l'université du 8 Mai- 1945, sise au chef-lieu de wilaya, vient d'être le théâtre d'une affaire de cybercriminalité, la première du genre de par sa gravité au plan national.
Une affaire dont a été victime le professeur Hamid Seridi, directeur du laboratoire des sciences et des technologies de l'information et de la communication créé en 2010 et réunissant en son sein une quarantaine de chercheurs aguerris en informatique.
Toutes les données informatiques du directeur Seridi où son emmagasinées des informations traitant de la télésurveillance et de la cryptographie, de nature très sensible et relevant même «de la sécurité de l'Etat» d'après ses dires, ont été en effet piratées par un cyber-énergumène ayant mis en déroute l'ensemble des responsables de l'université de Guelma, paralysant le département d'informatique de cette faculté et son laboratoire de recherches pendant des mois.
Faisant usage de l'adresse e-mail du docteur Seridi qu'il a piratée, le cybercriminel qui n'est autre que H. M., ex-enseignant au département d'informatique traduit en conseil de discipline et muté pour donner des cours à des étudiants en droit en raison de son comportement indélicat, s'est lancé alors dans l'envoi d'une série de messages nuisibles sur internet qu'il a adressés à ses collègues universitaires, au recteur de la faculté de Guelma et même aux responsables de l'université d'Annaba.
Le contenu de ces messages, tels qu'ils sont expliqués par le colonel Guena, traduit l'idée selon laquelle les thèmes de recherche abordés par les universitaires de Guelma ne sont qu'une reproduction de ce qui a été traité ailleurs, notamment au Maroc.
Mieux, H. M. ira même jusqu'à pirater le compte e-mail des chercheurs Fazia Omary (originaire du Maroc) et de Abderrahmane Taghit pour notamment adresser des messages en leur nom sous forme de plainte pour plagiat dont auraient fait l'objet leurs thèmes de recherche.
«Bien entendu, tout cela n'est pas vrai et relève de la pure invention, de l'imaginaire du mis en cause», tiendra à préciser le commandant du groupement de la gendarmerie de Guelma lors d'un point de presse qu'il a animé vendredi, ajoutant que son identification a été rendue possible après que ce dernier était parvenu à adresser un total de 235 messages.
Le conférencier mettra aussi l'accent sur le concours de l'Institut de cybercriminalité de la gendarmerie basé à Bir Mourad Raïs (Alger) ainsi que l'INCC (Institut de criminalistique et de criminologie) relevant de la même institution de sûreté publique dans le traitement de cette affaire.
Celle-ci a semé durant des mois une véritable zizanie au sein de l'université de Guelma. Suite à son interpellation, le mis en cause a été présenté jeudi devant le procureur du tribunal local qui a décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
Selon des sources sûres, les malheurs judiciaires de H. M. ne font que commencer, vu qu'en sus du docteur Seridi, ce sont 37 autres chercheurs de l'université de Guelma qui ont décidé de l'ester en justice.
le temps d'algerie.
Une affaire dont a été victime le professeur Hamid Seridi, directeur du laboratoire des sciences et des technologies de l'information et de la communication créé en 2010 et réunissant en son sein une quarantaine de chercheurs aguerris en informatique.
Toutes les données informatiques du directeur Seridi où son emmagasinées des informations traitant de la télésurveillance et de la cryptographie, de nature très sensible et relevant même «de la sécurité de l'Etat» d'après ses dires, ont été en effet piratées par un cyber-énergumène ayant mis en déroute l'ensemble des responsables de l'université de Guelma, paralysant le département d'informatique de cette faculté et son laboratoire de recherches pendant des mois.
Faisant usage de l'adresse e-mail du docteur Seridi qu'il a piratée, le cybercriminel qui n'est autre que H. M., ex-enseignant au département d'informatique traduit en conseil de discipline et muté pour donner des cours à des étudiants en droit en raison de son comportement indélicat, s'est lancé alors dans l'envoi d'une série de messages nuisibles sur internet qu'il a adressés à ses collègues universitaires, au recteur de la faculté de Guelma et même aux responsables de l'université d'Annaba.
Le contenu de ces messages, tels qu'ils sont expliqués par le colonel Guena, traduit l'idée selon laquelle les thèmes de recherche abordés par les universitaires de Guelma ne sont qu'une reproduction de ce qui a été traité ailleurs, notamment au Maroc.
Mieux, H. M. ira même jusqu'à pirater le compte e-mail des chercheurs Fazia Omary (originaire du Maroc) et de Abderrahmane Taghit pour notamment adresser des messages en leur nom sous forme de plainte pour plagiat dont auraient fait l'objet leurs thèmes de recherche.
«Bien entendu, tout cela n'est pas vrai et relève de la pure invention, de l'imaginaire du mis en cause», tiendra à préciser le commandant du groupement de la gendarmerie de Guelma lors d'un point de presse qu'il a animé vendredi, ajoutant que son identification a été rendue possible après que ce dernier était parvenu à adresser un total de 235 messages.
Le conférencier mettra aussi l'accent sur le concours de l'Institut de cybercriminalité de la gendarmerie basé à Bir Mourad Raïs (Alger) ainsi que l'INCC (Institut de criminalistique et de criminologie) relevant de la même institution de sûreté publique dans le traitement de cette affaire.
Celle-ci a semé durant des mois une véritable zizanie au sein de l'université de Guelma. Suite à son interpellation, le mis en cause a été présenté jeudi devant le procureur du tribunal local qui a décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
Selon des sources sûres, les malheurs judiciaires de H. M. ne font que commencer, vu qu'en sus du docteur Seridi, ce sont 37 autres chercheurs de l'université de Guelma qui ont décidé de l'ester en justice.
le temps d'algerie.
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