Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Belmokhtar arrêté par des forces spéciales américaines en Libye ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Belmokhtar arrêté par des forces spéciales américaines en Libye ?

    Le chef terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar plus connu sous le sobriquet Belaouer (le borgne) aurait été arrêté avant hier par des forces spéciales américaines en Libye.

    Son arrestation ainsi que celle de ses lieutenants est intervenue après l’assaut donné contre les groupes armés terroristes par le général libyen Khalifa Haftar.

    Selon des sources sécuritaires libyennes citées par plusieurs médias, l’émir de la phalange Al Mourabitoune ainsi que ses acolytes ont été neutralisés à la suite d’une opération lancée conjointement entre des forces spéciales US et les fidèles du général Haftar.

    Depuis, Belmokhtar est entre les mains des Américains alors que certaines sources n’écartent pas son transfert vers les Etats-Unis d’autant plus qu’il figure sur sa liste des terroristes recherchés dans le monde.


    Par Mourad Arbani

  • #2
    C'est suspect ça.

    Il faut le ramener en Algérie et le mettre en prison.

    Même si c'est un terroriste, il est Algérien et le linge sale se lave en famille.
    Dernière modification par Louny, 21 mai 2014, 16h05.

    Commentaire


    • #3
      C'est suspect ça.

      Il faut le ramener en Algérie et le mettre en prison.

      Même si c'est un terroriste, il est Algérien et le linge sale se lave en famille.


      lapsus révélateur

      Commentaire


      • #4
        Ce n'est pas un lapsus. Il est Algérien donc il est de la famille.

        Commentaire


        • #5
          Ce n'est pas un lapsus. Il est Algérien donc il est de la famille.
          Le procès de Khalifa!?

          Commentaire


          • #6
            Le procès de Khalifa!?
            Il n'y a pas de justice pour faire un procès. Il est revenu au bled. Qui te dit qu'il n'est pas dans une résidence avec toutes les commodités ?

            Il ne faut pas laisser les autres faire les choses à notre place. Il faut le ramener à la baraque.

            Commentaire


            • #7
              les usa notre nouveau voisin...

              Khalifa Haftar, un général made in USA à l'assaut de la Libye

              Ex-chef d'état-major sous Kadhafi avant d'être récupéré par les États-Unis, le puissant militaire s'attaque aux islamistes qui contrôlent le pays.

              L'ampleur des attaques en a surpris plus d'un en Libye. Et pour cause. C'est à grand renfort d'avions et d'hélicoptères de combat que l'Armée nationale libyenne, un groupe paramilitaire, s'est attaquée vendredi aux milices islamistes de Benghazi, faisant au moins 79 morts et 141 blessés. Et à peine deux jours plus tard, c'est le siège du Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique et législative du pays, qui a été pris d'assaut par des milices de Zenten (Ouest), opposées aux islamistes qui dominent le Parlement libyen. À l'origine des deux attaques, un seul et même homme : Khalifa Haftar, un général à la retraite qui a pris part à la révolution qui a renversé Muammar Kadhafi en 2011. Un homme aux ambitions aussi troubles que son passé, qui l'a vu servir sous les ordres du Guide libyen aussi bien que des États-Unis.

              Issu des rangs de l'académie militaire de Benghazi, puis formé dans l'ex-URSS, le général Khalifa Haftar a participé au coup d'État militaire de 1969 qui a mis fin à la dynastie des Senoussi, au profit de Muammar Kadhafi. Nommé chef d'état-major par le colonel lors de la guerre opposant la Libye au Tchad (1978-1987), le haut gradé paie très cher la défaite de son pays. Capturé par les forces tchadiennes en 1987, il est désavoué par Kadhafi en personne, qui le juge responsable de cette "humiliation". Haftar ne le lui pardonnera jamais.

              Récupéré par les États-Unis

              Abandonné par la Libye, le militaire reste incarcéré trois années au Tchad... avant d'être libéré par les États-Unis. Exfiltré par Washington, l'homme se voit accorder l'asile politique en Virginie, où il devient un farouche opposant à Muammar Kadhafi. "À l'époque, les États-Unis ont accueilli plusieurs opposants politiques libyens, notamment des dissidents militaires, dans la perspective de renverser Kadhafi, leur ennemi numéro un", rappelle Hasni Abidi*, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam).

              Après vingt ans d'exil américain, Khalifa Haftar réapparaît en Libye à la faveur du Printemps arabe. En mars 2011, le général rentre à Benghazi, sa ville d'origine, où il est nommé chef des forces terrestres par le Conseil national de transition (CNT), coalition de l'opposition libyenne à l'étranger. Fort de son expertise du combat, il place sous ses ordres plusieurs ex-officiers de l'armée libyenne ayant fait défection. Tout d'abord acculés à Benghazi par les troupes kadhafistes, les rebelles parviennent à renverser la donne, grâce à l'appui décisif des forces aériennes de l'Otan.

              Gagnant en influence, Khalifa Haftar suscite bientôt l'inquiétude des autorités de transition, qui voient en lui un militaire ambitieux et avide de pouvoir susceptible d'instaurer une nouvelle dictature militaire dans le pays. Kadhafi tombé, plusieurs officiers de la rébellion proposent que Khalifa Haftar soit nommé chef d'état-major des nouvelles forces libyennes. "Khalifa Haftar était le seul brigadier organisé et discipliné, capable d'assurer la sécurité du pays, souligne le chercheur Hasni Abidi. Mais pour le CNT, accepter sa nomination signifiait se mettre à dos les révolutionnaires."

              "Affilié à la CIA"

              "De par son passé, les rebelles reprochaient à Haftar d'être affilié à la CIA", renchérit Saïd Haddad, maître de conférences aux écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. "Cette suspicion ne l'a jamais quitté." Dos au mur, le CNT préfère sacrifier le général. Sauf que depuis octobre 2011, la Libye a sombré dans un indescriptible chaos sécuritaire. Incapable d'intégrer les ex-rebelles, l'armée régulière n'a pu contrer leur montée en puissance au sein de milices qui font désormais la loi dans tout le pays.

              Les plus grandes villes sont dorénavant le théâtre d'assassinats visant des juges, des militaires ou des policiers soupçonnés d'appartenir à l'ancien régime. À la violence quotidienne s'ajoutent les velléités séparatistes de certaines milices de l'Est, qui réclament la partition pure et simple de la Cyrénaïque, région qui abrite la majorité des ressources pétrolières du pays. Conséquence directe, les terminaux pétroliers, qui assurent à l'État 80 % de son PIB, sont bloqués depuis mi-2013. Une situation dramatique à laquelle l'exécutif, en état de déliquescence, est incapable de remédier.

              Élu en juillet 2012 pour une durée de 18 mois, le Congrès général national a décidé de prolonger son mandat jusqu'à décembre 2014, sans pour autant réussir à adopter une nouvelle Constitution. Au contraire, sous la pression des milices islamistes, le Parlement a adopté en avril 2013 une loi controversée excluant du pouvoir tout responsable ayant servi sous Kadhafi, décimant de fait le camp libéral, l'armée régulière et les administrations. Quant au gouvernement, il vit au rythme des destitutions et nominations de Premiers ministres. Dominé par les islamistes du Parti de la justice et de la construction et leurs alliés, le CGN a ainsi obtenu en mars la tête du Premier ministre libéral Ali Zeidan au profit de l'homme d'affaires Ahmed Miitig, proche des milices islamistes de Misrata.

              Rempart contre le terrorisme

              "La tournure des événements en Libye provoque un ras-le-bol certain de la population, qui souhaite que cesse cette course vers l'abîme", explique l'universitaire Saïd Haddad. "Dans ce contexte, ajoute le chercheur Hasni Abidi, Khalifa Haftar, bien que détesté, arrive à capter le mécontentement des Libyens." Disposant de relais importants tant chez les militaires que dans le camp libéral, l'ancien général de Kadhafi vient de rallier à sa cause une unité d'élite de l'armée régulière à Benghazi. L'homme bénéficie également du soutien ponctuel des puissantes milices de Zenten, lourdement armées et farouchement anti-islamistes. Récusant les accusations de coup d'État, Khalifa Haftar affirme au contraire "répondre à l'appel du peuple" pour "éradiquer le terrorisme en Libye".

              Un terme qui ne doit rien au hasard. Le chaos qui a suivi la chute de Muammar Kadhafi a favorisé la prolifération de groupes islamistes radicaux dans l'ensemble du pays. Le Sud désertique s'est ainsi mué en véritable zone de non-droit où se sont réfugiés nombre de djihadistes d'al-Qaida au Maghreb islamique, fuyant l'intervention française au Mali. À Benghazi, la montée en puissance des islamistes radicaux s'est soldée par l'assassinat en octobre 2012 de l'ambassadeur américain, provoquant un grave traumatisme à Washington.

              "Haftar sait pertinemment que le plus important, aux yeux des Occidentaux, est de se débarrasser des islamistes radicaux", pointe Hasni Abidi. "Ainsi, le moyen le plus direct pour gagner le pouvoir en Libye est de se présenter comme le garant de l'ordre et de la stabilité dans le pays." Avec en exemple le cas de l'Égypte voisine, secouée en juillet 2013 par un coup d'État militaire qui a mis fin au règne des Frères musulmans au nom de la lutte contre le terrorisme.

              "Il ne fait aucun doute qu'un succès de Khalifa Haftar arrangerait les voisins de la Libye et les puissances occidentales", souligne Saïd Haddad, avant de rappeler que "l'Occident n'a pas réagi outre mesure au renversement de l'ordre constitutionnel en Égypte par le maréchal al-Sissi".

              le point.fr
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

              Commentaire


              • #8
                Déclaration de presse du Quai d Orsay


                4. Libye
                Q - Depuis vendredi dernier, un certain nombre de pays (Algérie, Turquie, Arabie Saoudite, par exemple) ont fermé temporairement leurs missions et/ou ont retiré leur personnel diplomatique de la Libye à cause des violences, à Tripoli comme à Benghazi. Quelle est votre réaction et envisagez-vous des mesures équivalentes pour les diplomates français et/ou les missions françaises ?

                R - Notre ambassade à Tripoli est ouverte, avec des mesures de sécurité renforcées et une vigilance accrue à l'égard de nos ressortissants, avec lesquels nous sommes en contact permanent.
                Nous suivons très attentivement la situation en Libye et prenons, en cas de besoin, toutes les mesures pour adapter notre dispositif.

                Q - Confirmez-vous l'arrestation de Mokhtar Belmokhtar en Libye ? Si oui, réclamez-vous son extradition ?

                R - Il ne nous appartient pas de vous le confirmer.
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                Commentaire


                • #9
                  Il faut lui arracher l'autre oeil!
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                  Commentaire


                  • #10
                    D'après El Khabar d'aujourd'hui, citant une source sécuritaire bien informée, les autorité algériennes n'ont reçu aucune confirmation de cette prétendue arrestation de Belmokhtar qui serait quelque part entre le Niger et la Libye.


                    قالت إنه يتنقل عبر الصحراء بين النيجر وليبيا
                    الجزائر لم تتلق أي معلومة حول مصير بلمختار


                    قال مصدر أمني جزائري رفيع إن السلطات الأمنية والعسكرية الجزائرية لم تتلق أي معلومة مؤكدة حول مصير الإرهابي المطلوب دوليا، مختار بلمختار، المكنى خالد أبو العباس، وهذا ردا على الأخبار التي أشارت إلى اعتقاله في مدينة بنغازي الليبية، وأضاف المصدر ذاته أن المعلومة الأكيدة لدى العديد من الدول التي تطارد مختار بلمختار، هي أنه يتنقل باستمرار في مناطق صحراوية بين النيجر وليبيا، ويتواجد أحيانا في جنوب غرب ليبيا، وأضاف المصدر ذاته “لم نتلق أي معلومة أكيدة حول مصير مختار بلمختار إلى الآن”.
                    ا
                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                    Commentaire


                    • #11
                      Azul Lombardia

                      D'après El Khabar d'aujourd'hui, citant une source sécuritaire bien informée, les autorité algériennes n'ont reçu aucune confirmation de cette prétendue arrestation de Belmokhtar qui serait quelque part entre le Niger et la Libye.
                      Si les américains ont récupéré Belmokhtar , ils vont d'abord le cuisiner pour savoir s'ils oeuvrent pour les algériens ou pour une autre puissance. Surtout qu'une autre information vient de tomber où l'on apprend que des puits de gaz de schistes vont bientôt être exploités et c'est pile dans la zone AQMI. La question qui se pose c'est que l'on peut sécuriser des puits de pétrole ou de gaz mais pas les populations ? Cette exploitation de gaz de schiste va déclencher une catastrophe écologique qui affectera toute la zone et même au delà où les agriculteurs par exemple ne pourront plus exploiter leurs terres. Ce qui entrainera des milliers d'emplois perdus, la misère et forcément la colère. Il s'agit d'un grave problème écologique et économique pour l'Algérie où la société civile doit intervenir pour ne pas retourner dans les années noires.
                      Dernière modification par zwina, 22 mai 2014, 19h32.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • #12
                        on apprend que des puits de gaz de schistes vont bientôt être exploités et c'est pile dans la zone AQMI.


                        Et c'est ou exactement ????
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                        Commentaire


                        • #13
                          Aarrou




                          si ton smiley veut dire que le gaz de schiste ne sera pas exploité en Algérie tant mieux sinon ...
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #14
                            En effet zwina, un catastrophe écologique à l'horizon et une probable contamination de la nappe aquifère qui alimente en eau cette région et Tamanrasset.... Les gens de la région s'inquiètent, certains s'organisent pour s'opposer à une telle exploitation. Les ingénieurs sur place ne sont guère favorables.
                            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                            Commentaire


                            • #15
                              Salut zwina

                              Je ne sais pas si cette affaire a un quelconque rapport avec l'exploitation du gaz de schiste, d'autant que pour l'instant (si j'ai bien compris) on en est seulement au stade de la prospection et de l'exploration.

                              Cela dit, je suis moi-même résolument opposé à l'exploitation de cette énergie fossile, du moins par la technique actuelle d'hydrofracturation, grosse consommatrice d'eau et désastreuse pour l'environnement. Maintenant, si on arrive à développer une technologie moins risquée, pourquoi pas ?

                              Toujours est-il que l'avenir énergétique pour ce pays est, à mon avis, dans les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermique, etc.)
                              كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X