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Transition politique : la CNLTD appelle les Algériens à l’accompagner

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  • #61
    Et n'oublie pas tes cachets avant de dormir... ca évitera les cauchemars...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #62
      ......
      Othmane BENZAGHOU

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      • #63
        Myst .. Ce qui est en gras désigne la jeunesse du pays.. elle ne vote pas, elle ne manifeste pas..et elle se méfie du changement
        Habestli rassi , je me demande si tes messages sont pour nous ou pour d'éventuels lecteurs d'un pays lointain qui ne connaîtraient rien de l'Algérie

        Contrairement à ce que t'essaye de faire croire à je ne sais qui que ton Boutesrika soit élu et aimé par le Peuple (y a qu'ennahar pour oser une telle affirmation), c'est sur un score choisi de 80% d'une candidature anticonstitutionnelle dopée à la fraude, la corruption des walis et autres organisateurs et surveillants des urnes et même des simples votants, d'intimidations et menaces, à une campagne chaotique et sale entachée de bout en bout par des dépassements cruciaux pour l'issue du vote que ce soit sur le terrain ou sur des chaines poubelles qui lui sont acquises... tout le monde le sait toi y compris, mais maalich admettons qu'il a 80%, de quoi ? du prétendu taux de participation de 50% qui ne dépasse pas en réalité les 25% koun yetla3 l'sma w yahbat .. 25% d'un nombre d'inscrits (avec un paquet de morts) que le pouvoir a refusé de donner les listes pour vérification.. il n'aura au final en réalité avec le dopage qu'un misérable 4 millions et quelques, c'est même pas le quart des prétendus 22 millions d'inscrits ne constituant qu'un peu moins de la moitié de ce peuple dont tu parles... ceux qui auraient voté pour lui ne constituent que 10% du peuple, il n'a aucune légitimité, alors venir oser affirmé que la majorité du peuple a voté pour lui ou qui l'aime et je ne sais quelle autre connerie, franchement 3ayb !!

        Encore faux, ya weldi rak tahki m3a un jeune Algérien qui vit en Algérie, machi comme certains planqués en france depuis 20ans, on sait ce qui se trame ici .... la majorité de la jeunesse (et du peuple en général) non pas ne vote pas mais ne veut pas voter parce qu'elle n'a aucune confiance dans des élections organisées par Hmida, cette majorité donc vomi le pouvoir et à sa tête ton boutesrika... comment peux tu affirmer qu'elle ne manifeste pas ?! à chaque fois qu'elle ose le faire elle est réprimée matraquée emprisonnée, sans parler de la carte de la fitna et le chaos et même la haute trahison qu'on sort à chaque fois quelqu'un ose hausser la voix ..
        la jeunesse se méfie du changement ?!?!?!?!?! ouais elle se méfie tellement qu'elle se barre du pays par centaines de milliers !!! Cette jeunesse préfère se jeter à la mer et s'immoler par le feu que de continuer à vivre ce statut quo que leur impose la mafia des dinosaures légitime à tes yeux

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        • #64
          On a beau demander des éléments vérifiables et quantifiables de tout les dépassements électoraux qui sont arbores par certains démocrates auto proclames, sans succès. Et pourtant Bendlis s en était donne les moyens, et peut se targuer d un cadriage territorial conséquent, mais il n a apporte aucun élément quantifiable, pour la simple raison, que malgré tout les dépassements observés, par les uns et par les autres, la victoire de ce président muet est incontestable, le comble de l humiliation...

          Benflis va pleurer ses 1.2 millions de voies dans pas longtemps, et on n entendra plus parler de lui.

          Quant a la jeunesse vive de ce pays, pas les agitateur usant de la vulgarité et des egoux, qui se reconnaitrons, elle sait mieux que quiconque qu elle n a jamais été aussi chanceuse que depuis ces dernières années et les différents dispositifs dédiés. Il y aura toujours des aigris qui préfèrent voir le verre a moitié vide, qu a moitié plein. On est tous d accord qu il n est qu a la moitié et que d énormes efforts et insuffisances restent a accomplir, et combler, mais on a souvent la mémoire bien courte, et la gueule bien ouverte...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #65
            @histo

            Limite audible , et sa réactivation au moment ou le CNLTD restera toujours bizzare !
            le cnltd veut convaincre le peuple ou cherche un bouc émissaire ?

            #Sant’Egidio, et crois le ou pas c'est pas un reproche ! bien au contraire mais la posture d'aujourd'hui ne sied pas vraiment avec ce que j'ai espéré de ce parti, 1995 il avait du sang ! aujourd'hui la situation a changer il y avait de quoi forcer le pouvoir à négocier ! la démarche du FFS a ouvert une sortie que les affairistes sauront exploiter!
            expliques moi comment le cnltd va forcer le pouvoir a negocier.
            There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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            • #66
              le cnltd veut convaincre le peuple ou cherche un bouc émissaire ?
              @Born

              Là pour le coup oui la démarche du CNLTD est avorté vu que l'opposition est déjà divisé ! la réunion de mazafran avait réussi.


              expliques moi comment le cnltd va forcer le pouvoir a negocier.
              Le CNLTD dans sa structure initial qui englobé toute l'opposition ! mais là ce n'est plus le cas ni celui du FFS.

              l'état actuel n'est que une reproduction de ce qui s'est passé avant une opposition sans aucun point d'accord ! en poid face au FLN ça pèse rien du tout.
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #67
                Saha Myst ..

                Ceux qui auraient voté pour lui ne constituent que 10% du peuple, il n'a aucune légitimité, alors venir oser affirmé que la majorité du peuple a voté pour lui ou qui l'aime et je ne sais quelle autre connerie, franchement 3ayb !!
                El 3ib est de déformer mes propos !..
                J'ai clairement parlé de "majorité consentante et silencieuse"
                Quant au reste, je te conseille de publier un livre rose

                la majorité de la jeunesse (et du peuple en général) non pas ne vote pas mais ne veut pas voter parce qu'elle n'a aucune confiance dans des élections organisées par Hmida, cette majorité donc vomi le pouvoir et à sa tête ton boutesrika... comment peux tu affirmer qu'elle ne manifeste pas ?! à chaque fois qu'elle ose le faire elle est réprimée matraquée emprisonnée, sans parler de la carte de la fitna et le chaos et même la haute trahison qu'on sort à chaque fois quelqu'un ose hausser la voix ..
                Certes, le peuple vomit ses gouverneurs.. mais le fait que son président soit intouchable est une réalité que tu ne peux nier... Aborde n'importe quel groupe de jeunes dans la rue et tu constateras qu'ils froncent les sourcils à la moindre critique de ce président... Quant à la répression, le matraquage et l'emprisonnement des jeunes barakatistes, tu m'en vois navré..mais c'est un trois quarts de mensonge !

                la jeunesse se méfie du changement ?!?!?!?!?! ouais elle se méfie tellement qu'elle se barre du pays par centaines de milliers !!! Cette jeunesse préfère se jeter à la mer et s'immoler par le feu que de continuer à vivre ce statut quo que leur impose la mafia des dinosaures légitime à tes yeux
                Centaines de milliers ?.. c'est pas un peu exagéré ?..
                A te lire.. ces jeunes prennent la mer en crachant sur Boutef !
                Allons.. le sujet est le CNLTD .. et non pas les haragas

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                • #68
                  Saha Histo

                  Le CNLTD dans sa structure initial qui englobé toute l'opposition ! mais là ce n'est plus le cas ni celui du FFS.
                  Contrairement au FFS, le CNLTD ne propose aucune garantie d'alternance au pouvoir ..
                  Si ces pleurnichards - alliés de circonstances - passent.. c'est parti pour 20 ans d'un autre système pourri

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                  • #69
                    Des réponses intéressantes .. tirées d'un entretien avec BADR’EDDINE MILI .. dans le Soir d'Algerie :

                    ...............

                    Les offres de dialogue qui se multiplient ces derniers mois émanant aussi bien du pouvoir que de la CNLTD et du FFS vous paraissent-elles traduire les concurrences réelles dont vous parlez ou bien s’inscriraient-elles dans un simple registre politicien voué à l’échec ?

                    Ainsi que je l’ai déjà dit, le déclenchement du processus en question ne relève pas de la seule volonté de quelques hommes ou groupe d’hommes. La négociation autour d’une approche et d’une conception consensuelles du changement portant sur le contenu, les procédures, les moyens et l’échéancier prendra du temps et cela se fera, dans un des cas de figures probables, de telles façon que le pouvoir n’apparaisse pas comme ayant concédé une transition, lui qui est attaché au principe de la continuité de l’Etat. Il va, sans doute, séquencer sa démarche, en tâchant d’avoir toutes les cartes en main et en ayant un œil vigilant sur les rapports de force qui l’opposent à ses adversaires.

                    La piste privilégiée serait, dans les conditions actuelles, que les protagonistes en présence donnent forme à un pacte qui améliorerait le compromis politique historique de 1962. Ce pacte à l’idée de fond duquel le FFS semble s’être rallié ressemblerait, dans le principe, à celui passé entre les différentes composantes du mouvement national qui acceptèrent, en 1956, de se fondre dans le FLN pour défendre l’idée de l’indépendance, quitte à retrouver leur liberté, une fois l’objectif atteint. Le projet actuel semble tendre à réunir autour de la question du passage de l’Etat national autoritaire à un Etat national de droit, toutes les forces politiques qui comptent sur la scène. Gageure ou pas, l’initiative du FFS qui n’est pas le fruit d’un hasard traduirait le souhait de son président d’honneur, Aït Ahmed, le seul survivant de la direction du PPA-MTLD, qui aurait à cœur, au crépuscule de sa vie, de donner un contenu concret à son vieux projet démocratique.

                    Quel Algérien patriote n’applaudirait pas à ce type d’initiative, à la condition qu’elle soit conforme à la réalité du terrain et qu’elle prenne en considération le fait que l’Algérie de 2014 n’est plus celle de 1954 ou de 1962 ? Si tel n’était pas le cas, ce genre d’initiatives risquerait de ne déboucher que sur un arrangement, autrement dit un replâtrage de l’ancien compromis, lequel portait sur le partage de la rente.

                    Vous dites dans votre essai que le Président Abdelaziz Bouteflika est le dernier homme providentiel de l’Algérie et qu’après lui, l’Etat sera dirigé de façon collégiale, sur la base d’une architecture institutionnelle où prévaudront la suprématie du droit et la séparation des pouvoirs. Comment, selon vous, cela s’effectuera-t-il concrètement ?

                    Pendant 52 ans, l’Algérie, à l’instar des pays du Sud, a été gouvernée par des hommes providentiels détenant tous les pouvoirs de décision dans un Etat voué à jouer le rôle de distributeur de ressources, souvent, selon des règles non codifiées, ce qui a provoqué des crises majeures, aussi bien dans la sphère dirigeante mettant aux prises des courants antagonistes que dans la société, elle-même, éreintée par les expériences du socialisme spécifique, du capitalisme d’Etat et du libéralisme sauvage, décidées en vase clos, sans concertation.

                    Tant que cette société était uniforme, le système, verrouillé par des hommes forts issus, généralement du sérail militaire, jouait sur du velours. Mais dès lors que celle-ci commença à se différencier, les choses se présentèrent sous un jour nouveau la poussant à revendiquer la liberté d’organisation partisane et syndicale et à contester l’autoritarisme et la représentativité des directions politiques. L’Etat ne pouvait plus continuer à fonctionner de la même façon qu’à l’époque de la guerre froide. Soumis aux fortes pressions des événements intérieurs et extérieurs, il fut condamné à élargir sa base et à concéder des réformes tout en essayant de gagner du temps pour préserver le plus clair des gros intérêts des classes dominantes. En apparence, seulement, car les réformes n’ont pas dépassé le stade des déclarations d’intention.

                    Dans la forme, le ton a changé mais, au niveau de l’action, tout reste en plan, pratiquement gelé. Rien ne bouge parce que, tant au sommet de l’Etat qu’au sein de la société, il subsiste d’énormes blocages qui freinent la dynamique du changement. Le sommet sait qu’il joue son va- tout et craint de perdre beaucoup.

                    La société inorganisée, l’opposition divisée, traînant sa longue participation au gouvernement, n’arrivent pas à se mobiliser. Qu’est-ce qui débloquera cette situation ? Certains en appellent à l’armée pour arbitrer la négociation du virage, estimant qu’elle est une partie de la solution. Sans doute ; encore faut-il qu’elle se résolve à accepter de jouer ce rôle. Pour le moment, elle dit s’en tenir à ses prérogatives constitutionnelles liées à la défense du territoire national. Pour toutes ces raisons, la mise en train du changement prendra beaucoup de temps. Plus fondamentalement, la grande partie de la solution ne saurait provenir que du travail que les Algériens devront faire sur eux-mêmes pour se libérer de l’immobilisme.

                    Ils doivent conquérir des positions influentes sur les créneaux de l’organisation et de la compétence, dans le même temps où ils doivent se débarrasser du carcan des vieilles mentalités et des recettes démagogiques qui les abusent. Lorsque toutes les parties prenantes se résoudront à codifier les conditions d’élection, de nomination et de promotion des responsables de l’Etat à tous les niveaux, sur la base de critères rigoureux, acceptés par tous, dans la transparence et le respect, loin de toute transgression familiale, tribale, clanique ou régionale, un grand pas sera franchi par les Algériens vers plus de justice et de liberté. La démocratie commence, aussi, par là.

                    .

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                    • #70
                      @histo

                      @Born

                      Là pour le coup oui la démarche du CNLTD est avorté vu que l'opposition est déjà divisé ! la réunion de mazafran avait réussi.
                      la reunion de mazafran etait un monologue entre des partis que le pouvoir a craché...ils voulaient se refaire une virginité, une façon de faire la politique c'est leur droit apres tout. le ffs n'entre pas dans cette categorie.

                      Le CNLTD dans sa structure initial qui englobé toute l'opposition ! mais là ce n'est plus le cas ni celui du FFS.

                      l'état actuel n'est que une reproduction de ce qui s'est passé avant une opposition sans aucun point d'accord ! en poid face au FLN ça pèse rien du tout.
                      apres l'elections presidentielles le cnltd alias "opposition" ne parle plus des clans au pouvoir, ont ils choisies un camps ? parce que le ffs demeure regulier dans sa demarche...
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                      • #71
                        sahit capo pour l'article...

                        La piste privilégiée serait, dans les conditions actuelles, que les protagonistes en présence donnent forme à un pacte qui améliorerait le compromis politique historique de 1962. Ce pacte à l’idée de fond duquel le FFS semble s’être rallié ressemblerait, dans le principe, à celui passé entre les différentes composantes du mouvement national qui acceptèrent, en 1956, de se fondre dans le FLN pour défendre l’idée de l’indépendance, quitte à retrouver leur liberté, une fois l’objectif atteint. Le projet actuel semble tendre à réunir autour de la question du passage de l’Etat national autoritaire à un Etat national de droit, toutes les forces politiques qui comptent sur la scène. Gageure ou pas, l’initiative du FFS qui n’est pas le fruit d’un hasard traduirait le souhait de son président d’honneur, Aït Ahmed, le seul survivant de la direction du PPA-MTLD, qui aurait à cœur, au crépuscule de sa vie, de donner un contenu concret à son vieux projet démocratique.
                        les mauvaises langues disent que le ffs courre derrière des postes ministériels...
                        There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                        • #72
                          Saha Born

                          De rien kho ..

                          L'article - comme le chemin à suivre - sont d'une simplicité déconcertante ;
                          sauf que l'opposition aime compliquer les choses

                          Commentaire


                          • #73
                            On va apparemment vers une coalition présidentielle FLN-RND-FFS, ce sont en réalité les partis qui ont le plus ancrage dans les rouages de l'État. Ils détiennentaà eux seuls le plus grand nombre de responsables de ce pays ajouté à la force financière dont ils disposent à travers les différentes entreprises publiques ou privées qui les soutiennent.
                            On assiste à un consensus de partage de pouvoir et le refus de bousculer l'ordre
                            établi.

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                            • #74
                              Bonjour

                              Salut Histo, le plaisir est partagé

                              Une époque se termine, la nouvelle carte du monde se dessine, les régimes baathiste sont morts, les dictatures nationalistes crèvent les unes après les autres, les idées d'un monde arabe ou musulman unis sont mortes et enterrées. Chaque pays est seul face à l'empire machiavélique-démoniaque et au capitalisme prédateur et exploiteur. L'Algérie est un pays très fragile de part sa situation géographique, l'abondance de ses ressources et sa surface.

                              Mon avis est que Bouteflika doit continuer son mandat et le programme quinquennal doit être mené à son terme. Je propose même à ce que le gouvernement actuel continue sa mission.

                              Je pense que Bouteflika est légitime pour plusieurs raisons : il a une légitimité historique (particulièrement son parcours en tant que chef de la diplomatie algérienne), une légitimité populaire même si certains pensent qu'il l'achète grâce à l'argent du pétrole. Quelque soit ce que pensent certains, pour une bonne partie du peuple il est celui qui a participé à mettre un terme à la fitna par la concorde et la réconciliation. Il est aussi celui qui a lancé beaucoup de chantiers d'infrastructures qui ont eu un impact immédiat sur le quotidien des populations. Il jouit de soutien de poids parmi l'administration, les fonctionnaires, les syndicats, les politiques, les artistes, les familles de moudjahidines, ...etc. En conclusion, il bénéficient de la sympathie d'une partie importante des algériens, on ne peut pas le nier. C'est tout ça qui détermine sa légitimité et non pas le processus électoral en soit.

                              Ce type de légitimité ne sera plus après lui, la légitimité historique et révolutionnaire n'est plus aussi, la légitimité militaire aussi n'existe plus. C'est pour cela qu'après Bouteflika la mise en place d'un nouveau processus de légitimation est nécessaire, il s'impose de lui même à tous y compris pour le FLN et le RND. On peut imaginer que ces deux derniers tentent un truc pour assurer la continuité mais personnellement je pense qu'il ne tiendra pas longtemps; ils feront peser des menaces sérieuses sur le pays, eux mêmes et leurs familles. Les scénarios possibles on les voit dans les pays arabes et africains, c'est des scénarios chaotiques que personne n'a intérêt de voir advenir. La bourgeoisie d'affaire, les industriels, les politiques, les entrepreneurs, les syndicats, l'administration, la nouvelle classe moyenne et bourgeoise et les fonctionnaires n'y ont pas intérêt ! C'est tout ce beau monde qu'il faut convaincre (il faut s'ingénier, redoubler d'intelligence, à trouver les idées, les moyens et les arguments) de la nécessité de la mise en place d'un nouveau pacte qui repose sur tout ce beau monde lui même. Il faut trouver les moyens de s'adresser à ces gens et ces groupes et les inviter à prendre part au processus.

                              Les partis et la société civile qui vont entreprendre la construction du nouveau pacte ne doivent pas hésiter à utiliser le mot réconciliation. Je vois bien l'opposition refuser son usage de peur d'être en accord avec le projet de Bouteflika. Le processus de réconciliation a commencé, il doit s'achever justement par la construction du nouveau processus de légitimation.

                              La réconciliation est un chantier aux multiples dimensions. Globalement il s'agit de mettre en phase les institutions et organisation politiques, économiques, culturelles et sociales et les processus politiques avec le monde, la société, l'histoire.
                              Le projet en question comporte :
                              - la réconciliation avec l'histoire : ne rien renier de l'histoire à travers le temps, ne plus inventer ou réinventer ce qu'être algérien par les politiques.
                              - la réconciliation culturelle : la reconnaissance de toutes les composantes linguistiques et culturelles algériennes.
                              - la réconciliation sociale : reconnaissance entre les différentes classes sociales; acceptation et respect des pauvres par les riches, des riches par les pauvres et mise en place d'un système de sécurité et de solidarité sociale par la contribution de tous selon ses capacités.
                              - la réconciliation politique : mise en place de principes et de processus politiques qui doivent être respectés par tous les partis.
                              - la réconciliation économique : poser les fondements d'une gouvernance économique qui repose sur tous les acteurs impliqués dans la production de richesses (entrepreneurs, patrons, travailleurs, syndicats).

                              La démarche nécessite une trêve, un cessez le feu de toutes les parties. càd arrêter de tirer à tord et à travers par des accusations interposés, c'est lui le voleur, c'est lui le violeur, c'est lui le fossoyeur, c'est lui le coupable, c'est lui qui a commencé, ...etc. Les contributions doivent être constructives (analyses, idées, propositions). Les intellectuels et la presse ont le devoir d'enclencher le débat. Il faut animer l'espace d'expression. Arrêter de tirer sur Bouteflika et autres.

                              La construction du rapport de force ne peut se faire qu'en convaincant tous les acteurs de la nécessité du changement et pas en engageant un bras de fer par la rue dont on ne peut déterminer l'issue.

                              La temps de la rue viendra sans doute si les choses n'aboutissent pas par le consensus. Je suis d'accord avec monsieur BADR'EDDINE MILI (post de Capo) :

                              Ils doivent conquérir des positions influentes sur les créneaux de l’organisation et de la compétence, dans le même temps où ils doivent se débarrasser du carcan des vieilles mentalités et des recettes démagogiques qui les abusent. Lorsque toutes les parties prenantes se résoudront à codifier les conditions d’élection, de nomination et de promotion des responsables de l’Etat à tous les niveaux, sur la base de critères rigoureux, acceptés par tous, dans la transparence et le respect, loin de toute transgression familiale, tribale, clanique ou régionale, un grand pas sera franchi par les Algériens vers plus de justice et de liberté.
                              La presse doit jouer un rôle prépondérant dans cette musique. Les médias et la presse doivent chercher et identifier eux aussi les différentes parties et groupes qui doivent participer à la construction et la mise en place du nouveau pacte. Ils doivent leur donner la parole, leur poser les bonnes questions, organiser des forums, des débats. Les différents médias et les différentes associations doivent coopérer entre eux en organisant conjointement des forums et des débats pour pousser (mettre la pression) toutes les parties à l'initiative, à l'action, à l'engagement, au débat.

                              Une nouvelle construction républicaine a besoin d'une dynamique sociale, politique, culturelle et économique sans précédent. Il faut se défaire de la mentalité rentière intellectuelle et politique.

                              Pendant la guerre de libération il y avait un véritable état dans l'état.
                              Dernière modification par Gandhi, 05 novembre 2014, 10h59.
                              Rebbi yerrahmek ya djamel.
                              "Tu es, donc je suis"
                              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                              • #75
                                Je rejoins l'intégralité de ton analyse Ghandi ..

                                C'est pour cela qu'après Bouteflika la mise en place d'un nouveau processus de légitimation est nécessaire, il s'impose de lui même à tous y compris pour le FLN et le RND. On peut imaginer que ces deux derniers tentent un truc pour assurer la continuité mais personnellement je pense qu'il ne tiendra pas longtemps
                                Il saute aux yeux que Saidani vit ses derniers jours à la tête de ce parti ..
                                Ironiquement, son nouveau chef ne peut-être désigné que suite à un consensus global ..
                                La première pierre de l'édifice quoi

                                Les intellectuels et la presse ont le devoir d'enclencher le débat. Il faut animer l'espace d'expression. Arrêter de tirer sur Bouteflika et autres.
                                Bizarrement.. ceux parmi l'opposition qui crient à l'illégitimité de Boutef donnent l'impression de rouler pour lui
                                Tout comme cet appel du CNLTD invitant le peuple à l'accompagner !
                                Si ça n'est pas rendre service à Boutef.. je me demande l’objectif d'une déclaration pareille ?.. :22:

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