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Mokrane Aït Larbi : “L’Armée doit convaincre Bouteflika”

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  • Mokrane Aït Larbi : “L’Armée doit convaincre Bouteflika”

    Changement démocratique
    Mokrane Aït Larbi : “L’Armée doit convaincre Bouteflika”
    Liberté du 02/09/2014 - Par : Omar Ouali

    Pour lui, l’institution militaire ne saurait retourner tout de suite dans les casernes comme revendiqué par certains acteurs politiques, elle doit, au contraire, accompagner le processus de changements politiques avant de remettre les clés de l’Algérie à un pouvoir démocratiquement élu.
    Mokrane Aït Larbi fait sa rentrée politique. À sa façon. En se fendant, hier, d’une longue déclaration dans laquelle il décline sa vision par rapport à la manière d’en finir pacifiquement avec le système actuel en insistant sur le rôle de l’institution militaire en tant qu’acteur incontournable dans l’équation politique.
    L’avocat commence par une précision, en réponse à certains articles de presse, au sujet de ce qu’entendent lui et Mouloud Hamrouche, par “intervention de l’Armée” telle que formulée dans la plateforme de la CNLTD. “Cette dernière expression — intervention de l’Armée — pourrait laisser entendre, s’il y a mauvaise foi dans son interprétation, que nous appelions l’Armée à intervenir avec des moyens militaires”, écrit-il, précisant que “je n’ai pas entendu Mouloud Hamrouche appeler à une intervention de l’Armée en vue de changer le système avec des moyens traditionnels, en l’occurrence un coup d’État militaire quelles que soient les méthodes, sachant que pareille démarche s’accompagne de violence”.
    Cette précision à la décharge de l’ex-chef de gouvernement faite, Mokrane Aït Larbi décline sa propre vision en rappelant : “Mes revendications récurrentes et permanentes sont un appel au changement pacifique, à travers un accord entre le pouvoir, l’opposition, les personnalités influentes, les compétences dans tous les domaines autour d’un programme de transition.” Quel programme et quelle transition ? “Ce programme devrait permettre la transition d’un système arbitraire vers un État de droit et d’un régime despotique vers un régime respectueux des libertés publiques, des droits de l’Homme et du citoyen.” Mokrane Aït Larbi note, dans sa déclaration, que “le pouvoir en place refuse de se départir de sa position selon laquelle l’Algérie se porte bien et n’a nullement besoin d’un changement du moment qu’elle est gouvernée par des institutions élues”.
    À l’opposé de la vision du pouvoir, celle des partisans d’un changement pacifique et démocratique dont il se revendique. Ces derniers, poursuit l’auteur de la déclaration, “estiment que l’Algérie traverse une crise multidimensionnelle et dangereuse et la sortie de crise exige un changement avec des moyens pacifiques”.
    Ce qui est, selon Mokrane Aït Larbi, de nature à éviter à l’Algérie les soubresauts convulsifs vécus par certains pays touchés par le vent du Printemps arabe, d’autant, souligne-t-il, que “la rue est susceptible de bouger” aussi en Algérie.
    M. Aït Larbi charge au passage les partisans du changement et d’une période de transition même sans l’accord du pouvoir. Pour lui, cela s’apparente à “un dialogue de sourds”. D’où, pour lui, la nécessité d’une solution. À se fier à son analyse, la solution qu’il appelle de tous ses vœux “est entre les mains de l’Armée”. Et de faire d’abord un détour par l’histoire pour expliquer le poids politique majeur que l’institution militaire algérienne a eu à jouer depuis l’Indépendance à ce jour. “En raison de la fragilité de la classe politique au lendemain de l’Indépendance, l’Armée a joué un rôle politique qui a pesé sur les événements et les grands changements survenus depuis l’élection de l’Assemblée constituante jusqu’au
    4e mandat”.
    Et d’appuyer encore son constat en rappelant que “le commandement de l’Armée a toujours fabriqué les présidents de Ben Bella à Bouteflika”. En revanche, M. Aït Larbi estime que “c’est le commandement de l’Armée qui possède les moyens matériels et humains, les compétences qui lui permettent de contribuer de manière efficace à la mise en place d’un processus de changement démocratique pacifique et la restitution de la parole au peuple”.
    Une armée qui doit être au service du peuple, de l’État et de la nation et non pas au service d’un clan, d’un régime. L’ex-sénateur, qui avait démissionné à l’époque de Bachir Boumaza, bat en brèche aussi les tenants de retour hic et nunc de l’Armée dans les casernes. “Ce n’est pas aussi simple que certains l’imaginent, puisque l’Algérie traverse actuellement une crise multidimensionnelle et le rôle de l’Armée consiste à convaincre le président de la République de la nécessité d’un accord urgent entre le pouvoir et l’opposition.” Un accord autour d’une plateforme qui baliserait les étapes pour arriver à un changement pacifique qui épargnerait au pays de nouveaux drames. M. Aït Larbi évoque aussi, dans sa déclaration, le projet de révision constitutionnelle comme faisant partie de la démarche dont il se fait l’avocat.
    Une Constitution consensuelle à l’élaboration de laquelle participeraient les partis politiques et les personnalités
    influentes.
    Au passage, Mokrane Aït Larbi tire à boulets rouges sur les consultations pilotées par Ahmed Ouyahia, considérant que la plupart des partis et personnalités reçus sont sans poids et sans ancrage. Au bout du processus et “après l’organisation d’élections réelles, loin de toute fraude et de l’argent sale, après avoir mis en place les bases d’un nouveau régime, articulé sur les institutions démocratiques, non pas sur les personnes et les clans (…), l’Armée pourrait alors se retirer pour se consacrer à ses missions permanentes, à l’instar de toutes les armées dans les pays démocratiques”.
    Mais avant la mise en place de ses différentes étapes, insiste encore Mokrane Aït Larbi, “l’Armée a une responsabilité historique devant le peuple, la nation pour accompagner un changement démocratique, pacifique et, de là, en faisant appel à son intelligence, son génie, sa compétence et sa discipline et non pas les blindés comme l’imaginent certains”.
    Comme référence politique à ce processus la Déclaration du 1er Novembre et la plateforme de la Soummam, avertit Mokrane Aït Larbi qui demande encore à l’armée d’ouvrir un large débat et serein autour de la question de la transition politique. Le contexte s’y prête selon lui, puisque l’Algérie est à deux mois de la commémoration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    C'es courageux de la part d'un ancien leader du RCD d'abandonner des querelles fratricides de frères ennemis dans l’intérêt national...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3

      Cette précision à la décharge de l’ex-chef de gouvernement faite, Mokrane Aït Larbi décline sa propre vision en rappelant : “Mes revendications récurrentes et permanentes sont un appel au changement pacifique, à travers un accord entre le pouvoir, l’opposition, les personnalités influentes, les compétences dans tous les domaines autour d’un programme de transition.” Quel programme et quelle transition ? “Ce programme devrait permettre la transition d’un système arbitraire vers un État de droit et d’un régime despotique vers un régime respectueux des libertés publiques, des droits de l’Homme et du citoyen
      à vouloir être plus intelligent que HAMROUCHE , notre militant du RCD en devient innocent

      demander que les tenants du pouvoir -qui a tout à perdre- et les opposants- rien à céder mais tout à gagner- s'entendent pour changer le régime ?

      HAMROUCHE a été plus clair. Les militaires faiseurs de roi doivent prendre leurs responsabilités. Ejecter le clan de l'homme malade et permettre la relève en toute démocratie, avant que la violence n'emporte l'Algérie.

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      • #4
        saha ott

        C'es courageux de la part d'un ancien leader du RCD d'abandonner des querelles fratricides de frères ennemis dans l’intérêt national...
        c'est trop tard...le pouvoir de l'argent va guider l'algerie un bout de temps.


        Le Front des forces socialistes (FFS) organise à partir de demain, et ce, durant trois jours, son université d'été. La rencontre, qui a pour thème “Révolution numérique et déontologie politique”, se déroulera, pour la deuxième année consécutive, à la station balnéaire de Souk El-Tenine.
        L’instance présidentielle et la nouvelle direction du FFS attendent, à ce rendez-vous qui revêt un caractère particulier, quelque 300 participants. Outre des cadres, des élus et des militants du parti, on espère impliquer des syndicalistes, des animateurs associatifs et de réseaux sociaux.
        Et à l'ordre du jour de cette université d'été figurent des ateliers thématiques sur “l'utilisation des nouvelles technologies pour le développement du parti”, ainsi que des conférences portant sur des questions politiques d'actualité dont la conférence du consensus national que le FFS compte organiser prochainement.
        Et dans cette optique d’aller vers la reconstruction d’un consensus national, on apprend de sources proches du parti sous le sceau de l’anonymat que des invitations ont été adressées à des formations politiques pour prendre part à cette université d’été.
        Le FFS compte ainsi mettre en avant son projet, considéré par les membres du présidium et de la direction nationale, comme “une solution crédible à l’impasse politique à laquelle est confronté le pays”. Et reprendre ainsi la main sachant que le FFS, objet de crises internes récurrentes, est sérieusement distancé par d’autres initiatives tout aussi crédibles et surtout consensuelles comme celle du Front du changement. Un cadre qu’il a, un moment, intégré avant de se rendre à El-Mouradia dans le sillage des consultations politiques menées par Ahmed Ouyahia, le chef de cabinet du président de la République et ministre d’État.
        Ses pairs de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), le RCD en tête, n’ont pas raté l’occasion de critiquer sévèrement l’option du FFS, qui a voulu avoir un pied dans l’opposition, un autre dans le pouvoir. Ce qui l’a amené à lancer son initiative qu’il avait dans ses cartons ; il s’agit en vérité d’une version actualisée et adaptée à la nouvelle situation de son mémorandum, resté sans suite.
        L’enjeu, explique-t-on au FFS, est “la reconstruction d’un consensus national pour une alternative démocratique afin de préserver l’avenir des générations futures”. Le changement du système constitue la garantie pour la sécurité nationale, la stabilité et la cohésion sociale. Il constitue aussi une étape cruciale pour ouvrir la voie à une alternative démocratique et à un véritable État de droit, “seul garant de la sécurité des différents protagonistes”.
        En invitant les partis politiques à son université d’été, le FFS espère ainsi impliquer toutes les parties autour d’un minimum politique afin de lancer concrètement le projet de la reconstruction démocratique du pays. Bien que la direction du parti se défende de n’avoir rien cédé par rapport à la ligne politique du FFS, d’aucuns affirment que des partis de la nouvelle alliance présidentielle pourraient être présents à l’université d’été, qui s’ouvre demain à Souk El-Tenine. Ils se fondent sur les déclarations d’Ahmed Ouyahia qui avait déclaré qu’il était favorable à la participation des partis du pouvoir à la conférence nationale du consensus que compte organiser le FFS prochainement.
        D’autres, plus respectueux du FFS, et pas tout à fait critiques vis-à-vis de l’ancien parti de Hocine Aït Ahmed, estiment au contraire que son initiative a toutes les chances d’aboutir. La raison est que le FFS demeure un parti crédible.
        Forcément, sa démarche politique tendant à reconstruire un nouveau consensus national pourrait être prise au sérieux aussi bien par le pouvoir politique que par la classe politique et la société en général. Il y a eu, enfin, le départ avec fracas du député Khaled Tazaghart, qui a le don d’irriter la direction du parti en s’appropriant et la littérature du parti et ses dates commémoratives, et ses symboles et sa couleur : le bleu avec lequel il colore ses affiches, qui ressemble étrangement à celui du FFS.
        Plus encore, il a réussi à embarquer dans son sillage d’anciens militants du FFS, dont ceux de 1963.


        liberté.dz
        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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        • #5
          c'est faux ce ait larbi qui parle et utilise Moi au lieu du nous d'un démocrate est une queue d'une souris qui squattent le gouvernement et qui prend sa aprt de la rente..qui le payes ?? il a quoi comme affaire??

          l'armé n'a jamais commandé le pays, c'est le FLN qui etait au civile...montrez nous combien de casernes sont dans les communes algeriennes?? a part la gendarmerie qui n'a aucun lien sauf peut etre quelques ripous qui accepte un moutons ou 2 de l'aid..

          l'armé est muselé car elle se laisse manipulé par le FLN qui ne veut pas prononcé qu'un propgramme politique fisco etait sous sa résponsabilité.
          Le degat etait commis par le civile du FLN en essyant le couteau sur l'armé.

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          • #6
            Decidement,,, l'ami Mokrane devient gateux!
            Attendre de celui qui a provoqué le naufrage de venir en sauveur...
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              Attendre de celui qui a provoqué le naufrage de venir en sauveur...
              y a pas de naufrage hben, l'algerie est un pays on perpétuel evolution...c'est juste que toi t'es resté figé dans les années 70.
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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              • #8
                y a pas de naufrage hben, l'algerie est un pays on perpétuel evolution...c'est juste que toi t'es resté figé dans les années 70.
                L'Algérie ,est plutôt en perpétuelle régression , elle a cesser d'exister comme état nation .

                Par rapport aux années 70 , l 'Algérie ne garde que son appellation dans ses limites géographiques , et encore pas pour longtemps ! ...

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                • #9
                  L'Algérie ,est plutôt en perpétuelle régression , elle a cesser d'exister comme état nation .

                  Par rapport aux années 70 , l 'Algérie ne garde que son appellation dans ses limites géographiques , et encore pas pour longtemps ! ...
                  une date stp...
                  There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                  • #10
                    Saha Ott .. Saha Born

                    Notre ligne politique prend le dessus on dirait !..

                    n'challah y aura des postes pour nous

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                    • #11
                      saha capo...

                      hben hisse un drapeau autre que celui de l'algerie....faut bien le ou la titiller un peu...
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                      • #12
                        Born

                        Pas grave.. l'autonomie virtuelle est gratuite

                        Commentaire


                        • #13
                          Born

                          Pas grave.. l'autonomie virtuelle est gratuite
                          meme virtuelle elle n'est pas permise...c'est un forum dz. celui ou celle qui ne se reconnait pas; n'est pas la bienvenue.
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                          • #14
                            Born

                            Qui sait ..
                            Hben est peut-être un agent double.. pour recenser les vrais MAKistes

                            Commentaire


                            • #15
                              Hben est peut-être un agent double.. pour recenser les vrais MAKistes
                              hben est un algerien mal dans sa peau...malheureusement c'est pas ce forum qui va le soigner...
                              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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