Les étudiants de l’université de Tamda ont battu le pavé, hier, à travers les artères de la ville de Tizi-Ouzou. Ils réclamaient, à travers cette action, la sécurisation de leur campus universitaire qui est en train, d'après eux, de s’enfoncer de plus en plus dans une atmosphère d’insécurité sans pareille. Avant d’entamer cette marche, prévue pour 10h, les étudiants se sont donnés rendez-vous à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, Hasnaoua, où ils ont tenu un rassemblement, devant la bibliothèque centrale. Ils ont, ensuite, entamé leur marche.
Pendant tout le parcours vers le siège de la wilaya, les protestataires, cartes d’étudiant en mains, criaient à qui veut les entendre "Sécurisez Tamda". "On en a marre de la misère". Sur leur banderole, placée au devant de la file, on pouvait lire" Pour la dignité et le respect des étudiants", ou encore "SOS, l'université algérienne en danger". Dans leur plate-forme de revendications, destinée au wali de la wilaya, les étudiants ont déploré l’insécurité qui règne en ce milieu universitaire. Ils exigent, notamment l'ouverture immédiate du commissariat de police de Tamda et la sécurisation du trajet reliant le campus à la résidence universitaire. Dans la même déclaration, ces protestataires soulignent le manque de transport et demandent son renforcement en bus urbain et suburbains.
Le dernier volet soulevé par les protestataire est celui de la prise en charge sanitaire. Les étudiants réclament, en effet, la dotation du campus et des résidences en ambulances adéquates et d'un service permanent au niveau des infirmerie". Après avoir fait le tour de la ville des Genêts, les étudiants ont terminé leur marche devant le siège de la wilaya où a été tenu un sit-in. Une délégation a été désignée pour transmettre la plate-forme de leur revendication au premier magistrat de la wilaya.
Par la même occasion, les étudiants ont rédigé une lettre ouverte, à travers laquelle ils ont réaffirmé leur revendication tout en exigeant des solutions immédiates, au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur, aux collectivités locales et au directeur général de l’office national des œuvres universitaires.
La Dépêche de kabylie
Pendant tout le parcours vers le siège de la wilaya, les protestataires, cartes d’étudiant en mains, criaient à qui veut les entendre "Sécurisez Tamda". "On en a marre de la misère". Sur leur banderole, placée au devant de la file, on pouvait lire" Pour la dignité et le respect des étudiants", ou encore "SOS, l'université algérienne en danger". Dans leur plate-forme de revendications, destinée au wali de la wilaya, les étudiants ont déploré l’insécurité qui règne en ce milieu universitaire. Ils exigent, notamment l'ouverture immédiate du commissariat de police de Tamda et la sécurisation du trajet reliant le campus à la résidence universitaire. Dans la même déclaration, ces protestataires soulignent le manque de transport et demandent son renforcement en bus urbain et suburbains.
Le dernier volet soulevé par les protestataire est celui de la prise en charge sanitaire. Les étudiants réclament, en effet, la dotation du campus et des résidences en ambulances adéquates et d'un service permanent au niveau des infirmerie". Après avoir fait le tour de la ville des Genêts, les étudiants ont terminé leur marche devant le siège de la wilaya où a été tenu un sit-in. Une délégation a été désignée pour transmettre la plate-forme de leur revendication au premier magistrat de la wilaya.
Par la même occasion, les étudiants ont rédigé une lettre ouverte, à travers laquelle ils ont réaffirmé leur revendication tout en exigeant des solutions immédiates, au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur, aux collectivités locales et au directeur général de l’office national des œuvres universitaires.
La Dépêche de kabylie