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Cevital : Un «champion de la diversification»
le 15.07.14 | 10h00
Le groupe privé Cevital, dirigé par l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab, est un «champion de la diversification qui emploie plus de 12 000 employés en Algérie dans une dizaine de secteurs d’activité», souligne Emmanuel Noubissié Ngankam, le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.
«Dans un contexte mondial où les capitaux ont de moins en moins de nationalité, le fondateur de Cevital a compris l’impérieuse nécessité d’étendre ses tentacules et de s’ouvrir à l’international», écrit Emmanuel Noubissié Ngankam dans la dernière newsletter de la Banque mondiale, La lettre d’El Djazaïr. Le groupe privé «lorgne non seulement la rive nord de la Méditerranée, mais scrute également les immenses opportunités qu’offre l’Afrique», poursuit l’auteur, pour qui Rebrab suit «dans le domaine des affaires une tradition panafricaniste dont l’Algérie, son pays, en est historiquement le chantre».
Le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie est également revenu sur l’acquisition de FagorBrandt, second groupe français de l’électroménager. «Le sauveur des emplois en France, c’est bien lui, l’Algérien Issad Rebrab, qui s’inscrit dans la lignée d’autres industriels venus du ‘’Sud’’ qui osent mettre le grappin sur ‘’ les bijoux de famille’’ des anciens maîtres», relève-t-il, en citant, entre autres, l’indien Lakshmi Mittal, patron d’ArcelorMittal, leader mondial de la sidérurgie, qui emploie près de 300 000 salariés dont environ 160 000 en Europe.
L’auteur du portrait évoque aussi la rencontre entre Issad Rebrab et le président français, François Hollande, le 17 février dernier à l’Elysée. «Ce fait d’armes n’est pas isolé. Il se situe dans la continuité des ambitions, d’un visionnaire qui, grâce à son audace, à son goût du risque et bien évidemment à son entregent, au sein de la classe dirigeante algérienne, a pu bâtir un empire industriel et financier», note encore Noubissié Ngankam, précisant que la fortune du patron de Cevital est évaluée à 3,5 milliards de dollars, selon Forbes, un magazine économique américain.
Hocine Lamriben
El Watan
le 15.07.14 | 10h00
Le groupe privé Cevital, dirigé par l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab, est un «champion de la diversification qui emploie plus de 12 000 employés en Algérie dans une dizaine de secteurs d’activité», souligne Emmanuel Noubissié Ngankam, le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie.
«Dans un contexte mondial où les capitaux ont de moins en moins de nationalité, le fondateur de Cevital a compris l’impérieuse nécessité d’étendre ses tentacules et de s’ouvrir à l’international», écrit Emmanuel Noubissié Ngankam dans la dernière newsletter de la Banque mondiale, La lettre d’El Djazaïr. Le groupe privé «lorgne non seulement la rive nord de la Méditerranée, mais scrute également les immenses opportunités qu’offre l’Afrique», poursuit l’auteur, pour qui Rebrab suit «dans le domaine des affaires une tradition panafricaniste dont l’Algérie, son pays, en est historiquement le chantre».
Le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie est également revenu sur l’acquisition de FagorBrandt, second groupe français de l’électroménager. «Le sauveur des emplois en France, c’est bien lui, l’Algérien Issad Rebrab, qui s’inscrit dans la lignée d’autres industriels venus du ‘’Sud’’ qui osent mettre le grappin sur ‘’ les bijoux de famille’’ des anciens maîtres», relève-t-il, en citant, entre autres, l’indien Lakshmi Mittal, patron d’ArcelorMittal, leader mondial de la sidérurgie, qui emploie près de 300 000 salariés dont environ 160 000 en Europe.
L’auteur du portrait évoque aussi la rencontre entre Issad Rebrab et le président français, François Hollande, le 17 février dernier à l’Elysée. «Ce fait d’armes n’est pas isolé. Il se situe dans la continuité des ambitions, d’un visionnaire qui, grâce à son audace, à son goût du risque et bien évidemment à son entregent, au sein de la classe dirigeante algérienne, a pu bâtir un empire industriel et financier», note encore Noubissié Ngankam, précisant que la fortune du patron de Cevital est évaluée à 3,5 milliards de dollars, selon Forbes, un magazine économique américain.
Hocine Lamriben
El Watan
c'est logique cette réponse
d'ici là va cuvé ta haine du berbere chez mainstream
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