Trois questions à Kamel Benkoussa, ex-candidat à la présidentielle, qui a annoncé sur les réseaux sociaux son soutien au mouvement Barakat : « Je serai samedi 15 mars devant la faculté Centrale d'Alger ».
Vous avez décidé de soutenir Barakat. Ne craignez-vous pas que l'on vous accuse de vouloir, en tant que politique, instrumentaliser le mouvement à votre profit ?
Lors de ma première rencontre avec les membres du mouvement Barakat, j'ai conseillé aux militants d'éviter de s'allier à un candidat à la présidentielle. Mon programme politique est en faveur des initiatives citoyennes. Ils sont responsables des changements dans notre pays. Il est évident que ce n'est pas une récupération politique. Dans ce contexte, il est si naturel qu'un mouvement tel que Barakat soit politisé. Par ses revendications, Barakat a un pied dans la sphère politique, mais il reste un rassemblement de citoyens dans son intégralité. Les citoyens prennent en charge leur destin de manière pacifique, c'est une belle initiative.
Allez-vous aussi soutenir le sit-in des partisans au boycott mercredi au Monument des martyrs ?
Nous allons prendre notre décision ce mardi 11. J'ai été contacté par plusieurs partis mais notre choix n'a pas encore été fait sachant que le boycott n'a rien a apporté, jusqu'ici, au pays. Il faut élever sa voix contre un quatrième mandat et éviter que notre pays plonge dans l'instabilité. L'Algérie doit pouvoir sortir de sa crise, il faut un débat politique et dénoncer le bilan du Président. Le citoyen doit comprendre qu'une nouvelle voie est possible. Mouloud Hamrouche n'appelle pas au boycott et le FFS n'a pas pris position. Nous devons trouver une solution pour sortir de cette crise qui ne va pas tarder à devenir économique.
Pensez-vous que la revendication de la société civile qui rejette un 4e mandat a besoin d'être accompagnée d'une formulation politique ?
Le problème qui se pose est politique. Les citoyens s'insurgent contre un 4e mandat d'une présidence mourante. Ce mouvement citoyen est d'une grande maturité. Il nous donne une leçon de courage et de civisme. J'encourage toutes les actions citoyennes pacifiques. Ce groupe n'a certainement pas besoin de soutien politique, quel qui soit. En Algérie, il est plus facile de créer un parti politique qu'une association. J'encourage Barakat à garder son indépendance, c'est sa seule condition de survie.
elwatan2014.com
Vous avez décidé de soutenir Barakat. Ne craignez-vous pas que l'on vous accuse de vouloir, en tant que politique, instrumentaliser le mouvement à votre profit ?
Lors de ma première rencontre avec les membres du mouvement Barakat, j'ai conseillé aux militants d'éviter de s'allier à un candidat à la présidentielle. Mon programme politique est en faveur des initiatives citoyennes. Ils sont responsables des changements dans notre pays. Il est évident que ce n'est pas une récupération politique. Dans ce contexte, il est si naturel qu'un mouvement tel que Barakat soit politisé. Par ses revendications, Barakat a un pied dans la sphère politique, mais il reste un rassemblement de citoyens dans son intégralité. Les citoyens prennent en charge leur destin de manière pacifique, c'est une belle initiative.
Allez-vous aussi soutenir le sit-in des partisans au boycott mercredi au Monument des martyrs ?
Nous allons prendre notre décision ce mardi 11. J'ai été contacté par plusieurs partis mais notre choix n'a pas encore été fait sachant que le boycott n'a rien a apporté, jusqu'ici, au pays. Il faut élever sa voix contre un quatrième mandat et éviter que notre pays plonge dans l'instabilité. L'Algérie doit pouvoir sortir de sa crise, il faut un débat politique et dénoncer le bilan du Président. Le citoyen doit comprendre qu'une nouvelle voie est possible. Mouloud Hamrouche n'appelle pas au boycott et le FFS n'a pas pris position. Nous devons trouver une solution pour sortir de cette crise qui ne va pas tarder à devenir économique.
Pensez-vous que la revendication de la société civile qui rejette un 4e mandat a besoin d'être accompagnée d'une formulation politique ?
Le problème qui se pose est politique. Les citoyens s'insurgent contre un 4e mandat d'une présidence mourante. Ce mouvement citoyen est d'une grande maturité. Il nous donne une leçon de courage et de civisme. J'encourage toutes les actions citoyennes pacifiques. Ce groupe n'a certainement pas besoin de soutien politique, quel qui soit. En Algérie, il est plus facile de créer un parti politique qu'une association. J'encourage Barakat à garder son indépendance, c'est sa seule condition de survie.
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