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Le pari difficile du FFS

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  • Le pari difficile du FFS

    Le Front des forces socialistes a engagé, en cette fin de semaine, la première série de consultations en vue de la tenue de la conférence de consensus national.


    Un rendez-vous que le plus vieux parti de l’opposition a inscrit sur son agenda à l’issue de la tenue de son 5e congrès, en mai 2013, comme un objectif majeur à atteindre. Des mois se sont écoulés, d’autres initiatives ont vu le jour, adoptant le même slogan de refondation du consensus, preuve s’il en est que la société algérienne est véritablement à la recherche d’un projet fédérateur.
    L’enjeu principal, aujourd’hui, pour trouver une issue à la crise nationale et préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et tous les Algériens, est la reconstruction d’un consensus national fondamental qui pourrait s’organiser autour de la démocratie politique, de la citoyenneté, du développement économique et de l’équité sociale. Concrètement, il s’agit du respect des pluralismes politique, linguistique, syndical et des libertés fondamentales pour permettre l’autodétermination individuelle de chaque Algérienne et Algérien et l’autodétermination collective du peuple algérien», soulignait déjà la résolution du 5e congrès du FFS.

    Partant des expériences des transitions politiques engagées dans de nombreux pays du monde, le FFS s’est attaché, au risque de s’attirer de nombreuses critiques, au principe qu’un consensus se doit d’être inclusif et ne se limitant pas aux seules forces de l’opposition. «Les régimes autoritaires présentent des spécificités nationales, mais tous, d’une manière ou d’une autre, vont négocier leur sortie à un moment où le statu quo s’avère intenable compte tenu du contexte local», affirmait Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle, lors d’une conférence sur les transitions.

    Ce qui explique aujourd’hui que d’anciens membres du régime se retrouvent dans l’opposition ou que d’autres sont en attente de le devenir. Dans sa résolution politique du 5e congrès, le FFS fait référence à cette présence de parties ouvertes au dialogue au sein du régime : «Les forces du changement sont là ; elles sont à l’œuvre dans le pays. Non seulement dans la société, mais probablement aussi dans les institutions, nous en avons la ferme conviction.» L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, l’a d’ailleurs encensé quelques mois plus tard en disant que le changement ne se fera pas sans le pouvoir.

    Le FFS, qui frappe aujourd’hui aux portes de tous les partis, de l’opposition comme du pouvoir, dit ne pas y aller pour imposer une feuille de route mais pour proposer une écoute. Les points de convergence seront à la base de la tenue de la conférence nationale. Rachid Halet, membre de l’instance présidentielle du FFS, qualifie ce moment de vrai défi pour le parti : «Nous voulons réussir une mission difficile car le consensus est nécessaire (…) Ce sera laborieux, on ne peut pas ignorer que certaines conditions ont été posées d’emblée, alors que nous sommes au début (…). Mais fondamentalement, il n’y a pas d’engagement précis, ce sont des consultations préliminaires et il n’y a pas de refus catégorique de poursuivre le dialogue.» Et de noter que c’est dans l’action que sera jugée la sincérité des uns et des autres.

    Outre les partis et personnalités politiques, le FFS fait appel aussi à toute la population pour apporter sa contribution au débat. L’esprit fondamental de la conférence est de sensibiliser tous les Algériens sur la nécessité de prendre l’avenir du pays en main, comme à la veille du 1er Novembre, mais en optant pour une dynamique politique pacifique, concertée et plurielle.

    Nadjia Bouaricha
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

  • #2
    Le premier round des krakbia a commence, on appelle ca de l istikhbar, la symphonie est un art suppreme, et le FFS possede de bon musiciens. On va voir a l issue si ca va ressembler aux 4 saisons de Mozart, ou a la 9 ieme de Bethoven Il faut de la doigte et de la maitrise pour les 2 styles...

    Attention aux oreils pas tres musicales, les sourds, on y peut rien...
    Dernière modification par ott, 23 octobre 2014, 15h59.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Benflis a dit Niet, d'autres vont certainement suivre, Saadani avec sa sortie bien calculée "La légitimité du président n’est pas discutable" a porté ses fruits.

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      • #4
        Benflis a precise ses conditons publiquement. Excellente demarche, car on va aller a des elections legislatives...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          L'unique point important de la démarche du FFS c'est la participation du pouvoir or la dessus c'est perdu d'avance si le pouvoir participe c'est un aveux de sa faiblesse et une atteinte à sa crédibilité.


          une autre interogation ! sachant que le FLN et le RND c'est pas le pouvoir , comment cette participation si j'ai tord sera faite un représentant du gouvernement ?! e
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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          • #6
            saha la compagnie...

            @histo

            L'unique point important de la démarche du FFS c'est la participation du pouvoir or la dessus c'est perdu d'avance si le pouvoir participe c'est un aveux de sa faiblesse et une atteinte à sa crédibilité.


            une autre interogation ! sachant que le FLN et le RND c'est pas le pouvoir , comment cette participation si j'ai tord sera faite un représentant du gouvernement ?!
            tu pose les memes questions que la demarche du ffs veut éclaircir et mettre sur la table. se n'est que le debut du processus...

            «Les régimes autoritaires présentent des spécificités nationales, mais tous, d’une manière ou d’une autre, vont négocier leur sortie à un moment où le statu quo s’avère intenable compte tenu du contexte local», affirmait Mohand Amokrane Cherifi
            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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            • #7
              Le FFS se lance dans une tache éreintante, pour au final boycotter les élections.
              "Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière" L'Abbé Pierre

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