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CORRUPTION : Sellal dans la tourmente

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  • #31
    Je ne crois pas au coup d'echec: Fille de Sellal.

    C'est ce qu'on appel: PPE, Personne Politiquement Exposée.
    Une Personne Politiquement Exposée, ou PPE en abrégé, est un terme décrivant une personne exerçant ou ayant exercé une haute fonction publique, ou est intimement associée à une telle personne. Du fait de cette fonction et de l’influence qu’elle peut avoir, on postule qu'il y a un grand risque qu’une PPE soit potentiellement impliquée dans la corruption.

    La désignation « Personne Politiquement Exposée » remonte à l’« Affaire Abacha » qui défraya la chronique de la fin des années 1990. Sani Abacha était un dictateur nigérian qui organisa avec les membres de sa famille et ses proches un réseau de vol massif de fonds publics du Nigéria. Le montant de ce pillage était estimé à plusieurs milliards d’euros entreposés dans des comptes bancaires au Royaume-Uni et en Suisse1.
    En 2001, dans un effort pour récupérer l’argent ainsi volé, le gouvernement nigérian qui succéda au régime d’Abacha ouvrit une enquête judiciaire auprès dans plusieurs pays européens, y compris en Suisse auprès de l’Office fédéral de la police (OFP). Dans le cadre de cette entraide judiciaire diligentée par la Suisse auprès de plus de soixante institutions bancaires, le concept de « Personne Politiquement Exposée » émergea, qui fut finalement inclus dans la Convention de l'ONU contre la corruption de 2003
    Et c'est pour moi trop carré, trop "évident" et trop "à temps" pour être vrai.
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    • #32
      Envoyé par Harrachi78
      ...
      L’Époque Bouteflika n'est donc qu'une continuation, pas une genèse ni un paroxysme.
      ...
      Ce qui ne va pas dans ton analyse, c'est que tu n'as pas tenu compte de toute la période où Boutesrika était ministre des affaires étrangères sous Boumédienne. Tu n'étais probablement pas encore né à cette période mais ce n'est pas une raison de l'occulter pour affirmer que l'époque Boutesrika n'est qu'une continuité du système de corruption.

      A cette époque ( sous Boumédienne ), la corruption était organisée et contrôlée par le sommet de l'état. Elle ne bénéficiait qu'à un nombre restreint de personnes du pouvoir despotique.

      Boutesrika avait mis en place, à l'étranger, une caisse noire alimentée par les frais de chancellerie et des commissions légales de l'ordre de 20% sur tous les grands marchés. Ainsi 20% des emprunts en devises pour financer des grands projets tombaient dans cette caisse noire que gérait le ministre des affaires étrangères . La fortune de Boutesrika est constituée d'une partie de cet argent.

      Depuis la libéralisation du commerce extérieure, le nombre de bénéficiaires s'est agrandi. Les différents secteurs ont été réparti entre clans du pouvoir ( La mémoire collective a retenu que ce sont des généraux qui se sont partagés le commerce extérieur ). Il en est de même des secteurs industriels.

      Pour ce qui concerne le cas de la fille de Sellal, ce que je sais, c'est que beaucoup d'algériens ont été recrutés par des entreprises en contrat avec l'Algérie à la demande d'officiels ou de cadres d'entreprises algériennes qui font partie des délégations contractantes.

      Le problème du recrutement des jeunes du sud en est, peut-être, la conséquence de ces marchandages de nos contractants pour faire recruter leurs proches aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.

      P.
      Dernière modification par Pangeen, 12 mars 2013, 08h55.

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      • #33
        Envoyé par mohoo
        Je me souviens de l'émission de la radio française "quitte ou double"des années 1970.
        L'animateur a posé une question sur le ministre le plus riche d'afrique, la réponse, Abdelaziz Bouteflika!
        Cette émission a été suivie par beaucoup de jeunes algériens de l'époque.
        Je me permets juste de compléter la question par l'adjectif qualificatif " jeune " que tu as omis.

        La question était donc : " Quel est le ministre le plus jeune et le plus riche d'afrique ? "

        Réponse : Abdelaziz Bouteflika!

        P.

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        • #34
          La corruption est inséparable des "fondements" du système. Sans la corruption le régime ne serait pas si "fort" (?) aujourd'hui, un géant aux pieds d'argile.

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          • #35
            Ouais, tel père tel fille.
            Le père ne doit pas être innocent de la situation de sa fille. Certainement pas de hasard.
            J'en connais qui son diplomé et qui essaie de rentrer dans des universités anglaises et qui ne peuvent pas pour raison financière
            Dire que le père n'est pas responsable des actes de sa fille, je ne suis pas d'accord. Elle tire profit du poste de son père.
            OUSTE, du balai, place au honnête gens, et ils y en a beaucoup.

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            • #36
              @harrachi
              J'en connais un petit nombre de leurs enfants (je peux citer 6), et tous ont eu droit au grand coup de pousse qui les propulses dès la fac sur la place de Londres, le plus souvent au frais de la princesse. Pourtant, ils sont rarement plus compétents que d'autres qui n'ont pas pour papa un ministre ou un général.

              J'ignore qui est Sellal, mais je doute qu'il soit moins soucieux du sort de ses rejetons que les autres membres de la nomenklatura. Ils sont tous pareils sur ce sujet, tous, y compris les "honnêtes" d'entre eux !
              SELLAL n'invente rien. Dès la prise en mains de l'Algérie par nos nouveaux colons, la donne était claire. Le socialisme pour le peuple, la vie de château pour les militaires et leurs protégés.Les enfants des égoistes , sous BOUMEDIENE déjà partaient pour des études à l'étranger en bénéficiant de bourses d'état plus pour les fils des futurs généraux de la caisse noire de l'ambassade locale.

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              • #37
                La corruption est inséparable des "fondements" du système. Sans la corruption le régime ne serait pas si "fort" (?) aujourd'hui, un géant aux pieds d'argile.
                Salam Elghifari ..

                Ne banalisons pas .. La terminologie c'est important
                Tu sombres dans le piège des médias en employant le terme corruption
                A ce stade (l'affaire ENIE et la fameuse commission à 200 millions dollars) , il ne s'agit plus de corruption.. mais de détournements de fonds organisés

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