Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'Express : L'Algérie confronté à une jeunesse en mal d'emploi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    MAP , Le régime achète la paix sociale

    Pour les non jaloux
    Participation de l’état au bonheur du peuple Algerien .

    Commentaire


    • #17
      P.S: Pour éviter les HS habituels , la MAP ne fait que reprendre des extraits de l'Express
      Pôv cloche !
      Si tu étais le moindrement honnête, tu aurais posté l'original, l'article de l'Express.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

      Commentaire


      • #18
        C'est tjr pareil avec vous Pourquoi s'en prendre a la source ou a l'auteur, nous savons tous que c'est vrais l'État achète la paix sociale en distribuant des crédit gratuit a qui veut et en distribuant des locaux a tout le monde pour qu'ils deviennent des ,trabendistes cette politique courthermiste aura des lendemains très fâcheux
        "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

        Commentaire


        • #19
          Envoyé par bachi
          Pôv cloche !
          Si tu étais le moindrement honnête, tu aurais posté l'original, l'article de l'Express.
          le probleme c'est qu'il faut etre abonné a l'express pour y voir accés ...

          ou telecharger ....l'express apartir d'un site " nassmlah" ....c'est ce que j'ai fait et j'ai lu l'aricle reportage ....tournant autour du credit ENSEDJ et ses aberrations economique ....

          je suis en train de faire un OCR et je le publie integralement

          Commentaire


          • #20
            article de l'express 1 ere partie

            la nuit tombéedans celte banlieue d Alger, seuls de pâles réverbères éclairent la chaussée.Dans l'ombre,sur la banquette arrière d'une voiture ordinaire, Samir (1) esquisse un sourire lorsqu'un véhicule de police passe dans la rue. « Je n'ai pas peur d'aller en prison »,chuchote-t-il. En 2012, le jeune homme, âgé de 28 ans, était censé ouvrir une boulangerie. Grâce à un certificat professionnel bidon et au devis d'un fournisseur véreux, il
            obtient alors 60000 euros de lAgence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), une structure étatique qui distribue des crédits aux chômeurs créant leur micro-entreprise. Curieusement.alors que c'est la règle,personne ne vient vérifier si le matériel est bien livré.Tant mieux pour lui, car Samir ne pétrit pas la pâte à pain dès les lueurs de l'aube : il dirige un petit business de voitures d'occasion venues d'Europe et un autre de chaussures orthopédiques. Qu'importe si près d'un tiers des bénéficiaires ne remboursent pas leurs dettes et qu'il y ait, parmi eux,quelques
            brebis galeuses... Dans ce pays où 25 milions d'habitants (sur 38 millions) ont moins de 35 ans, le régime vieillissant dAbdelaziz Bouteflika ne cesse d'encourager les jeunes à demander des crédits pour devenir «entrepreneur». Lors de sa création, en 1996, les objectifs de I Ansej étaient de résorber le chômage,de réduire le travail au noir et de les empêcher de fuir à l'étranger.
            Ces derniers temps, le dispositif sert surtout à calmer la rue et à assurer la pérennité du pouvoir. « Depuis les révolutions arabes de 2011 et les manifestations de chômeurs dans le sud du pays, en 2013, l'Etat algérien mul-tiplie les prêts quasi gratuits pour acheter la paix sociale »,
            explique Rachid Malaoui, patron du Snapap, un syndicat autonome. Le gouvernement a réduit à zéro le taux d'intérêt, limité à presque rien l'apport personnel et allongé les délais de remboursement. Les banques publiques, de leur côté, ont reçu des instructions pour attribuer les crédits - qu'elles financent à hauteur de 70 %. Les porteurs de projet sont exonérés d'impôts, pendant trois ans dans le nord du pays, dix ans dans le sud, où le chômage est plus élevé. S'ils ne paient pas, un fonds de garantie se charge de rembourser les banques. Ce qui place les mauvais payeurs à l'abri
            des poursuites j udiciaires.

            «On ne trouve plus de manœuvres »

            Selon la direction de lAnsej,300000 « entreprises » et quelque 730000 emplois ont ainsi été créés depuis l'origine, ce qui n'est pas négligeable. Le problème, c'est que ces sociétés sont artificielles et peu productives : la grande majorité d'entre elles se trouve dans le secteur des services,en particulier celui du transport. En 2011 et en 2012, près de 1 projet sur 2 financés par lAnsej ou le Cnac (un organisme similaire pour les chômeurs de plus de 35 ans) relève de ce domaine d'activité -ce qui représente plus de 40000 véhicules par an.
            Ils sont, par exemple, trois fois moins nombreux à investir dans le BTP, alors que le bâtiment crée davantage d'emplois. « Cela ne fait pas la fortune de lAlgérie, mais celle des importateurs ! » peste un véritable-chef d'entreprise.Pour les Algériens, qui peuvent emprunter jusqu'à 10 millions de dinars (93000 euros environ), la manne est trop belle. Munis de leur permis de conduire comme seule qualification, des dizaines de milliers de jeunes ont acheté des fourgonnettes,des minibus, des camions frigorifiques, des taxis ou des voitures pour la location.Certains se sont offert des sportives ou des 4x4 avec lesquels ils friment dans leur quartier.sans aucune intention de rembourser. D'autres ont revendu le véhicule afin de se payer un visa pour l'Europe ou le Canada. Le système attire aussi des Franco-Algériens de la banlieue parisienne. « Tout le monde cherche à tirer un profit maximal de la faiblesse du pouvoir en exigeant sa part de la rente pétrolière, tonne le syndicaliste Rachid Malaoui. Le gouvernement encourage l'émergence d'entrepreneurs et non de travailleurs Résultat :on ne trouve plus de manœuvres! » L'économiste Zoubir Benhamouche dénonce une politique « populiste » : « Croire qu'un jeune chômeursans qualification peut créer sa propre entreprise est une idée fausse. » Un grand patron, bien introduit dans les cercles économiques, se fait l'avocat du pouvoir.sans être dupe : « On pourrait penser que, pour lAlgérie, l'économie et la création d'emplois et de richesse sont une priorité. Mais, pour nos dirigeants, la préoccupation principale reste la stabilité du pays. Après les souffrances qu'il a endurées durant la guerre civile des années 1990, le peuple a le droit de profiter de certaines largesses de l'Etat.
            Aujourd'hui, l'Ansej ne délivre plus d'agrément pour des véhicules. Et pour cause : l'agence a tué le marché ! Mourad en sait quelque chose. Quand il dépose son dossier, à la fin de 2010. ce jeune hommetimide,âgé de 28ans, ne possède qu'un petit diplôme de technicien en informatique et une courte expérience de conducteur d'engins. « J'ai demandé un véhicule pour devenir transporteur, raconte-t-il. C'était le plus facile pour gagner de
            l'argent. » Il le croit à l'époque, un peu naïvement. Un an plus lard, il obtient son chèque rubis sur l'ongle,sans avoir fourni d'étude de marché ni prospecté de clients. Mourad achète un grand fourgon Mercedes, flambant neuf : plus de 28500 euros. Une somme faramineuse en Algérie, où le salaire minimum est de 165 euros par mois. El un cadeau empoisonné. Car, en principe, le nouveau petit patron devrait désormais commencer à rembourser la banque. « Je n'y pense même pas, lâche-t-il, désinvolte. L'an dernier.j'ai travaillé seulement quatre mois, en effectuant quelques livraisons. Avec le coût de l'assurance et celui de l'entretien, j'ai dépensé plus que ce que je gagne. » Cela ne va pas s'arranger : le prix des
            courses a été divisé par deux en raison de la concurrence.«Trop de jeunes ont acheté des fourgons, alors ils bradent leurs services, maugrée-t-il. Si ça ne marche pas, tant pis, je me mettrai en faillite. Comme on dit en arabe : mektoub ["c'était écrit"] ! »

            « L'Etat dépense l'argent sans s'Inquiéter du résultat »

            Le destin, s'il existe, n'est pourtant pas le responsable. C'est plutôt la logique économique qui est défaillante. « LAlgérie n'a pas la culture de l'évaluation de ses politiques publiques, déplore Zoubir Benhamouche. L'Etal dépense l'argent sans s'inquiéter du résultat. » Il y a quatre ans,après avoir enchaîné les petils boulots,Sofiane décide de se mettre à son compte. Grâce à lAnsej, il achète un rétro-chargeur, un gros engin de chantier avec une pelle à l'avant et une autre à l'arrière, avec lequel il effectue des travaux de terrassement chez des particuliers. Il commence à rembourser, dès l'année suivante, 60000 dinars (550 euros) tous les six mois. Seulement, dans son village de Kabylie, une région pauvre, ils sont
            une quinzaine déjeunes à avoir obtenu le même type de matériel... Sofiane est écœuré : « J'ai remboursé les deux tiers de ma dette en bossant dur, sans me verser de salaire ni m'accorder de vacances. C'est fini. Je n'y arrive plus. » D'autant que,à l'époque où ce trentenairc a obtenu son crédit, celui-ci était assorti d'un taux d'intérêt de 2,7 % - pas de 0 % comme aujourd'hui. « Ce n'est pas normal. lance-t-il.Tout le monde a droit à sa part du pétrole. Mais la mienneje la paie cher ! » Rafik,un garçon posé etsouriant.n'a pas ce problème. Son cabinet vétérinaire est le seul à Bologhine. Depuis quatre ans.ee fils de bonne famille soigne les chats et les chiens de ce quartier populaire dAlger. Après ses cinq ans d'études, Rafik demande 27000 euros, toujours à lAnsej, pour l'achat d'un équipement de radiographie, de quelques instruments médicaux et d'une fourgonnette. « Le reste, je l'ai acheté afin de minimiser mon crédit,dit-il. Je me tue à la tâche, mais c'est payant.» Son histoire est atypique.
            « Nous étions seulement une dizaine, sur des milliers, à avoir un véritable projet, témoigne-t-il : un infographe, un ophtalmologue, un agronome...
            L'Etat propose de nombreuses formations,en menuiserie.en mécanique ou en comptabilité, mais sans succès. Les jeunes veulent travailler à leur
            compte tout en se levant à 10 heures du matin.» C'est l'un des effets pervers de cette politique de l'argent facile. « Les mentalités changent, constate le sociologue Nacer Djabi. Auparavant, chacun rêvait de devenir fonctionnaire d'Etat ou cadre dans une entreprise publique. Aujourd'huijes jeunes veulent gagner de l'argent tout de suite en évitant le salariat. » Pour l'instant, l'Etat peut se permettre de dépenser sans se soucier
            de l'efficacité de son action : les hydrocarbures assurent 97 % des recettes d'exportations et les deux tiers des recettes budgétaires de l'Etat. Mais cela ne saurait durer. Car la rente a déjà commencé à diminuer. La fin du pétrole est évoquée pour 2025-2030. Autant dire demain,même si lAlgérie conserve d'importantes réserves de gaz.La plupart des experts mettent en garde : l'Etat doit cesser d'hypothéquer l'avenir. « En 2013, les recettes d'exportations des hydrocarbures ont baissé de 10 %, indique l'économiste Mustapha Mekideche. Du coup,notre balance commerciale est juste à l'équilibre alors qu'elle était excédentaire de 10 milliards de dollars les années précédentes » En économie,explique-t-il,le principe de réalité s'impose à un moment ou à un autre : « La demande intérieure de l'énergie augmente de 12 % par an [contre 2 à 3 % pour la moyenne mon-
            diale].cela signifie qu'à terme nous en aurons de moins en moins à mettre sur le marché international. Notre consommation va faire baisser la rente. »
            Dernière modification par epicure, 30 août 2014, 15h39.

            Commentaire


            • #21
              .............suite

              Conclusion :

              il faut sans tarder rééquilibrer les dépenses et remettre à plat les dispositifs d'aide publique. « On distribue sans contrepartie productive,
              ajoute AbderrahmaneMebtoul,agrégé d'économie. Or les transferts sociaux directs et indirects représentent près de 30 % du PIB, soit 70 milliards de dollars. LAlgéric. par exemple, est le pays qui subventionne le plus le carburant. » Mais aussi le blé, l'huile, le pain, le café... Dans le même temps, attentif à la montée des contestations dans le monde arabe, le gouvernement a lâché du lest sur les salaires des fonctionnaires : + 25 % ces deux dernières années. « Mon augmentation, je l'ai perdue dans l'inflation,nuance Kamel, qui travaille à Air Algérie. Tout cela n'est pas bon pour le pays. Moi aussi, je veux que mes enfants profitent de la rente. A ce rythme, dans vingt ans, on aura tout dilapidé. -Amortisseur social éphémère et précaire, cette politique à courte vue est une bombe à retardement. « Nous avons longtemps été dans une économie de la rareté, souligne le sociologue Nacer Djabi. La génération d'aujourd'hui a pris de nouvelles habitudes de consommation. Si le prix du baril baisse, la situation sera plus difficile à gérer. » En attendant, le système D persiste. En ces temps de crise du logement, les jeunes Algériens ont trouvé une fa-
              çon originale de rentabiliser leurs fourgons : ils les louent à des couples de passage... • R. Ro.. avec A. A.la nuit tombée

              Commentaire


              • #22
                "Tout travail mérite salaire ..." (Serpico). Vous avez raison. Dans les entreprises, quand on décroche un contrat de travail, on ne prend pas forcément les profils qui ont le sens des responsabilités affirmé. Le résultat, c'est qu'après une période longue, cela peut laisser des traumatismes quand la conscience reprend le dessus sur le traitement dégradant que l'on subit. Tout cela à cause de l'égo. La corruption immorale dans le travail fait des ravages chez les faibles. Pour moi, c'est de cette corruption que nait la véritable prostitution.

                Commentaire


                • #23
                  petit scenario ...pour l'algerie

                  le 2017 ......le ministre des finance nouvellement nommé fait appelle a un bureau d'etude americain ...pour lui confier un audit .et selon le mode de gestion et normes internationales ....sur les banques algeriennes ...

                  apres 1 moi de travail ...le rapport tombe avec un diagnostic et des recommandations : toutes les banques algeriennes doivent etre declarées en faillite ..et meme plus elle aurait du l'etre plus de 10 ans ....10 etant juste la periode sur laquelle s'est basée l'etude .....

                  en effet si les comptes et l(activité de nos banque venait a passé sous une analyse et selon les normes admise ...elle serait declaré en faillite ...


                  ps ...ceci ne l'empeche pas bien sur ces dites banque a se declarer nbeneficiare et a distribuer des benefices a ses emplyés chaque année

                  Commentaire


                  • #24
                    Il suffirait juste de faire son travail, mais l'entreprise est l'empire de l'égo, alors ce n'est pas facile de garder la tête sur les épaules.

                    Commentaire


                    • #25
                      bizarre quand meme que les sujet ne sont interessant pour certains qui si il sont utiles a poursuivre les querelles de paliers !

                      des que cela devient un tant soit peu un ocasion de se regarder en face ...plus personne !

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X