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« Les moines de Tibhirine ont été assassinés par le groupe de Djamel Zitouni, fondateur du GIA »

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  • « Les moines de Tibhirine ont été assassinés par le groupe de Djamel Zitouni, fondateur du GIA »

    Écrit par Yanis Koceyla





    Des témoins, des acteurs ainsi que des rescapés parlent de la tragédie. Un documentaire, intitulé Le Martyre des sept moines de Tibhirine, sur l’assassinat des moines trappistes du monastère éponyme, sera diffusé le 23 mai prochain par France 3 à 23h.

    Coréalisé par le journaliste algérien et correspondant du magazine français Marianne, Malik Aït Aoudia, et Séverine Labat, ce film donne la parole aux témoins et aux acteurs de cette tragédie ainsi qu’à des rescapés.
    Le magazine Marianne, dans son édition du 11 au 17 mai 2013, rapporte en exclusivité certains temps forts de ce documentaire. D’abord, le témoignage de Mohamed Benali, gardien du monastère et rescapé de la tuerie dont ont été victimes les sept moines trappistes. « Cette nuit du 26 mars, ils (les terroristes, ndlr) sont entrés avec leur chef qui voulait parler à frère Christian, il portait une barbe rousse et des lunettes… », témoigne celui qui a eu la vie sauve après sa retraite dans un buisson.

    Il affirme avoir menti aux terroristes sur le nombre des présents dans le monastère.
    Larbi Ben Mouloud a partagé la première nuit de captivité des moines trappistes. « Les hommes de Zitouni les avaient conduits dans la pièce à côté, c’était une cache dans le maquis de Gerrouaou… », témoigne-t-il. Les journalistes ont même recueilli les témoignages de terroristes qui étaient très proches du groupe ayant enlevé les moines. Parmi eux, Omar Chikhi, présenté comme l’un des sept fondateurs du GIA (Groupe islamique armé).
    « Djamel Zitouni me disait que les geôliers avaient été influencés par les moines, ils les voyaient prier, ils déposaient leurs armes, alors Zitouni changeait tout le temps les geôliers… ». Hassan Hattab, autre figure du GIA, ancien acolyte de Zitouni avant qu’il ne s’en détache pour créer le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), en 1998, apporte lui aussi son témoignage. « Zitouni m’a appelé et m’a dit : «Je t’informe que j’ai tué les moines ce matin.» Je lui ai répondu : «Dans ce cas, on ne va pas pouvoir continuer à travailler ensemble. Tu as eu peur de tes hommes plus que de Dieu ?’’ », dit-il au micro de Malik Aït Aoudia et Séverine Labat. Ces derniers ont aussi tendu le micro à un dénommé Abou Imen, le dernier geôlier des moines. Celui-ci, qui a assisté à leur décapitation, témoigne que les religieux ont été décapités. « On n’a pas tiré une seule balle, de toute façon on manquait de balles. Ils ont tous été égorgés au couteau. L’un d’eux m’a dit :

    «Tiens égorge !» J’étais pétrifié. Il m’a poussé et l’a égorgé », raconte-t-il.
    A propos des moines, il dit : « Ils avaient froid, on leur donnait de la nourriture avariée. Ils étaient malades, les plus âgés, très malades... » L’ancien garde du corps de Djamel Zitouni a lui aussi témoigné. Il affirme : « Quand on a amené les moines au QG de Zitouni, j’ai assisté aux discussions pour la rédaction du communiqué 43, qui réclamait en échange la libération d’Abdelhak Layada, emprisonné depuis 1993… ». Un autre terroriste, Abou Abderrahmane, donne même les identités des assassins. « Ceux qui les ont égorgés (les moines, ndlr) s’appellent Abou Nouh de La Casbah, Rachid Oukali, Abdelghani de Sidi Moussa, Omar Abou Lhitem de Bouguara, qui était toujours volontaire pour les égorgements. » Certains témoignages ne manquent pas de cruauté. « Ils ont enterré les corps dans les montagnes de Bouguara, et moi j’ai emmené les têtes dans une voiture pour les jeter sur la route... »

    Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, dans la région de Médéa, sont séquestrés pendant deux mois. L’assassinat des moines est annoncé le 21 mai 1996, dans un communiqué attribué au GIA. Les têtes des moines décapités ne sont retrouvées que le 30 mai 1996, non loin du lieu de leur enlèvement.
    Cette affaire a longtemps empoisonné les rapports entre Alger et Paris. Longtemps aussi, l’assassinat des religieux a fait l’objet d’une surenchère politique, notamment du côté français. Alger a toujours nié l’implication de l’Armée nationale populaire dans le rapt et le meurtre des sept moines, comme l’accusent certains milieux politiques et médiatiques hexagonaux.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Alors les "qui tu qui" ne se manifeste pas encore pour démentir, ou le chef qui donne des directives est en rtt?

    Commentaire


    • #3
      Alors les "qui tu qui" ne se manifeste pas encore pour démentir, ou le chef qui donne des directives est en rtt?
      Ce qui s'est produit lors de la décennie noire est loin d'être tout blanc ou tout noir... L'avenir montrera que la vermine islamiste et les salopards de la "houkouma" sont les deux faces de la même médaille!...
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        « Les moines de Tibhirine ont été assassinés par le groupe de Djamel Zitouni, fondateur du GIA »
        et tout est bien qui fini bien !!!
        ouais c'est ça ... et la marmotte met le chocolat dans le papier d'allu

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        • #5
          Je voulais creer un topic à ce sujet , mais je poste l'article de Liberté et je donne rendez-vous à tous les algériens le 23 Mai sur France 3 , et nous le commenterons .



          L’hébdomadaire “Marianne” consacre un dossier spécial au film
          Moines de Tibhirine : un documentaire qui rétablit la vérité



          Par : Djilali BENYOUB




          Après dix ans de flou et de polémiques, un trait de lumière commence à éclairer les contours du drame des moines de Tibhirine.

          Alors que le dossier coince entre les convictions des uns et “leur instrumentalisation politique”, les supputations et les thèses impliquant l’Armée algérienne des autres, c’est un document signé par le réalisateur et correspondant de Marianne à Alger, Malik Aït Ouadia, et sa complice, la réalisatrice Séverine Labat, largement repris par le magazine hebdomadaire Marianne, qui sera diffusé le 23 mai sur France 3, qui a apporté ce nouvel éclairage en faisant appel aux témoins et acteurs de ce drame du 21 mai 1996 dont ont été victimes les sept moines trappistes de Tibhirine. “Le martyre des sept moines de Tibhirine” revient sur ce tragique épisode en s’appuyant sur le témoignage de certains membres du GIA dont des proches lieutenants de Djamel Zitouni, l’“émir” du groupe terroriste.
          Les deux journalistes-réalisateurs ont été à la rencontre de ces personnages qui maintiennent leur version des faits avec force détails sur le déroulement de l’incursion dans le monastère jusqu’à l’exécution au couteau et de sang-froid des sept religieux. Deux rescapés racontent l’enlèvement des moines, Mohamed Benali qui travaillait au monastère et Larbi Ben Mouloud enlevé et emmené avec les otages, le 26 mars 1996. Laïd Chabou, proche de Djamel Zitouni, Omar Chikhi, Fethi Boukabous, garde du corps de Zitouni, mais aussi Hassen Hattab et Benhadjar dont l’exécution des moines sera le principal motif de leur distance avec le GIA. Parce qu’ils contestaient les méthodes et les dérives de Zitouni, ces derniers vont créer chacun son groupe terroriste. Zitouni sera éliminé à son tour par Benhadjar en juillet 1996.
          Le témoignage de l’“émir” de Tablat, Abou Mohamed, apportera la preuve que les moines ont été “décapités” sur ordre de Djamel Zitouni — c’est lui qui a transporté les têtes et les a déposées à Médéa — après l’échec des négociations avec l’émissaire français, Jean-Charles Marchiani, et la rédaction du communiqué 44 dans lequel le GIA revendique leur exécution.
          Les rivalités et l’ego des politiques français ont joué un rôle dans ce drame, note le magazine qui rappelle la désignation de Marchiani, rompu à ce type de négociations et son envoi à Alger, loin des regards du gouvernement Juppé. Lorsque l’information est fuitée dans un journal français, Juppé ordonne la fin de la mission de Marchiani.
          Le contact est rompu avec Zitouni et son émissaire, Mustapha Abdallah, venu remettre la cassette (preuve de vie) à l’ambassade de France à Alger, disparaît dans la nature. Cette rupture est perçue par Zitouni comme un refus définitif de négocier la vie des otages contre la libération de Abdelhak Layada.
          Mais avertit le magazine, “cette fois encore, dix-sept ans après les meurtres, la polémique va faire rage. N’en doutons pas”. Possiblement, mais avec moins d’intensité et loin du camp “qui tue qui” qui a intégré ce dossier dans son arsenal de bataille.


          D B
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Certaions diront qu'elle est payée par la .....DRS


            [QUOTE

            ]

            Par : Djilali BENYOUB



            Dans cet entretien, Séverine Labat revient sur l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibhirine par le GIA. Si les investigations exigeaient du temps et de la patience, le plus important était de rétablir les faits et la vérité sur ce drame en hommage aux moines, mais aussi à la résistance des Algériens contre l’insurrection islamiste dans les années 1990.

            Liberté : D’où est venue l'idée de faire ce film sur un drame qui s'est déroulé il y a dix-sept ans ?

            Séverine Labat : Cela fait des années que Malik Aït Aoudia et moi-même enquêtons sur ce qui, en tant que chercheur, et pour ma part, me semblait être un événement certes tragique, mais également emblématique de la dérive et de la perte de sens du GIA. Au demeurant, même s’il faut conserver en mémoire que ce dont des dizaines de milliers d'Algériennes et d'Algériens qui ont payé le plus lourd tribut à cette dérive sanglante, l'assassinat de ces sept moines qui avaient, comme Christian de Chergé l'a écrit dans son testament spirituel, dédié leur vie à Dieu et à l'Algérie, m'avait interpellé à la fois comme observatrice de la vie politique algérienne et comme individu.

            Ce drame compressait à lui seul tous les ingrédients de l’insurrection islamiste des années 1990 et appelait un examen des plus rigoureux.

            Ne pensez-vous pas que ce travail pourrait rouvrir un dossier mal clos ?

            Au départ lorsque nous avons commencé à enquêter en 1997 chacun de notre côté, avant de le faire ensemble, Malik Aït Aoudia et moi-même, les questions relatives aux responsabilités dans leur enlèvement et dans leur assassinat ne se posaient pas. Ce que nous voulions, c'était raconter leur histoire en se basant uniquement sur des faits. Pour leur rendre hommage, nous souhaitions raconter cette tragédie en étant les plus proches possibles des faits.

            C’est ce que nous avons fait. Notre enquête requerrait du temps dans la mesure où il était difficile d’avoir accès à de nombreux protagonistes véritables du drame. Il nous a fallu pour cela de la patience, certains d'entre eux étant encore au maquis au début de notre enquête, d’autres étant en prison ou non encore identifiables, d'autres encore ayant longtemps refusé de parler. Cette enquête faite, la véritable histoire reconstituée restait à les convaincre de parler ce qui ne fut guère chose aisée. Je crois qu'in fine nous sommes parvenus au résultat le plus objectif qui puisse être. Pour nous, la question des responsabilités judiciaires est secondaire et ne nous concerne pas, c’est celle des juges. Si on a pu aider tant mieux, mais nous n’avons pas fait ce travail pour cela, je le répète, c’était pour rendre hommage à des hommes d’exception qui témoignaient d’une entente possible entre chrétiens et musulmans, entre Algériens et Français.


            En rétablissant la vérité avec les témoignages et aveux d’acteurs du drame, pensez-vous que cela va définitivement enterrer la polémique en France et en Algérie et entre la France et l’Algérie ?

            Si notre travail peut y contribuer tant mieux, mais je n’oublie pas qu'un proverbe algérien dit qu'il n'y a de pire aveugle que celui qui refuse de voir. Autrement dit, vous ne ferez jamais taire ceux qui, pour des desseins différents, veulent à tout prix absoudre les islamistes de leurs crimes. Les passions nées de la guerre d'Indépendance algérienne nous guettent encore...[/QUOTE]
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Assassinat des moines de Tibhirine : "la vérité finit toujours par triompher" (Rezzag-Bara)

              ALGER- Le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezzag-Bara, a rappelé mercredi que "la vérité finit toujours par triompher" en référence aux témoignages d’anciens terroristes qui ont confirmé leur implication directe dans l’assassinat des 7 moines français de Tibhirine (Médéa) en 1996.
              "La vérité finit toujours par triompher. A propos de ce dramatique acte terroriste, des choses ont été dites et des manipulations infâmes ont été faites à l’égard d’institutions algériennes, notamment ses forces de sécurité", a déclaré M. Rezzag-Bara, invité de la Chaîne III de la Radio nationale.

              "Ceci ne fait que rétablir la vérité", a-t-il souligné.

              L’hebdomadaire français Marianne a publié dans son dernier numéro les témoignages exclusifs d’anciens terroristes du GIA (Groupe islamique armé) qui ont confirmé leur implication directe dans l’assassinat le 21 mai 1996, des sept moines français de Tibhirine, deux mois après leur enlèvement au monastère de Notre-Dame-de-l’Atlas durant les années du terrorisme.

              S’appuyant sur un documentaire qui sera diffusé le 23 mai sur la chaîne française France 3, l’hebdomadaire a consacré sa rubrique "Evènement" à cette tragédie, sous le titre "La vérité sur l’assassinat des moines de Tibhirine", signé par Martine Gozlan qui considère que cette vérité est "une vieille bataille, un autre maquis".

              Marianne rappelle alors que les terroristes du GIA ont pourtant revendiqué le crime dans le communiqué 44 de leur bulletin "Al Ansar", mais que "néanmoins, pour dédouaner l’islamisme de sa barbarie, certains ont imputé l’assassinat à une bavure de l’armée algérienne ou à une machination des services secrets".
              aps
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                LES MOINES DE TIBHIRINE La contre-enquête qui dérange

                Par Hassane Zerrouky
                Hormis Marianne, le documentaire réalisé par Malik Aït Ouadia et Séverine Labat, qui sera diffusé le 23 mai à minuit, qui n’est pas une heure de grande écoute, n’a pas été très médiatisé en France. La raison, on s’en doute, est que ce documentaire va à l’encontre de la thèse couramment admise d’un assassinat programmé des moines par un GIA dirigé par Djamal Zitouni, qui était manipulé par les services quand il n’était pas accusé (sans preuve) d’être leur agent. Cette thèse de la manipulation du GIA ou de son infiltration par les services algériens, a prévalu (et prévaut encore) dans les médias français, du moins dans leur quasi-majorité. Quiconque osait développer le contraire était aussitôt catalogué d’agent des services algériens. Didier Contant en avait fait la tragique expérience : poussé au suicide. Pourtant, bien avant la sortie de ce documentaire, l’enlèvement des moines avait été légitimé (et béni) à partir de Londres par les futurs chefs idéologiques d’Al Qaïda, l’Egyptien Mustapha Kamal dit Abou Hmaza, dit le borgne et le Jordano-palestinien Abou Qotada. Ce dernier avait même légitimé religieusement les massacres de civils perpétrés par le GIA. En Algérie, plusieurs chefs islamistes dont Benhadjar, Kartali, Hattab, le futur fondateur du GSPC, n’avaient pas attendu la concorde dite civile et l’amnistie dont ils ont bénéficié début de l’année 2000, pour exprimer leurs désaccords avec Djamel Zitouni. A cette époque, en 1996, le GIA était le théâtre de règlements de comptes internes sanglants entre Djamel Zitouni et ses rivaux au sein du GIA et de l’AIS pour le contrôle de la nébuleuse djihadiste : Mohamed Saïd, le guide spirituel du GIA, qui militait pour la fusion entre l’AIS et le GIA, en fut la principale victime. Zitouni, qui aspirait alors à prendre la tête de toute la mouvance djihadiste algérienne, s’était heurté à la plupart des dirigeants islamistes. En mai 1996, près de 5 mois après l’élection de Liamine Zeroual à la tête de l’Etat, élection qui avait mis fin à l’isolement diplomatique de l’Algérie, saluée par l’ensemble des capitales occidentales et reconnue y compris par Rabah Kébir, le dirigeant de l’instance exécutive du FIS à l’étranger, les autorités algériennes – n’oublions pas que Zeroual était le candidat de l’armée – les militaires, qui détenaient la réalité du pouvoir, n’avaient pas besoin de monter cette affaire des moines pour s’attirer le soutien occidental. D’autant que ce rapt intervenait en plein dialogue national entre Liamine Zeroual et l’ensemble de la classe politique sur le projet de Constitution et l’organisation des élections législatives – les premières après l’interruption du processus électoral de 1992. Et de surcroît, au moment où l’Algérie avait besoin d’argent – n’oublions pas que le FMI lui avait imposé un sévère plan de rigueur. Qui plus est, l’année 1996 est celle du début du déclin militaire de l’islamisme armé. Par conséquent, la thèse d’un rapt organisé par les militaires pour se faire légitimer à l’étranger ne tenait pas la route ! En revanche, cette tragique affaire avait fait énormément de tort à la reconstruction de l’image de l’Algérie sur le plan international. En organisant cet enlèvement, Djamel Zitouni visait deux objectifs : un, torpiller le processus constitutionnel que mettait en œuvre Liamine Zeroual soutenu par les militaires ; deux, se relégitimer au sein de la mouvance islamiste nationale et transnationale en se donnant une stature internationale puisqu’il voulait négocier directement avec le président Chirac. La principale critique sur le traitement de cette affaire des moines de Tibhirine, c’est que les thèses développées sont pratiquement décontex-tualisées. A aucun moment, on ne rappelle le contexte politique dans lequel avait eu lieu cet enlèvement et l’assassinat sauvage des sept religieux. Souvent, c’est la vision policière où tout n’est que manipulation par les services comme si la manipulation ne pouvait être également le fait des islamistes !
                H. Z.
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                Commentaire


                • #9
                  Hormis Marianne, le documentaire réalisé par Malik Aït Ouadia et Séverine Labat, qui sera diffusé le 23 mai à minuit, qui n’est pas une heure de grande écoute, n’a pas été très médiatisé en France. La raison, on s’en doute, est que ce documentaire va à l’encontre de la thèse couramment admise d’un assassinat programmé des moines par un GIA dirigé par Djamal Zitouni, qui était manipulé par les services quand il n’était pas accusé (sans preuve) d’être leur agent. Cette thèse de la manipulation du GIA ou de son infiltration par les services algériens, a prévalu (et prévaut encore) dans les médias français, du moins dans leur quasi-majorité.
                  C'est également mon opinion.
                  France 3 aurait du programmer d'abord le reportage de M.A.O. et S.L. et ensuite le film "des hommes et des dieux"(qui n'est du'une fiction), ou alors à des dates differentes et à la même heure( 20h45).

                  Mais bon nous connaissons l'amour que nous portent certains "Français"
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                  Commentaire


                  • #10
                    Minuit heure française !

                    Un documentaire, intitulé Le Martyre des sept moines de Tibhirine, sur l’assassinat des moines trappistes du monastère éponyme, sera diffusé le 23 mai prochain par France 3 à 23h.
                    Pourquoi pas à 4h du matin entre deux documentaires animaliers ?!!!

                    Commentaire


                    • #11
                      France 3 aurait du programmer d'abord le reportage de M.A.O. et S.L. et ensuite le film "des hommes et des dieux"(qui n'est du'une fiction), ou alors à des dates differentes et à la même heure( 20h45).
                      Au lieu de donner des leçons aux télévisions françaises, vous ferez mieux de vous adresser à l'ENTV pour qu'elle vous programme le documentaire à une heure de grande écoute, modulo l'appel à la prière bien sur !

                      Le président qui se soigne à Paris, le quai d'orsay qui emploi Medelci, les algériens qui demandent une chaîne régionale France 3 Alger ... On marche sur la tête !
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est un fait divers algérien c'est à la télé algérienne que cela devrait être diffusé, bien heureux déjà qu'au moins une chaîne française le diffuse

                        Commentaire


                        • #13
                          Certaions diront qu'elle est payée par la .....DRS

                          iska
                          Qu'est ce que tu en sais ?

                          Le jeu trouble de ce sombre organisme n'est plus à démontrer puisque même ceux qui y ont travaillé le disent..

                          Dernière modification par Serpico, 23 mai 2013, 15h50.

                          Commentaire


                          • #14
                            salam

                            vraiment , honte a nous

                            des disaines de milliers d'algériens tués, et a chaque fois on sort la morts de ces 7 hommes français !!!!!

                            ils ont choisi de rester en algérie, khlasse!!

                            Commentaire


                            • #15
                              Honte à toi plutôt comment on peut dire ça, ils ont choisi d'être des hommes de paix pour soigner et s'occuper de leurs fréres algériens gratuitement, ils n'ont pas choisi d'être égorgés par des ordures

                              Commentaire

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