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Ghardaïa replonge dans la violence

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  • Ghardaïa replonge dans la violence

    Les affrontements, déclenchés depuis trois jours, se sont aggravés hier lorsque des groupes de jeunes ont saccagé et pillé des commerces et brûlé des véhicules dans plusieurs quartiers, alors que la ville est quadrillée par la police.


    Ghardaïa est de nouveau plongée dans le pourrissement et la ville semble se transformer en un brasier que rien ne peut éteindre.
    En proie à une violence récurrente, le centre-ville de Ghardaïa a connu, hier, une nouvelle journée d’affrontements et de violence causant une dizaine de blessés. Plusieurs magasins ont été incendiés par des groupes de jeunes cagoulés, ont constaté des témoins joints par téléphone.
    La ville est soumise à un «état de guerre et les populations sont terrorisées», selon un habitant de la ville. Les affrontements déclenchés depuis trois jours sont allés crescendo, hier, lorsque des groupes de jeunes ont saccagé et pillé des commerces et brûlé des véhicules dans les quartiers de Haï El Moudjahidine, alors que la ville est quadrillée par la police.

    Les affrontements se sont poursuivis en début de soirée touchant les quartiers de Baba Saad et Bab El Heddad dans la vieille ville. L’important dispositif de sécurité déployé dans les principales artères semble incapable de maîtriser la situation. «Les forces de l’ordre sont restées passives», accuse un citoyen de la ville.

    L’union locale des commerçants a appelé à une grève ouverte pour s’élever contre les actes d’agression dont font l’objet les commerçants de Ghardaïa et saisissent les autorités pour plus de sécurité des citoyens et de leurs biens. Selon des témoignages concordants, «tous les magasins saccagés appartenaient à des Mozabites». «Pourquoi seuls les commerces appartenant à des Mozabites ont été la cible des actes de vandalisme ? Aucun édifice public n’a été touché. Pourquoi les forces de sécurité présentes en nombre n’ont pas empêché ces attaques ciblées ?», s’interroge un habitant du centre-ville.

    Les autorités locales étaient injoignables, hier, malgré plusieurs tentatives. Les multiples appels des notables de la ville et du wali n’ont pas pu ramener le calme. Ce dernier avait rencontré, mardi passé, une délégation de commerçants venue solliciter la sécurisation de leurs biens dans les quartiers de Ghardaïa. Il a appelé l’ensemble des citoyens «à la tolérance et à la fraternité entre les habitants de la ville, assurant que ‘‘la loi sera appliquée à tous ceux qui ont participé à ces violences’’», a rapporté une dépêche de l’APS. Les imams et les notabilités locales ont été mis à contribution. Une démarche jugée jusque-là inopérante tant l’Etat et ses représentants locaux n’ont pas traité «l’affaire de Ghardaïa» de sorte à y mettre un terme.

    «Tant que l’Etat s’obstine à traiter la question de façon tribale et non pas d’un point de vue de la citoyenneté et sans parti pris, la crise ne sera jamais réglée et risque de prendre des tournures encore plus graves», prévient un animateur politique local.
    Il faut rappeler que les affrontements qui se sont emparés de la ville de Ghardaïa ces dernières années ont souvent pris les allures d’un «conflit» intercommunautaire opposant Mozabites et communautés arabes. 

    El Watan
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    c'est de plus en plus inquiétant.
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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    • #3
      tant qu'on continue à faire des pansements et non traitements radicaux des maux de la societé, ça va exploser un jour ghadaia , puis pourquoi pas d'autres jours à d'autres endroits

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      • #4
        salam Mertaw

        je suis de plus en plus convaincu qu'il y a des agitateurs derrière ce qui se passe à GHardaïa.
        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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        • #5
          Wa Alaykoum salam wa rahmato Allah wa barakatoho Risk

          Y a des agitateur ou pas , mais au fond il y a une multitude de raisons pour que les gens explosent.
          C'est le role de l’Etat si riche pour couper l'herbe sous les pieds de ces agitateurs
          .

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          • #6
            je suis de plus en plus convaincu qu'il y a des agitateurs derrière ce qui se passe à GHardaïa. _________________



            mais oui;biensur
            la main de l'exterieur;etranger
            une bonne raclée aux agitateurs s'impose
            la mafia des generaux a de beaux jiours devant elle;vu ce genre de reflexions;le peuple est tellement bête;tellement immature;un troupeau de mouton

            jamais on avancera dans l'histoire

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            • #7
              Envoyé par mertaw
              Wa Alaykoum salam wa rahmato Allah wa barakatoho Risk

              Y a des agitateur ou pas , mais au fond il y a une multitude de raisons pour que les gens explosent.
              C'est le role de l’Etat si riche pour couper l'herbe sous les pieds de ces agitateurs
              ghardaïa a tout les atouts en main pour s'épanouir, les mozabites ont le meilleur système social qui soit, l'implication de la société dans la vie de chacun est omniprésente, un accompagnement permanent.

              des associations sont créées, chacun est impliqué dans la vie de groupe.

              s'il y a une région qui ne souffre pas des problèmes socio-économiques qui accablent les autres régions du pays, c'est bien ghardia.
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #8
                Certains médias jettent de l'huile sur le feu.

                Avez-vous vu TSA qui prend parti pour les Mozabites ?
                El Watan qui nous dit za3ma que la police ne fait rien et prend aussi parti.

                Les conflits intercommunautaires risquent de reprendre à tout moment

                Ghardaïa : la vieille ville quadrillée par les forces antiémeutes

                Un grand renfort de forces antiémeutes est arrivé de Boufarik, de Khenchela et d’Alger et a pris possession des points névralgiques de la vieille ville.

                C’est une ville en état de siège que les touristes qui se sont déplacés à Ghardaïa pour les traditionnelles fêtes de fin d’année ont découverte, médusés. Partout sur les grands boulevards ou les carrefours, sur la mythique place du marché ancestral de la vieille ville ou dans les dédales de la médina, des cars de transport de troupes des forces antiémeutes sont stationnés et des centaines de policiers déployés. “Qu’est-ce qui se passe ?”, demande un père de famille inquiet, venu d’Annaba passer quelques jours de vacances dans la vallée du M’zab. “Personne à l’agence de voyages ne nous a informé de la situation sécuritaire qui prévaut dans cette région. Je rentre chez moi aujourd’hui, je n’ai pas le droit de mettre en danger mes enfants pour un problème qui ne les concerne pas et dont ils ne perçoivent même pas les causes”, ajoute-t-il désabusé. Les vieux démons se réveillent et la cohabitation intercommunautaire en prend un coup, réveillé par des pyromanes à l’affût de toutes espèces de faux arguments pour rallumer la braise. Il faut dire que les ingrédients étaient déjà bien prêts et réunis depuis les affrontements intercommunautaires du 22 novembre de Guerrara, à 120 km au nord-est du chef-lieu de wilaya. Affrontements qui ont, rappelons le, provoqué la mort d’un père de famille de 30 ans, causé des blessures à plus de 30 personnes et d’énormes pertes matérielles suite aux actes de pillage, saccage et incendie d’infrastructures, d’administrations et de mobilier urbain. La tension est montée d’un cran deux jours plus tard après le vol en pleine ville d’un magasin appartenant à un Mozabite, ce qui a révolté cette communauté qui dénonce l’insécurité qui règne dans cette partie de la ville. Pour se faire entendre, deux jours de grève générale ont été décrétés par les commerçants mozabites, transformant la cité en ville morte. “Des jeunes voyous enturbannées viennent nous menacer dans nos magasins nous ordonnant de les fermer sous peine de les saccager. Nous ne sommes plus en sécurité et nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions”, affirme Khoudir, un propriétaire de magasin de chaussures situé en plein dans l’œil du cyclone, la vieille ville. Un grand renfort de forces anti- émeutes est alors arrivé de Boufarik, de Khenchela et d’Alger et a pris possession des points névralgiques de la vieille ville, ce qui n’a pas été du goût de certains qui se sont “amusés” à les harceler chaque soir en se réfugiant après chaque assaut dans les ruelles de cette Casbah inextricable.
                Les forces de sécurité usent à profusion, selon certains citoyens, de gaz lacrymogènes, et ont procédé ainsi à quatre arrestations. Une dizaine de blessés, dont quatre policiers, ont été enregistrés.
                Mais, c’est encore une autre mauvaise nouvelle qui a provoqué l’ébullition dans les quartiers arabes, celle d’un jeune habitant du quartier de Haï El-Moudjahidine (ex-Z’gag Lihoud) qui a été gravement blessé à la tête par un projectile. Rapidement évacué à l’hôpital Dr-Tirichine de Sidi Abbaz, il a sombré dans le coma.
                Les habitants de ce quartier qui ont vite fait, à tort ou à raison, de désigner l’agresseur qui serait, selon eux, leur voisin ibadite, ont menacé de se venger s’il venait à décéder. Mais, heureusement, aux dernières nouvelles, celui-ci en a émergé et ses jours ne sont plus en danger. Par ailleurs, des informations insistantes faisant état de la présence d’un membre du MAK de Ferhat Mehenni auprès de Kamel-Eddine Fekhar, en ces instants précis, ajoutent à la confusion et participent à alimenter le braséro.
                Les autres quartiers populaires, à dominante Malékite, de Hadj Messaoud, de Theniet El-Makhzen, de Aïn Lebeau, de Ben Smara ainsi que ceux, Ibadites, de Souk Lehttab, de Salem Ouaïssa, de Belghenem, de Kerkoura et de bien d’autres restent continuellement sur les charbons ardents.
                C’est vraiment dommage pour les artisans de Ghardaïa qui ne méritaient pas un tel sort, eux qui n’attendent que ces occasions de vacances et de fêtes de fin d’année pour écouler leurs produits.
                C’est en grande partie eux les grands perdants de ces fratricides affrontements qui n’en finissent pas de pourrir la vie aux habitants de cette superbe ville qui ne mérite pas de subir de telles atteintes. “Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités et assurer la quiétude des citoyens et protéger leurs biens. C’est trop ! Cela ne peut plus durer. Que doit-on faire ? Plier devant des voyous et des aventuriers ?”, s’insurge un vieux coiffeur de la placette de Ghardaïa.


                liberte-algerie

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                • #9
                  Les médias algériens ne sont pas au niveau pour jouer leur rôle d'opposition et de critiques constructives convenablement.

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                  • #10
                    Les affrontements, déclenchés depuis trois jours, se sont aggravés hier lorsque des groupes de jeunes ont saccagé et pillé des commerces et brûlé des véhicules dans plusieurs quartiers, alors que la ville est quadrillée par la police.
                    Aucune revendication politique ou sociale ne peut cautionner le vandalisme.
                    Il faut voir qui est derrière tout cela.

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                    • #11
                      ca ressemble de plus en plus aux groupes du Klu klux Klan mais à Ghardaia ce sont les arabes cagoulés contre les mozabithes nègres blancs d'Algérie.

                      et l'état ne fait rien. Pire, il laisse ses chiens maltraiter les victimes.

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                      • #12
                        merci bouteflika et said il est devenu beau le pays

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                        • #13
                          Louny : ah ah t'as vu t'es obsédé par kabyle kabyle kabyle finalement c'est le sud qui devenu un danger ........

                          c'est à cause des kabyles?

                          Commentaire


                          • #14
                            Louny : ah ah t'as vu t'es obsédé par kabyle kabyle kabyle finalement c'est le sud qui devenu un danger ........

                            c'est à cause des kabyles?
                            C'est toi qui est obsédé. Tu aimes quand ça se passe mal.

                            Ce n'est pas du tout un danger. Ce n'est pas ça qui va faire tomber l'Algérie.

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                            • #15
                              Louny : que j'aime ou pas crois moi ce conflit devient sérieux imagine que des armes arrivent à transiter de lybie? c'est tout le sud qui va partir en ruine!

                              zeroual vite revient ......

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