonjour mene

                            C'est très simple pour toi . il faut que tu fasses partie des 10 % qui peuvent prétendre à ce niveau là .

                            Bonne chance ! :wink:

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                            • #44
                              Le pétrole : une calamité ou un atout?

                              Azul, Salam, Salut à toutes et tous et particulièrement à "mene" et "Blackmore". Bravo pour le clin d'oeil quant aux ressouces "hydrauliques" de ces derniers jours sans oublier que ces précipitations meurtrières n'entraveront en rien la désertification encore accentuée par le déboisement trop rapide et l'assèchement des nappes phréatiques lequel n'est pas seulement du à des causes naturelles mais aussi à une expansion démographique augmentant la demande. Pour en revenir au thème des "hydrocarbures" il est un fait : ils sont là depuis un peu plus de 40 ans pour ce qui concerne leur extraction et en gros pour encore auant d'années dans le meilleur des cas. La réalité peut paraitre déplaisante mais c'est la réalité et il vaut mieux l'affronter en face plutôt que d'exprimer des regrets quant à ce que l'on ne peut pas changer. Ce qu'écrit "mene" quant à une politique de développement durable (souhaitable encore aujourd'ui) il n'est pas du tout certain que l'ont auraient remplacé le pétrole par des idées. L'urgence des années 60 paraissait être d'édifier un Etat assurant la stabilité ce qui à été fait jusqu'à la fin des années 80. Et c'est sans doute avec le mème objectif d'assurer la stabilité garantissant l'approvisionnement de l'Europe en gaz et pétrole (plus les bases militaires d'essais au Sahara) que le gouvernement français du Général de Gaulle a préféré traiter avec la fraction des algériens disposant d'une capacité de maintien de l'ordre, garantissant ainsi les flux d'hydrocarbures vers l'Europe tout en se libérant du boulet financier qu'étaient les départements d'Algérie par rapport à l'héxagone dit métropolitain; accessoirement il n'y avait plus à craindre l'élection de 150 à 200 parlementaires maghrébins et les français pouvaient moderniser leur économie, devenir une puissance atomique et entrer plus facilement dans l'édification de l'Europe. Avec les hydrocarbures le budget de l'Etat algérien n'arrive pas à satisfaire les besoins de la population (et mème s'il y a des "fuites" et des "pertes indues" celà ne change pas fondamentalement le problème) alors qu'en aurait-il été sans les ressources de la rente? Avec quoi aurait pu être financé les équipements d'infrastructure, avec quoi aurait été financé l'énorme saut quantitatif du secteur de l'éducation, avec quoi aurait été financé l'accroissement du secteur hospitalier, etc...etc... Avec quatre décennies de recul, nonobstant les erreurs faites, il parait possible aujourd'hui de faire un bilan avec d'un côté les actifs et de l'autre coté les passifs, d'entirer des enseignements et des conclusions et à partir de là d'élaborer les choix pour le demi-siècle qui est devant nous .....avant que "mene" ne soit satisfait (ou satisfaite? je ne sais pas : éclairez-nous) car il n'y aura plus de réserve d'hydrocarbures, il n'y aura plus assez d'eau et il y aura par contre une population qui aura plus que doublé sur un territoire viable de plus en plus réduit du fait de la désertification d'une part mais aussi de l'urbanisation. alors foin des regrets pour le passé : Que faut-il faire pour l'avenir du peuple algérien. ....C'est avec intérêt que j'attends vos propositions. Maintenant il nous faut des idées...et dès aujourd'hui.

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                              • #45
                                Le pétrole : une calamité ou un atout?

                                Il semblerait que mon post relatif au pétrole soit parti sur le forum "système éducatif en Algérie". Le Webmaster peut'il le transférer au bon endroit? Merci.

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