Bienvenue sur Forum Algérie, la communauté du site algerie-dz.com, votre fenêtre sur l'Algérie et le monde!
Pour avoir un accès total au forum algerie-dz.com, vous devez vous inscrire pour un compte gratuit. En tant que membre du forum, vous pourrez participer aux discussions, communiquer avec les autres membres et rejoindre le Club des Membres.
Si vous rencontrez des difficultés à vous inscrire ou à vous identifier sur Forum Algérie, n'hésitez pas à contacter l'équipe du support algerie-dz.com.
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Comment l’Algérie entre à petits pas en guerre au Mali
La pire erreur pour la France serait de croire que la seule intervention militaire règlera les symptômes d’une maladie née de plusieurs décennies d’incurie politique et économique.
C’est justement cette erreur qui a été commise par la coalition internationale en Afghanistan et on en connaît les résultats..
Voici une opinion qui rejoint une majorité des forumistes .
Abdelaziz Djerad, politologue, à propos de la guerre au Mali
“L’Algérie n’a pas l’intention d’intervenir en dehors de ses frontières”
Par : Hafida Ameyar
L’intervention militaire au Mali, impliquant le déploiement de l’armée française, ne doit pas exclure le recours à “la négociation pour une sortie de crise”. C’est ce qu’a déclaré, hier, le politologue Abdelaziz Djerad sur les ondes de la radio Chaîne III. “Tout conflit n’élimine pas une sortie de crise, l’aspect politique ou l’aspect des négociations”, a expliqué l’invité de la rédaction, qui pense que Paris a dû informer notre pays de son plan d’intervention militaire. Selon lui, l’heure n’est pas à se demander si cette guerre est “bonne ou mauvaise”, d’autant qu’elle ne se pose pas en ces termes, actuellement. “Il fallait, du point de vue du gouvernement malien, faire appel à l’armée française, pour intervenir et bloquer l’offensive d’Al-Qaïda, d’Aqmi et des autres courants terroristes vers le sud du Mali”, a soutenu M. Djerad. Bien que “la préparation de l’offensive militaire française” se soit faite, il y a quelques mois, et même s’il y a eu “un habillage juridique”, à travers la résolution 2085 de l’ONU, qui prévoit “une intervention militaire éventuelle des forces interafricaines sur le sol malien”, “l’élément déclencheur” de cette guerre avant l’heure au Mali est à chercher, d’après le politologue, dans “cette volonté des forces terroristes d’aller vers le Sud (du Mali) et de déstabiliser le gouvernement malien”. Plus encore, ajoutera-t-il, “c’est l’occupation totale du Mali qui intéressent les groupes terroristes”. Abdelaziz Djerad a néanmoins noté que la France a interprété “à sa manière” la résolution onusienne, justifiant son intervention militaire par la mise en avant de l’article 51 de la Charte des Nations unies relatif au droit de légitime défense individuelle ou collective. Il a également rappelé les trois principaux axes de la résolution 2085, politique, humanitaire et sécuritaire, en soulignant que “du point de vue de Paris, cette résolution n’est pas en contradiction avec l’intervention militaire”. L’invité de la Chaîne III est, en outre, revenu sur “deux aspects fondamentaux”, défendus sans cesse par l’Algérie, à savoir la distinction entre les mouvements au nord du Mali qui ont d’ailleurs “certaines revendications légitimes” et l’Aqmi, qui est composée de troupes terroristes qu’“il faut éliminer absolument”. “Il faut que le gouvernement du Mali comprenne que la guerre totale contre les Touareg est une erreur stratégique monumentale qui mettra en cause certainement l’intégrité et la stabilité du Mali”, a annoncé le politologue algérien. Ce dernier n’a pas caché qu’il y a “un risque immense” à faire durer cette guerre, sans omettre de relever l’autre risque, celui de l’incapacité des troupes africaines à contenir les terroristes et à “régler le problème en quelques semaines ou en quelques mois”. Surtout qu’il ne s’agit pas d’une guerre conventionnelle, mais d’une guerre entre des armées et des groupes terroristes disparates pouvant “frapper à n’importe quel moment” et ayant “une bonne connaissance du terrain”. Par ailleurs, l’intervenant a fait part de ses appréhensions, quant aux conséquences nuisibles de la guerre sur l’Algérie et les autres pays de la région, ainsi que sur les risques de représailles de la part des terroristes qui “ont des ramifications un peu partout”, y compris en France et en Europe. “L’Algérie ne va pas intervenir en dehors de ses frontières”, dira M. Djerad, plaidant pour “la sécurisation des frontières” et saluant “l’approche commune et surtout les actions” dégagées dans le cadre tripartite algéro-tuniso-libyen. Plus loin, M. Djerad a invité les autorités du pays à mener “un travail de communication” et les partis politiques à “se mobiliser et (à) constituer un front intérieur” contre cette menace qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets.
H A
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Comme d'habitude tu fais fonctionner ton pois chiche ( s'il fonctionne un tant soit peu)
Revois toutes les info, et tu liras que le mali à envoyé des emissaires avant et pendant l'intervention française .
Iska
Mais ils ont opté pour la France.
Il faut juste une petite cervelle de moineau pour aboutir à cette conclusion.
La presse malienne n'a jamais cessé de fustiger le regime algerien pour son jeu trouble avec les intégristes.
Si ta dictature n'intervient pas alors que le feu menace l'Algerie c'est qu'elle n'en a pas les moyens surtout qu'elle peine depuis 20 ans à juguler chez elle ce terrorisme qu'elle a enfanté et qui se propage chez les pays voisins..
Si ta dictature n'intervient pas alors que le feu menace l'Algerie c'est qu'elle n'en a pas les moyens surtout qu'elle peine depuis 20 ans à juguler chez elle ce terrorisme qu'elle a enfanté et qui se propage chez les pays voisin..
C'est bien ce que je disais, même ton pois chiche est figé .
Entre la presse malienne et les dirigeants maliens , cela fait quand même une difference .
Entre ce que tu postes de ce que dit "Le Matin Dz" , et la réalité il y a une distance terre - mars .
Mais cela est trop compliqué pour toi .
Contente toi de ce que dit sidek .
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Les autorités maliennes ne font tout simplement pas confiance en le régime algérien et optent pour la France..
la réalité est qu’Alger leur a dit non on n'engagera pas de troupes au mali et rappelle moi qui est en Algérie en ce moment même
Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras
Les moineaux, à la hauteur de leur "dotation" affirmeront :
jawzia
Le blocage vient aussi du fait qu'on soit un inconditionnel zélé d'une dictature dont on ne voit jamais les contradictions ( qui rendent effectivement les choses compliquées).
Hier elle est contre toute intervention étrangère ( même africaine avec le CEDEAO) et aujourd'hui elle est pour , mieux elle ouvre son espace aérien à qui ? Aux avions de l'ex colon !
Et ça nous gave de nif et de souveraineté !!!
Lis plutôt ce que les algériens non formatés disent de l'attitude de ta dictature
Intervention étrangère au Mali : A quoi sert donc le CEMOC ,
La diplomatie algérienne a été nulle et sans effet sur l’évolution de la situation au Mali. L’intervention militaire étrangère a lieu, au grand dam de l’Algérie, jusqu’à hier samedi fervent défenseur de la solution politique négociée. Du moins, dans le discours que le ministre des affaires étrangères et d’autres responsables officiels donnaient à consommer à une opinion publique fort désabusée et qui savait qu’il est loin le temps ou la diplomatie algérienne était encore capable de quelques miracles. Dés que les avions de guerre français ont entamé de larguer leurs charges de feu sur les convois terroristes, sonnant l’acte d’engagement d’une guerre au Mali, l’Algérie se ravise dans sa position. C’est Amar Belani, le porte parole du ministère des affaires étrangères qui devait signer l’inattendu revirement. De pays foncièrement opposé à toute intervention militaire étrangère au Mali, l’Algérie apporte sa caution « non équivoque » aux autorités maliennes qui ont sollicité l’aide militaire de la France. Une décision souveraine, a justifié Belani. Si l’appel à l’assistance militaire française est accepté parce que souverain, l’appel des mêmes autorités maliennes à l’intervention des troupes de la cédéao dans le nord du Mali le serait tout autant. Mais s’agissant de la force africaine, l’Algérie y était opposée. Au point d’ailleurs de s’investir totalement dans la voie d’un dialogue plus facile à souhaiter qu’à conduire. Au point aussi de frayer avec les islamistes d’Ansar Dine dont les responsables ont à plusieurs reprises séjourné à Alger, avant de conclure un pacte vite rompu avec le MNLA. Diplomatie sans lendemain. L’Intervention française au Mali mets également à nu l’inefficience du comité d’état major opérationnel conjoint (Cémoc), mécanisme commun au quatre pays du Sahel, Mali, Niger, Mauritanie et Algérie, et dont la vocation est de lutter contre le terrorisme dans la région. Le Cémoc a manqué une franche opportunité de servir. Les autorités maliennes ont jugé plus efficace d’inviter la France à faire le ménage chez-elles que de donner une occasion d’opérabilité au Cémoc. Les évolutions au Mali renseignent sur les limites de la diplomatie spectacle, celle consistant à créer l’illusion d’efficacité par la multiplication des effets d’annonce. L’Algérie le vérifie encore une fois à ses dépens. Une Algérie qui a naïvement pensé avoir réussi à attendrir une France va-t-en-guerre.
Hamid Guerni
Dernière modification par Serpico, 14 janvier 2013, 12h53.
Il faut reconnaitre que le dossier Malien a été très mal géré par la diplomatie Algérienne. Cela démontre le niveau médicore dans lequel baigne notre diplomatie.
La conséquence de l'incompétence et l'immobilisme dans lequel nous a plongé la politique de Boutef, je crains que nous allons le payer très cher, Allah yester.
"If you can't say anything nice, don't say anything at all."
C'est petit de se réjouir des malheurs des autres.
Les pauvres Maliens vont souffrir de cette terrible guerre et toi tu viens te moquer de la position Algérienne.
Ecoutes, aucun pays ne peut tenir tête à ces puissances, quand elles décident quelque chose : ce n'est pas Boutef ou M6 ou je ne sais pas qui qui peut les retenir.
"If you can't say anything nice, don't say anything at all."
Commentaire