Ils étaient des milliers de toutes les générations et de toutes les régions. L’appel ignoré par les médias publics a été entendu. Une fois de plus Amirouche a remporté le combat de la vérité. Ses anciens collaborateurs émus et fiers de la reconnaissance populaire que rien n’altère, les femmes qui l’ont un jour aperçu dans leur village accompagnant des jeunes lançaient leurs stridents youyous.
Il est toujours vivant lance un jeune qui invite ses camarades à entonner le célèbre chant idjad laahd Amirouche (Amirouche a laissé un serment). Ni les indescriptibles embouteillages ni les faiblesses de l’organisation n’ont entamé la bonne humeur et la ferveur qui a marqué la journée.
Les villages de Tassaft et celui d’Ait Arbah qui a vu naitre Mohia, un autre géant de la culture amazigh, n’ont pas ménagé leurs efforts pour recevoir l’immense foule.
Sur un socle de granit d’une belle sobriété un statue portant le nom et les dates de naissance et de décès du colonel de la wilaya III.
La journée s’est achevée par une conférence riche et émouvante au musée du moudjahid de la wilaya III. Tour à tour Si Ouali Ait Ahmed ancien de la wilaya, Chérif Mehdi, ancien responsable de la sécurité de l’armée et Said Sadi sont intervenus pour traiter des causes et des circonstances où ils ont eu à découvrir Amirouche.
M. Ait Ahmed a relaté son expérience de jeune maquisard et le fonctionnement de la wilaya tel qu’il l’a vécu aux différents PC où il a exercé. Cherif Mahdi a rapport comment il a été menacé de mort par Boumediene qui avait exigé de lui et d’Abdelhamid Mehdi de détérrer clandestinement les restes des chouhahda Amirouche et Haoues et de les enterrer tout aussi clandestinement avec des numéros anonymes. Said Said a analysé le combat d’Amirouche et sa résonnance pendant et après la guerre.
La veille, une autre stèle avait été posée à la mémoire d’Amar OuldHamouda, Embarek Ait Menguellat et du docteur Ait Mohand Said Tahar sur les lieux mêmes de leur exécution par le FLN en tant que militants berbéro-matérialistes.
Akli Darni
Il est toujours vivant lance un jeune qui invite ses camarades à entonner le célèbre chant idjad laahd Amirouche (Amirouche a laissé un serment). Ni les indescriptibles embouteillages ni les faiblesses de l’organisation n’ont entamé la bonne humeur et la ferveur qui a marqué la journée.
Les villages de Tassaft et celui d’Ait Arbah qui a vu naitre Mohia, un autre géant de la culture amazigh, n’ont pas ménagé leurs efforts pour recevoir l’immense foule.
Sur un socle de granit d’une belle sobriété un statue portant le nom et les dates de naissance et de décès du colonel de la wilaya III.
La journée s’est achevée par une conférence riche et émouvante au musée du moudjahid de la wilaya III. Tour à tour Si Ouali Ait Ahmed ancien de la wilaya, Chérif Mehdi, ancien responsable de la sécurité de l’armée et Said Sadi sont intervenus pour traiter des causes et des circonstances où ils ont eu à découvrir Amirouche.
M. Ait Ahmed a relaté son expérience de jeune maquisard et le fonctionnement de la wilaya tel qu’il l’a vécu aux différents PC où il a exercé. Cherif Mahdi a rapport comment il a été menacé de mort par Boumediene qui avait exigé de lui et d’Abdelhamid Mehdi de détérrer clandestinement les restes des chouhahda Amirouche et Haoues et de les enterrer tout aussi clandestinement avec des numéros anonymes. Said Said a analysé le combat d’Amirouche et sa résonnance pendant et après la guerre.
La veille, une autre stèle avait été posée à la mémoire d’Amar OuldHamouda, Embarek Ait Menguellat et du docteur Ait Mohand Said Tahar sur les lieux mêmes de leur exécution par le FLN en tant que militants berbéro-matérialistes.
Akli Darni
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