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Le paradoxe algérien

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  • Le paradoxe algérien

    A cause de l’incompétence, des carences et limites physiques, mentales, intellectuelles et morales des dirigeants cupides et obstinés de notre pays, responsables de nombreux échecs et drames que l'Algérie a connus depuis 1962 et qui s’imposent au peuple algérien par la force et la fraude massive, l’Algérie se trouve aujourd’hui face à un paradoxe qu’elle doit d’urgence résoudre car il y va de son existence mêmeEn effet, d’un côté nous avons un pays immense, classé selon sa superficie, le premier en Méditerranée, en Afrique, dans le monde arabe et musulman et le dixième au monde, doté de formidables ressources humaines, naturelles et financières et ayant une position géostratégique exceptionnelle, qui accroit les convoitises étrangères.
    De l’autre, à cause de sa mauvaise gouvernance structurelle, il y a un pays quasi-mono-exportateur, puisque plus de 98% de ses exportations sont constituées de gaz et de pétrole et certains de leurs dérivés, exploités de manière intensive pour procurer au pays des réserves en devises étrangères importantes, lesquelles devises sont malheureusement dilapidées dans des projets souvent bâclés ou inachevés et surtout pour satisfaire les besoins d’une partie de la population, qui reste majoritairement mal nourrie, mal éduquée et mal soignée.
    La dépendance de l’Algérie de l’étranger a été aggravée par sa désindustrialisation et la privatisation sauvage du tissu économique et industriel non négligeable, dont elle disposait dans les années 1970-1980, qui ont engendré un chômage chronique effarant surtout au sein de la population juvénile, dont plus de 60% restent sans emploi ni formation valable, à un moment où les banques algériennes, à la gestion archaïque, croulent sous les réserves en dinars et en devises et les dirigeants du pays perçoivent des salaires et avantages et mènent un train de vie indécents.
    Cette vulnérabilité extrême de notre pays, grosse de tous les risques pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l’unité nationales, devrait interpeller ceux et celles dont la conscience n'est pas encore morte ou qui n'a pas été lourdement anesthésiée par la corruption généralisée depuis 1999, par les prédateurs du clan présidentiel. L’heure est grave, demain se construit dès aujourd’hui.
    Et malheur aux pays qui manquent d’hommes et de femmes pour défendre leur honneur bafoué et leur conscience violée.
    SOS, pays en danger !


    Rabah Toubal(le Matin dz)

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