Depuis quelques années, nous avons vu l'arrivee en France d'un discours de droite décomplexée, pris en charge ideologiquement par certains conseillers sulfureux des plus hautes autorités politiques françaises, elle avait pour objectif de reconstruire des liens cassés par De Gaule, entre une droite extrême et une droite modéré. Ce travail de fond est loin d'avoir livré en France toutes ses suprises, de discours racistes assumées, de montée du front national, d'un rapprochement stratégique entre les 2 courents...
Depuis plusieurs années, en Algérie, à défaut d'avoir une vie politique et publique assumée, nous avons maintenant un patronat décomplexé. La vie politique, traditionnellement arlesienne, vit au rythme des opérations diligentees et orchestrée et savament exécutées par des acteurs, qui ne se soucient même plus de la cohérence. Mus par un rôle de second couteaux, ils nous affligent parfois un spectacle d'une qualité grotesque, à l'image d'une classe politique que certains voudraient secondaire et totalement decridibilisee.
Par contre, nous avons à la place un patronat d'une cohérence et d'un franc parlé implacables. Nous avons vécu les déclarations de Rabrab, qui nous confie que son frère ennemis lui dispute trop les faveurs des décideurs, qui déclare qu'un ministre est son dernier espoir, après qu'il eu vendu de l'espoir et du rêve à profusion aux algériens et à ses décideurs, et Haddad qui nous declare publiquement ses amitiés avec des cercles d'influence, affirmant qu'il connaît Said Bouteflika depuis bien longtemps, en y adjoignant entre parenthèses des militaires.
Eh oui, nous avons à présent un patronat décomplexé, un Othmani qui refuse publiquement un quatrième mandat, au nom de ses conceptions politiques, un Rabrab, toujours aussi opportuniste, qui obtient les autorisations, spécifiques au départ, puis publiables à présent pour poursuivre son redeploiement international, et un Haddad qui nous affirme la qualité exceptionnelle de son management familial, ayant été capable de faire sauter un patron de Sonatrach, qu'un Louisa Hanoun avait dénoncé et à qui on a sèchement demandé de fermer sa gueule. Dans le royaume du patronat décomplexé, seuls les patrons peuvent nous distiler leur vues et orientations.
Les liens entre le pouvoir de l'argent et le pouvoir de la politique est aussi vieux que la révolution française, révolution qui a vu la bourgeoisie prendre le dessus sur l'aristocratie, jugées depassee et anachronique. Sommes nous à la veille d'une révolution verte, non de la couleur de l'islam, mais de la couleur de dollars, qui nous évitera certainement des épisodes de guillautines publiques, sauf si besoin, et qui minutieusement, veulent se substituer à une classe politique d'operette, pour y jouer le rôle d'acteurs implacables en marketing politique et commercial, et aspirant à partager le pouvoir avec l'ancienne aristocratie politique, oups, révolutionnaire, à moins que certaines ambitions ne veulent même pas d'ideologues de la trempe d'un Robespierre, préférant des pitreries à la Berlusconi...
Depuis plusieurs années, en Algérie, à défaut d'avoir une vie politique et publique assumée, nous avons maintenant un patronat décomplexé. La vie politique, traditionnellement arlesienne, vit au rythme des opérations diligentees et orchestrée et savament exécutées par des acteurs, qui ne se soucient même plus de la cohérence. Mus par un rôle de second couteaux, ils nous affligent parfois un spectacle d'une qualité grotesque, à l'image d'une classe politique que certains voudraient secondaire et totalement decridibilisee.
Par contre, nous avons à la place un patronat d'une cohérence et d'un franc parlé implacables. Nous avons vécu les déclarations de Rabrab, qui nous confie que son frère ennemis lui dispute trop les faveurs des décideurs, qui déclare qu'un ministre est son dernier espoir, après qu'il eu vendu de l'espoir et du rêve à profusion aux algériens et à ses décideurs, et Haddad qui nous declare publiquement ses amitiés avec des cercles d'influence, affirmant qu'il connaît Said Bouteflika depuis bien longtemps, en y adjoignant entre parenthèses des militaires.
Eh oui, nous avons à présent un patronat décomplexé, un Othmani qui refuse publiquement un quatrième mandat, au nom de ses conceptions politiques, un Rabrab, toujours aussi opportuniste, qui obtient les autorisations, spécifiques au départ, puis publiables à présent pour poursuivre son redeploiement international, et un Haddad qui nous affirme la qualité exceptionnelle de son management familial, ayant été capable de faire sauter un patron de Sonatrach, qu'un Louisa Hanoun avait dénoncé et à qui on a sèchement demandé de fermer sa gueule. Dans le royaume du patronat décomplexé, seuls les patrons peuvent nous distiler leur vues et orientations.
Les liens entre le pouvoir de l'argent et le pouvoir de la politique est aussi vieux que la révolution française, révolution qui a vu la bourgeoisie prendre le dessus sur l'aristocratie, jugées depassee et anachronique. Sommes nous à la veille d'une révolution verte, non de la couleur de l'islam, mais de la couleur de dollars, qui nous évitera certainement des épisodes de guillautines publiques, sauf si besoin, et qui minutieusement, veulent se substituer à une classe politique d'operette, pour y jouer le rôle d'acteurs implacables en marketing politique et commercial, et aspirant à partager le pouvoir avec l'ancienne aristocratie politique, oups, révolutionnaire, à moins que certaines ambitions ne veulent même pas d'ideologues de la trempe d'un Robespierre, préférant des pitreries à la Berlusconi...
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