Tourisme dans le Sud algérien : le ministre ignore les alertes américaines et françaises
Farouk Djouadi
TSA
Farouk Djouadi
« Les pistes touristiques du Tassili et du Hoggar sont ouvertes et il n’y a aucun site prohibé », a affirmé, ce jeudi 26 septembre à Alger, Mohamed Lamine Hadj-Saïd, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, dans une déclaration à TSA.
Les alertes diffusées récemment par le Département d’Etat américain et le Quai d’Orsay français, invitant leurs ressortissants à ne pas se rendre dans le sud algérien, ne semblent aucunement inquiéter le nouveau ministre du Tourisme.
« Nous voulons monter des produits touristiques adressés à nos concitoyens à destination du sud et à ce titre nous n’avons pas besoin des avis des uns et des autres », a affirmé M. Hadj-Saïd à propos des avertissements américains et français. Il a rappelé en ce sens que la stratégie touristique adoptée par le gouvernement algérien « est tournée vers le tourisme domestique ».
Le département du Tourisme s’attèle à adopter une stratégie de communication « efficace et percutante pour dire que l’Algérie est un pays sécurisé et stable », a encore indiqué le ministre, en marge de la signature d’un accord de partenariat entre le groupe Bali (promotion immobilière) et la chaine hôtelière internationale Carlson Rezidor.
« Il ne faut pas faire une fixation sur le Hoggar et le Tassili »
Pour Mohamed Lamine Hadj-Saïd, « il ne faut pas faire une fixation sur le Hoggar et le Tassili N’Ajjer » situés à la frontière avec le Mali et la Libye, deux pays qui connaissent depuis 2011 de sérieux problèmes de sécurité. « Le Sahara algérien est tellement immense que nous avons la latitude de proposer des produits infinis », dit-il en invitant les agences de voyages « à développer de nouveaux produits touristiques au lieu de se contenter des produits créés dans les années 1970 ».
La saison touristique saharienne s’ouvre généralement à partir du mois d’octobre pour se clôturer à la fin du mois d’avril. Le nombre de touristes étrangers qui visitent le Sud algérien, notamment les régions de Djanet et de Tamanrasset, est passé d’environ 30 000 durant les années 2007/2008 à quelques centaines seulement ces deux dernières années. Ce repli, dû à la situation sécuritaire prévalant dans la région du Sahel et dans le Sud algérien, a porté un coup dur à l’activité des agences de voyages du Grand Sud.
Les alertes diffusées récemment par le Département d’Etat américain et le Quai d’Orsay français, invitant leurs ressortissants à ne pas se rendre dans le sud algérien, ne semblent aucunement inquiéter le nouveau ministre du Tourisme.
« Nous voulons monter des produits touristiques adressés à nos concitoyens à destination du sud et à ce titre nous n’avons pas besoin des avis des uns et des autres », a affirmé M. Hadj-Saïd à propos des avertissements américains et français. Il a rappelé en ce sens que la stratégie touristique adoptée par le gouvernement algérien « est tournée vers le tourisme domestique ».
Le département du Tourisme s’attèle à adopter une stratégie de communication « efficace et percutante pour dire que l’Algérie est un pays sécurisé et stable », a encore indiqué le ministre, en marge de la signature d’un accord de partenariat entre le groupe Bali (promotion immobilière) et la chaine hôtelière internationale Carlson Rezidor.
« Il ne faut pas faire une fixation sur le Hoggar et le Tassili »
Pour Mohamed Lamine Hadj-Saïd, « il ne faut pas faire une fixation sur le Hoggar et le Tassili N’Ajjer » situés à la frontière avec le Mali et la Libye, deux pays qui connaissent depuis 2011 de sérieux problèmes de sécurité. « Le Sahara algérien est tellement immense que nous avons la latitude de proposer des produits infinis », dit-il en invitant les agences de voyages « à développer de nouveaux produits touristiques au lieu de se contenter des produits créés dans les années 1970 ».
La saison touristique saharienne s’ouvre généralement à partir du mois d’octobre pour se clôturer à la fin du mois d’avril. Le nombre de touristes étrangers qui visitent le Sud algérien, notamment les régions de Djanet et de Tamanrasset, est passé d’environ 30 000 durant les années 2007/2008 à quelques centaines seulement ces deux dernières années. Ce repli, dû à la situation sécuritaire prévalant dans la région du Sahel et dans le Sud algérien, a porté un coup dur à l’activité des agences de voyages du Grand Sud.
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