Les cinq accompagnateurs algériens de l’otage français, Hervé Gourdel, assassiné, il y a trois jours en Kabylie par le groupe terroriste Jund al-Khilafah, ont été relâchés par les services de sécurité, qui ont visiblement conclu à leur innocence.
L’un d’eux, le plus jeune (21 ans) a affirmé à l’AFP, dans une dépêche diffusée ce dimanche, que le groupe terroriste Jund al-Khilafah avait détenu pendant 14 heures les 5 accompagnateurs algériens de Gourdel avant de les relâcher, en gardant le touriste français Hervé Gourdel. “Les ravisseurs nous ont kidnappé alors que nous étions en voiture avec Hervé Gourdel. Nous étions cinq Algériens en plus de lui. Nous avons été retenus 14 heures avant qu’ils nous relâchent”, a-t-il ainsi témoigné.
Ce qu’on leur reproche
Sans donner plus de détails, celui-ci a confirmé que lui et ses quatre autres amis ont été mis en garde à vue par la gendarmerie nationale pendant six jours avant d’être libérés, samedi. Selon toute vraisemblance, les enquêteurs n’ont trouvé aucun élément qui relie les compagnons d’Hervé Gourdel, enlevé dimanche soir après une randonnée à Tikjda et décapité mercredi, à ses ravisseurs. Le seul fait qui leur est reproché est de n’avoir pas signalé l’arrivée dans la région escarpée du Djurdjura du touriste français aux services de sécurité. “Nous n’avons pas été accusés de complicité (avec les ravisseurs) mais d’avoir hébergé un étranger sans le déclarer”, a ajouté ce jeune, mordu de sport de montagne.
Pour rappel, après l’avoir kidnappé, le groupe Jund al-Khilafah, qui a prêté allégeance à l’Etat islamique en Irak et au Levant, a fixé un ultimatum de 24 heures aux autorités françaises afin qu’elles se retirent de la coalition qui est en train de mener des attaques contre les bases de l’EI en Irak. Passé ce délai, Hervé Gourdel a été décapité. La vidéo de sa mise à mort a été diffusée mercredi après-midi. Depuis, les Français d’Algérie sont appelés à redoubler de vigilance et à éviter les zones à risque. La diplomatie française a d’ailleurs classé l’Algérie dans sa liste des 40 pays à ne pas visiter en ce moment car le risque d’une attaque djihadiste y est élevée.
Elyas Nour
L’un d’eux, le plus jeune (21 ans) a affirmé à l’AFP, dans une dépêche diffusée ce dimanche, que le groupe terroriste Jund al-Khilafah avait détenu pendant 14 heures les 5 accompagnateurs algériens de Gourdel avant de les relâcher, en gardant le touriste français Hervé Gourdel. “Les ravisseurs nous ont kidnappé alors que nous étions en voiture avec Hervé Gourdel. Nous étions cinq Algériens en plus de lui. Nous avons été retenus 14 heures avant qu’ils nous relâchent”, a-t-il ainsi témoigné.
Ce qu’on leur reproche
Sans donner plus de détails, celui-ci a confirmé que lui et ses quatre autres amis ont été mis en garde à vue par la gendarmerie nationale pendant six jours avant d’être libérés, samedi. Selon toute vraisemblance, les enquêteurs n’ont trouvé aucun élément qui relie les compagnons d’Hervé Gourdel, enlevé dimanche soir après une randonnée à Tikjda et décapité mercredi, à ses ravisseurs. Le seul fait qui leur est reproché est de n’avoir pas signalé l’arrivée dans la région escarpée du Djurdjura du touriste français aux services de sécurité. “Nous n’avons pas été accusés de complicité (avec les ravisseurs) mais d’avoir hébergé un étranger sans le déclarer”, a ajouté ce jeune, mordu de sport de montagne.
Pour rappel, après l’avoir kidnappé, le groupe Jund al-Khilafah, qui a prêté allégeance à l’Etat islamique en Irak et au Levant, a fixé un ultimatum de 24 heures aux autorités françaises afin qu’elles se retirent de la coalition qui est en train de mener des attaques contre les bases de l’EI en Irak. Passé ce délai, Hervé Gourdel a été décapité. La vidéo de sa mise à mort a été diffusée mercredi après-midi. Depuis, les Français d’Algérie sont appelés à redoubler de vigilance et à éviter les zones à risque. La diplomatie française a d’ailleurs classé l’Algérie dans sa liste des 40 pays à ne pas visiter en ce moment car le risque d’une attaque djihadiste y est élevée.
Elyas Nour
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