Châtiments corporel» ; roués de coups, traînés, étranglés jusqu’à suffocation. Cela se passe à l’université de Constantine suite à une tentative de suicide collectif d’un groupe de licenciés en droit. Fort heureusement, la terrible tentative de ces étudiants, privés de passage au cycle supérieur a fini par être avortée. Mais si ces malheureux ont frôlé le pire, ils n’étaient pas encore près de voir la fin de leur peine. Indifférente à leur appel de détresse, l’université de Constantine 1 a décidé de sévir par la répression féroce. En somme, un véritable scandale. Sur le toit d’où ils voulaient se jeter, ces étudiants livrent pour El Watan étudiant leurs sentiments quant à la violence dont ils ont été victimes.

Lundi, 25 novembre, par un matin sombre et glacial un jeune étudiant en droit, empêché d’accéder au master, cède au désespoir. Il tire une chaise, saute dessus et enjambe la fenêtre. «Ils auront ma mort sur la conscience «avait clamé le suicidaire à ses copains. Le jeune homme, passé sur le toit de la faculté de droit de Constantine, se dirige vers le rebord, sur le coup un deuxième étudiant le rejoint puis un troisième, non point dans le but de l’en dissuader mais bien résolu à «partager son sort» .c’est alors que la dizaine de protestataires, réunis dans cette classe dont on leur interdit désormais l’accès, prise par un fort sentiment de «solidarité» se donne le «courage «de passer à l’acte .le suicide collectif se met en cours ,un sinistre cortège d’étudiants et d’étudiantes désespérés se résigne à quitter la fac « par le toit ». « c’est vrai qu’une fois sur le toit nous étions tous envahis par une puissante poussée d’adrénaline » se rappelle Iméne «mais vite nous nous somme résolu à calmer le plus désespéré d’entre nous, les garçons l’ont retenu in extremis ,et c’est difficilement qu’en a pu l’immobilisé de force «raconte la jeune fille .
Sous le toit ,une foule d’étudiants se rassemble et regarde ébahit la terrible scène ;les uns ,à coups de cris,leur demande d’être raisonnable quand d’autres filment la scène avec leur portables avec inquiétude ; la séquence se retrouve de sitôt sur les réseaux sociaux (toujours visible sur facebook et youtube).Et c’est aussi rapidement que la nouvelle fera le tour de Constantine, jetant la consternation sur la ville et provoquant l’horreur des parents. «Notre ami a faillit y passer, il a succombé à une grave dépression, et il menace toujours de revenir s’immoler devant le bureau du doyen. Nous sommes très inquiets pour lui, nous espérons qu’il se porte mieux et qu’il soit revenu à de meilleurs sentiments «nous confie un étudiant participant au sit in «la portée symbolique du geste que nous avons commis aurait du suffire pour interpeller les responsable sur l’arbitraire que nous subissons, mais bon sang! Leur faut il mort d’homme?»S’exclame révoltée Samia.
Abdeldjalil qui faisait partie des contestataire qui avaient mené un mouvement de protestation le mois dernier a finit par être admis dans un quota que le recteur a rajouté pour faire baisser la pression «Je suis admis au master mais paradoxalement je fais partie des étudiants que le doyen a esté en justice suite au mouvement de protestation. C’est par un procédé narquois que le doyen nous a manipulés .il nous avait demandé de former un groupe de négociateurs pour représenter les contestataires, mais la liste des délégués dument établis et signée par nos soins .était le fameux document le doyen espérait pour nous désigner à la justice comme les fauteurs de troubles qui secouent la faculté depuis le début de l’année.
Notre sacré doyen rompu aux pratiques vicieuses de la justice nous a embobinés une seconde fois le jour du procès devants la cour administrative, car la veille il nous a contactés pour nous faire croire qu’il avait annulé les poursuites et nous inviter à dialoguer dans son bureau. Le lendemain il nous a posé un lapin, c’était en effet une ruse pour que nous soyons jugés par contumace. Hélas c’est ce genre de pratiques honteuses qu’on apprend aux futurs avocats magistrat dans la faculté de droit algérienne ».
Nous avons vainement tenté de rencontrer le doyen, mais son secrétaire générale nous a fais savoir qu’il était « en mission ».les responsables que nous avons pu interroger nous ont évoqué le manque d’encadrement qui ne permettait pas de prendre en charge un plus grand nombre d’étudiants. Une enseignante nous a invoqué «le nivaux médiocres» des recalés «de notre temps pour pouvoir prétendre au titre de magistère il fallait être des plus brillants sur 1000 inscrit on ne prenait qu’une dizaine. Mais désormais avec des moyennes de 8 sur 20 tous le monde veux devenir docteur »s’indigne-elle.
A ces accusation les étudiants se défendent et conteste le manque de transparence dans le système de contrôle des connaissances «vu le grand nombre de copies les enseignants donne des notes par défaut, souvent très basse et sanctionnent les étudiants les plus brillants »dénonce aicha »nous n’avons ni le droit de revoir notre copie ni la possibilité de comparé a un corrigé type. Les enfants des magistrats et des notables sont toujours en tète de liste mais nous n’avons pas les preuves matérielle pour les confondre. Éprouvez nous par concours comme avant et nous verrons qui sont les plus médiocres »défie Ranida licenciée en droit et journaliste dans la presse locale.
«Mais quelle justice peut on obtenir, le doyen nous a bien dit «je suis la loi »ce n’est pas toi qui pourras contester le fait que sa fille soit en tète de liste » lui répond un de ses camarades»Pourquoi pas, vous vous souvenez tous du scandale de la fille de l’ancien doyen, il a finit par quitter et envoyé sa fille étudier à l’étranger »dira un autre étudiant. « Nous somme désespérés et déçus par la déliquescence du droit dans notre pays ce n’est plus le mérite mais la corruption qui donne droit au diplômes et aux poste d’emplois » dit Affligée une autre fille « que pourra on espérer d’une nouvelle génération de magistrat faussaires et rompus aux pratiques clientélistes par leurs géniteurs » s’exclame Iméne, dépitée, avant de se ressaisir pour ne pas démotiver ses copines.
Ces dernières un tant plus timides sont encore traumatisée par ce qu’elles ont vécus ces derniers jours, certaines ont encore le corps endolori suites aux coups qu’elles ont reçut par les agents de sécurités qui les ont violenté la semaine dernièrement, le lendemain de la tentative de suicide, devant la tour centrale. Contrairement à Iméne, qui avec d’autres s’est fait établir un certificat médical suite à l’agression. des filles ont préférés se garder d’exposer les marques sur leurs corps à un médecin légiste.
Imène : Nous avions rendez-vous avec le responsable de scolarité de la fac centrale, c’était le monsieur avec lequel nous avions négocié pour quitter le toit. Ce jour-là, il nous avait promis de trouver une solution pour notre problème, cela nous avait rassurés, mais mardi matin, nous nous sommes retrouvés bloqués devant la porte de la grande tour par les agents de sécurité, qui visiblement étaient briefés au préalable. Le chef de sécurité savait bien que nous avions un rendez-vous officiel avec le responsable, mais il nous a sèchement invités à quitter le lieu ; très vite, le ton est monté et c’est à des vociférations insultantes que nous avons eu affaire. Dans la confusion, les agents se mettent à nous admonester et nous repousser, les filles étaient violemment molestées, quant aux garçons qui ont tenté de leur venir en aide, ils ont été pris à partie par les agents dont un membre brandissait une bombe lacrymogène. Nous avons été roués de coups, mes copines ont des bleus partout, et moi-même je m’en suis sorti avec une fracture du doigt. Nous n’avons dû notre salut que grâce à l’intervention d’autres étudiants de passage qui nous ont bravement arrachés à nos agresseurs.»
Abdeljalil : j’étais présent aux côtés de mes camarades le jour de l’agression, croyant à une réelle volonté de dialogue de la part des responsables. Selon des personnes proches du rectorat, le recteur, furieux, avait lancé ce jour-là une véritable opération choc, simultanément à la fac d’architecture, celle de la nouvelle ville où des étudiants ont été malmenés. Mais la plus violente répression s’est abattue sur nous, car nous avons osé nous rassembler sous sa grande tour. Deux agents s’en sont pris à moi et l’un d’eux m’a pris par derrière et me serrait le cache-nez que je portais jusqu’à étranglement, je n’arrivais plus à respirer et soudain tout devenait confus, le silence, puis le trou noir, j’étais tombé dans les pommes. Un de mes camarades m’avait dit que même une fois évanoui, les agents m’ont encore donné deux coups de pied en m’invitant à déguerpir, je porte encore des traces de coups et je me suis fait établir un certificat chez le médecin légiste. Nous ne renoncerons jamais à nos droits. C’est cela ce qu’on est supposé apprendre dans cette faculté.»
Mohamed Staïfi- El Watan

Lundi, 25 novembre, par un matin sombre et glacial un jeune étudiant en droit, empêché d’accéder au master, cède au désespoir. Il tire une chaise, saute dessus et enjambe la fenêtre. «Ils auront ma mort sur la conscience «avait clamé le suicidaire à ses copains. Le jeune homme, passé sur le toit de la faculté de droit de Constantine, se dirige vers le rebord, sur le coup un deuxième étudiant le rejoint puis un troisième, non point dans le but de l’en dissuader mais bien résolu à «partager son sort» .c’est alors que la dizaine de protestataires, réunis dans cette classe dont on leur interdit désormais l’accès, prise par un fort sentiment de «solidarité» se donne le «courage «de passer à l’acte .le suicide collectif se met en cours ,un sinistre cortège d’étudiants et d’étudiantes désespérés se résigne à quitter la fac « par le toit ». « c’est vrai qu’une fois sur le toit nous étions tous envahis par une puissante poussée d’adrénaline » se rappelle Iméne «mais vite nous nous somme résolu à calmer le plus désespéré d’entre nous, les garçons l’ont retenu in extremis ,et c’est difficilement qu’en a pu l’immobilisé de force «raconte la jeune fille .
Sous le toit ,une foule d’étudiants se rassemble et regarde ébahit la terrible scène ;les uns ,à coups de cris,leur demande d’être raisonnable quand d’autres filment la scène avec leur portables avec inquiétude ; la séquence se retrouve de sitôt sur les réseaux sociaux (toujours visible sur facebook et youtube).Et c’est aussi rapidement que la nouvelle fera le tour de Constantine, jetant la consternation sur la ville et provoquant l’horreur des parents. «Notre ami a faillit y passer, il a succombé à une grave dépression, et il menace toujours de revenir s’immoler devant le bureau du doyen. Nous sommes très inquiets pour lui, nous espérons qu’il se porte mieux et qu’il soit revenu à de meilleurs sentiments «nous confie un étudiant participant au sit in «la portée symbolique du geste que nous avons commis aurait du suffire pour interpeller les responsable sur l’arbitraire que nous subissons, mais bon sang! Leur faut il mort d’homme?»S’exclame révoltée Samia.
Abdeldjalil qui faisait partie des contestataire qui avaient mené un mouvement de protestation le mois dernier a finit par être admis dans un quota que le recteur a rajouté pour faire baisser la pression «Je suis admis au master mais paradoxalement je fais partie des étudiants que le doyen a esté en justice suite au mouvement de protestation. C’est par un procédé narquois que le doyen nous a manipulés .il nous avait demandé de former un groupe de négociateurs pour représenter les contestataires, mais la liste des délégués dument établis et signée par nos soins .était le fameux document le doyen espérait pour nous désigner à la justice comme les fauteurs de troubles qui secouent la faculté depuis le début de l’année.
Notre sacré doyen rompu aux pratiques vicieuses de la justice nous a embobinés une seconde fois le jour du procès devants la cour administrative, car la veille il nous a contactés pour nous faire croire qu’il avait annulé les poursuites et nous inviter à dialoguer dans son bureau. Le lendemain il nous a posé un lapin, c’était en effet une ruse pour que nous soyons jugés par contumace. Hélas c’est ce genre de pratiques honteuses qu’on apprend aux futurs avocats magistrat dans la faculté de droit algérienne ».
Nous avons vainement tenté de rencontrer le doyen, mais son secrétaire générale nous a fais savoir qu’il était « en mission ».les responsables que nous avons pu interroger nous ont évoqué le manque d’encadrement qui ne permettait pas de prendre en charge un plus grand nombre d’étudiants. Une enseignante nous a invoqué «le nivaux médiocres» des recalés «de notre temps pour pouvoir prétendre au titre de magistère il fallait être des plus brillants sur 1000 inscrit on ne prenait qu’une dizaine. Mais désormais avec des moyennes de 8 sur 20 tous le monde veux devenir docteur »s’indigne-elle.
A ces accusation les étudiants se défendent et conteste le manque de transparence dans le système de contrôle des connaissances «vu le grand nombre de copies les enseignants donne des notes par défaut, souvent très basse et sanctionnent les étudiants les plus brillants »dénonce aicha »nous n’avons ni le droit de revoir notre copie ni la possibilité de comparé a un corrigé type. Les enfants des magistrats et des notables sont toujours en tète de liste mais nous n’avons pas les preuves matérielle pour les confondre. Éprouvez nous par concours comme avant et nous verrons qui sont les plus médiocres »défie Ranida licenciée en droit et journaliste dans la presse locale.
«Mais quelle justice peut on obtenir, le doyen nous a bien dit «je suis la loi »ce n’est pas toi qui pourras contester le fait que sa fille soit en tète de liste » lui répond un de ses camarades»Pourquoi pas, vous vous souvenez tous du scandale de la fille de l’ancien doyen, il a finit par quitter et envoyé sa fille étudier à l’étranger »dira un autre étudiant. « Nous somme désespérés et déçus par la déliquescence du droit dans notre pays ce n’est plus le mérite mais la corruption qui donne droit au diplômes et aux poste d’emplois » dit Affligée une autre fille « que pourra on espérer d’une nouvelle génération de magistrat faussaires et rompus aux pratiques clientélistes par leurs géniteurs » s’exclame Iméne, dépitée, avant de se ressaisir pour ne pas démotiver ses copines.
Ces dernières un tant plus timides sont encore traumatisée par ce qu’elles ont vécus ces derniers jours, certaines ont encore le corps endolori suites aux coups qu’elles ont reçut par les agents de sécurités qui les ont violenté la semaine dernièrement, le lendemain de la tentative de suicide, devant la tour centrale. Contrairement à Iméne, qui avec d’autres s’est fait établir un certificat médical suite à l’agression. des filles ont préférés se garder d’exposer les marques sur leurs corps à un médecin légiste.
Imène : Nous avions rendez-vous avec le responsable de scolarité de la fac centrale, c’était le monsieur avec lequel nous avions négocié pour quitter le toit. Ce jour-là, il nous avait promis de trouver une solution pour notre problème, cela nous avait rassurés, mais mardi matin, nous nous sommes retrouvés bloqués devant la porte de la grande tour par les agents de sécurité, qui visiblement étaient briefés au préalable. Le chef de sécurité savait bien que nous avions un rendez-vous officiel avec le responsable, mais il nous a sèchement invités à quitter le lieu ; très vite, le ton est monté et c’est à des vociférations insultantes que nous avons eu affaire. Dans la confusion, les agents se mettent à nous admonester et nous repousser, les filles étaient violemment molestées, quant aux garçons qui ont tenté de leur venir en aide, ils ont été pris à partie par les agents dont un membre brandissait une bombe lacrymogène. Nous avons été roués de coups, mes copines ont des bleus partout, et moi-même je m’en suis sorti avec une fracture du doigt. Nous n’avons dû notre salut que grâce à l’intervention d’autres étudiants de passage qui nous ont bravement arrachés à nos agresseurs.»
Abdeljalil : j’étais présent aux côtés de mes camarades le jour de l’agression, croyant à une réelle volonté de dialogue de la part des responsables. Selon des personnes proches du rectorat, le recteur, furieux, avait lancé ce jour-là une véritable opération choc, simultanément à la fac d’architecture, celle de la nouvelle ville où des étudiants ont été malmenés. Mais la plus violente répression s’est abattue sur nous, car nous avons osé nous rassembler sous sa grande tour. Deux agents s’en sont pris à moi et l’un d’eux m’a pris par derrière et me serrait le cache-nez que je portais jusqu’à étranglement, je n’arrivais plus à respirer et soudain tout devenait confus, le silence, puis le trou noir, j’étais tombé dans les pommes. Un de mes camarades m’avait dit que même une fois évanoui, les agents m’ont encore donné deux coups de pied en m’invitant à déguerpir, je porte encore des traces de coups et je me suis fait établir un certificat chez le médecin légiste. Nous ne renoncerons jamais à nos droits. C’est cela ce qu’on est supposé apprendre dans cette faculté.»
Mohamed Staïfi- El Watan