L'affaire Khalifa va peut être voir une issue judiciaire à la mesure des dégats incommensurables que cette escroquerie a généré à l'économie nationale, son secteur financier, et l'entreprenariat d'une manière générale.
Abdelmoumen Khalifa, né à Ouejda en 1966, fils d'un ancien du MALG, proche compagnon de Boussouf, Laroussi Khalifa, ancien ministre de l'energie de Benbella jusqu'en 1963, puis patron de Air Algérie jusqu'en 1967, fut arrêté par Houari Boumediene en 1967 pour une prétendue participation au coup d'état raté de Zbiri contre Houari Boumediene. C'est dans ce milieux familial très politisé, ayant connu la gloire, puis la déchéance, comme son père, que cet enfant ainé a hérité. De formation de pharmacien, à partir d'une officine à Cheraga, il se lance dans "l'industrie pharmaceutique" dans les années 90 et y aiguise ses premières armes d'entrepreneur. En 1998, il obtient l'agrément pour rien d'autre qu'une banque et une compagnie aérienne, avec des soutiens politiques de poids, puisqu'il arrive en quelques mois à lancer une banque privée, avec certains dépots très importants de sociétés publiques, et notamment de la CNR, rien que ça. Certaints affirment que la signature de ce transfert de fonds a été opérée par le chef du gouvernement de l'époque, Ahmed Ouyahia, quelques jours avant son remplacement par Smail Hamdani le 15 décembre 1998, pour organiser les élections présidentielles du 15 avril 1999.
A partir de ces dépots, Abdelmoumen Khalifa a développé sa compagnie aérienne, avec le concours d'anciens cadres d'Air Algérie, pour en faire en quelques mois une compagnie aérienne avec une flotte moderne, en leasing, pouvant couvrir des destinations que même Air Algérie n'a osé couvrir. Cette recette, faire fructifier l'argent publique à travers des dépots très largement rémunérés, s'est démultiplié, et il fallait pour que ça réussisse le concours de puissants parrains politiques, qui lui ont permis de se lancer, et puis lui ont permis une couverture politique afin d'acheter les services de tout le gratin algérois, allant des DG d'entreprises, fils de très hauts gradés, fils de la nomenclatura de toute sorte, et même le frère du président qui fut pour un temps avocat du groupe Khalifa, qui ont tous pu goûter à la success story fulgurante algérienne.
Qu'en est-il des fondamentaux de cet empire. Khalifa soutient que ses entreprises étaient viables et qu'ils ont été abusement démentelées en 2003. Qu'en est il réellement. Au dela d'une négligeance, certains diront complaisance de la BCA vis-à-vis d'un établissement bancaire, qui n'a jamais déposé de bilan en 4 ans d'exercice, ce système était basé sur une manne financière innepuisable que constituait la banque Khalifa, alimenté par la complaisance de DAF et de DG d'entreprises publiques, qui au dela de toute gestion prudentielle, pire, d'aucune comptabilité, achetait en nom de la société X ou Y tout ce qu'il considérait comme participant à l'essort de son aventure entrepreneriale. Comme un système aussi fou a pu perdurer aussi longtemps? Quelles sont les responsabilités politiques qui ont permis à un système de corruption généralisé de perdurer et de se développer? qu'est ce qui a enreillé cette machine infenale?
Beaucoup de théories existent sur cette fin de réve de Khalifa. La plupart de ces théories sont éminement politiques. Il y a ceux qui considèrent que l'ambition de Khalifa devenait démesurée, et qu'il avait initié des manoeuvres aériennes avec les forces royales britaniques qui ont alerté les plus hautes autorités politiques sur les dangers de l'ambition démesurée de ce golden boy, ayant probablement une revenche à prendre sur l'histoire. D'autres affirment que c'est le président, qui a la première fois à partir d'une visite à un aéroport à l'est du pays, demandé au groupe Khalifa d'honnorer l'ensembles des obligations contractuelles vis-à-vis des aéroports, ce qui a tellement effrayé ce golden boy, qu'il a le lendemain matin, à la première heure, pris un vol pour Paris, pour mieux analyser le discours présidentiel, et faire valoir ses couvertures politiques. D'autres affirment que l'erreur fatale de cet aventurier fut d'avoir mis tout ses moyens au service du candidat de ses mentors, Ali Benflis, des mentors qui commençaient à considérer Bouteflika trop bouillonant pour la bonne marche de leurs affaires, et qui ont tout investit pour la victoire de Ali Benflis à l'élection présidentielle de 2004, enfin d'autre parleront du rôle de Chirac et des services français...
La vérité, peut être qu'on la saura bientôt, dans le futur procès qui s'annonce bouillonant en Algérie, avec la présence du premier accusé, peut être pas... Ce dossier est tellement lourds politiquement, qu'il sera vraissemblablement aussi utilisé par certains pour désigner les mêmes bouc émissaires d'un système politique, profondément corrompu et corrupteur, et qui veut s'acheter une certaine virginité en focalisant sur X ou Y...
Abdelmoumen Khalifa, né à Ouejda en 1966, fils d'un ancien du MALG, proche compagnon de Boussouf, Laroussi Khalifa, ancien ministre de l'energie de Benbella jusqu'en 1963, puis patron de Air Algérie jusqu'en 1967, fut arrêté par Houari Boumediene en 1967 pour une prétendue participation au coup d'état raté de Zbiri contre Houari Boumediene. C'est dans ce milieux familial très politisé, ayant connu la gloire, puis la déchéance, comme son père, que cet enfant ainé a hérité. De formation de pharmacien, à partir d'une officine à Cheraga, il se lance dans "l'industrie pharmaceutique" dans les années 90 et y aiguise ses premières armes d'entrepreneur. En 1998, il obtient l'agrément pour rien d'autre qu'une banque et une compagnie aérienne, avec des soutiens politiques de poids, puisqu'il arrive en quelques mois à lancer une banque privée, avec certains dépots très importants de sociétés publiques, et notamment de la CNR, rien que ça. Certaints affirment que la signature de ce transfert de fonds a été opérée par le chef du gouvernement de l'époque, Ahmed Ouyahia, quelques jours avant son remplacement par Smail Hamdani le 15 décembre 1998, pour organiser les élections présidentielles du 15 avril 1999.
A partir de ces dépots, Abdelmoumen Khalifa a développé sa compagnie aérienne, avec le concours d'anciens cadres d'Air Algérie, pour en faire en quelques mois une compagnie aérienne avec une flotte moderne, en leasing, pouvant couvrir des destinations que même Air Algérie n'a osé couvrir. Cette recette, faire fructifier l'argent publique à travers des dépots très largement rémunérés, s'est démultiplié, et il fallait pour que ça réussisse le concours de puissants parrains politiques, qui lui ont permis de se lancer, et puis lui ont permis une couverture politique afin d'acheter les services de tout le gratin algérois, allant des DG d'entreprises, fils de très hauts gradés, fils de la nomenclatura de toute sorte, et même le frère du président qui fut pour un temps avocat du groupe Khalifa, qui ont tous pu goûter à la success story fulgurante algérienne.
Qu'en est-il des fondamentaux de cet empire. Khalifa soutient que ses entreprises étaient viables et qu'ils ont été abusement démentelées en 2003. Qu'en est il réellement. Au dela d'une négligeance, certains diront complaisance de la BCA vis-à-vis d'un établissement bancaire, qui n'a jamais déposé de bilan en 4 ans d'exercice, ce système était basé sur une manne financière innepuisable que constituait la banque Khalifa, alimenté par la complaisance de DAF et de DG d'entreprises publiques, qui au dela de toute gestion prudentielle, pire, d'aucune comptabilité, achetait en nom de la société X ou Y tout ce qu'il considérait comme participant à l'essort de son aventure entrepreneriale. Comme un système aussi fou a pu perdurer aussi longtemps? Quelles sont les responsabilités politiques qui ont permis à un système de corruption généralisé de perdurer et de se développer? qu'est ce qui a enreillé cette machine infenale?
Beaucoup de théories existent sur cette fin de réve de Khalifa. La plupart de ces théories sont éminement politiques. Il y a ceux qui considèrent que l'ambition de Khalifa devenait démesurée, et qu'il avait initié des manoeuvres aériennes avec les forces royales britaniques qui ont alerté les plus hautes autorités politiques sur les dangers de l'ambition démesurée de ce golden boy, ayant probablement une revenche à prendre sur l'histoire. D'autres affirment que c'est le président, qui a la première fois à partir d'une visite à un aéroport à l'est du pays, demandé au groupe Khalifa d'honnorer l'ensembles des obligations contractuelles vis-à-vis des aéroports, ce qui a tellement effrayé ce golden boy, qu'il a le lendemain matin, à la première heure, pris un vol pour Paris, pour mieux analyser le discours présidentiel, et faire valoir ses couvertures politiques. D'autres affirment que l'erreur fatale de cet aventurier fut d'avoir mis tout ses moyens au service du candidat de ses mentors, Ali Benflis, des mentors qui commençaient à considérer Bouteflika trop bouillonant pour la bonne marche de leurs affaires, et qui ont tout investit pour la victoire de Ali Benflis à l'élection présidentielle de 2004, enfin d'autre parleront du rôle de Chirac et des services français...
La vérité, peut être qu'on la saura bientôt, dans le futur procès qui s'annonce bouillonant en Algérie, avec la présence du premier accusé, peut être pas... Ce dossier est tellement lourds politiquement, qu'il sera vraissemblablement aussi utilisé par certains pour désigner les mêmes bouc émissaires d'un système politique, profondément corrompu et corrupteur, et qui veut s'acheter une certaine virginité en focalisant sur X ou Y...
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