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Procès de l’autoroute Est-Ouest : « Appelez le général Hassan comme témoin ! »

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  • Procès de l’autoroute Est-Ouest : « Appelez le général Hassan comme témoin ! »

    Procès de l’autoroute Est-Ouest : « Appelez le général Hassan comme témoin ! »
    TSA - 15:24 mardi 28 avril 2015 | Par Hadjer Guenanfa @HadjerGuenanfa | Actualité

    Quel est le rôle du général Hassan dans l’enquête sur l’affaire de l’autoroute Est-Ouest ? Au cours de l’audition de Medjdoub Chani, ce mardi 28 avril à la Cour d’Alger, le nom de l’ancien patron de la lutte antiterroriste du DRS a été cité à maintes reprises.

    Le général Hassan est cité pour la première fois en audience quand le juge, Tayeb Hellali, interroge Medjdoub Chani sur sa rencontre avec Khelladi, ancien directeur des nouveaux projets de l’Agence nationale des autoroutes (ANA).

    « C’est lui (Khelladi également détenu) qui m’avait appelé au téléphone et a cherché à me voir. Il m’a fixé un rendez-vous dans un café sombre situé à Dely Brahim », raconte Chani Medjdoub qui précise que Khelladi lui avait alors parlé du général Hassen. Ce dernier aurait cherché à connaître les problèmes rencontrés par le groupe chinois Citic-CRCC en charge de la réalisation de l’autoroute est-ouest.

    « N’ayez peur de personne ! »

    Chani Medjdoub indique qu’il ne connaissait pas Khelladi avant cette rencontre à Dély Brahim, à l’Ouest d’Alger. « J’entendais parler de ses problèmes avec les Chinois, c’était le patron ! Qui s’approchait de lui ? », lâche-t-il. Lors de leur rencontre à Dély Brahim, Chani évoque tout de même les problèmes rencontrés par les Chinois dont celui des visas.

    « Khelladi m’a parlé aussi de son fils handicapé. Je pense que c’est son malheur », poursuit Chani. « Vous connaissez le général Hassen ? », demande le juge. « J’entends parler de lui mais je ne l’ai jamais rencontré », répond Chani. Le juge tient à le rassurer. « N’ayez peur de personne ! Celui qui viendra vous parler, il aura à faire à moi ». Chani avance qu’il entend parler du haut officier dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

    « Je n’ai jamais rencontré le général Hassan »


    Le magistrat lui demande encore ce que vient faire le général Hassan dans cette affaire. « Il faut l’appeler comme témoin ! C’est Khelladi qui m’a dit cela. Je n’ai jamais rencontré le général Hassan », lance Chani avant d’ajouter : « moi, quand je lis le dossier, j’ai l’impression que c’est lui qui m’a arrêté, c’est lui qui a donné l’ordre pour me torturer ».

    Au cours de son audition, Chani Medjdoub revient notamment sur le voyage de Khelladi en Chine. « Il a fait pression pour se faire recevoir par CITIC en leur disant qu’il était à la tête d’une délégation et qu’il était en mission », affirme Chani qui conseillera le groupe chinois de ne pas recevoir ce responsable de l’ANA.

    « Je me mettrai en grève de la faim »

    Le Procureur prend la parole pour lui poser quelques questions. Chani Medjdoub reste serein avant de revenir sur ce qui s’est passé pendant la garde à vue et les contradictions entre les différentes déclarations faites devant le Procureur et devant le juge d’instruction. « J’ai dit ce que j’avais dit sous la torture ! J’étais sale ! Quand j’ai été présenté au juge d’instruction, il a ouvert la fenêtre parce que je puais », rappelle-t-il. Et il donne d’autres détails sur ce qu’il dit avoir subi pendant sa détention. « J’avais demandé à me rincer. J’étais sale. Dans la nuit, lors de l’interrogatoire, j’étais nu, ils sont venu me dire : » on a entendu dire que tu voulais prendre une douche ?’’ avant de commencer à me ****** dessus », assure-t-il.

    « Résidence d’État »

    Au Procureur, Chani Medjdoub lance : ouvrez une enquête ! Pourquoi vous me poussez à partir aux Nations Unies pour ça (pour la torture qu’il aurait subi pendant sa garde à vue et ses interrogatoires par les officiers de la police judiciaire du DRS, NDLR) ! ». « J’ai demandé à mes avocats de ne pas cautionner un procès où mes droits ne seront pas garantis ! A la fin de ce procès, je me mettrai en grève de la faim ! », annonce Medjdoub Chani. Le magistrat l’interroge sur son lieu de résidence en Algérie.

    Chani Medjdoub précise qu’il était au Sheraton mais qu’il avait obtenu un certificat comme résidant à la résidence d’État. « C’est normal ? », demande le juge. « Il faut demander à celui qui me l’a donné », répond Chani en faisant allusion à Hamid Melzi, directeur de la résidence d’État.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Inculpé en résidence à club des pains. C'est suffisamment anodin pour etre noté...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      t'es dans la même situation mala

      Commentaire


      • #4
        La corruption et le rôle de Saïd Bouteflika au cœur d’une rencontre de la CNLTD à Alger

        « La lutte contre la corruption commence par le départ de ce système, l’installation d’une instance indépendante pour la gestion des élections et une transition démocratique », a estimé Mohcine Belabbas, président du RCD, lors d’une conférence thématique de la CNLTD organisée, ce mardi 28 avril, au siège du Front pour la justice et le développement (FJD). « Il faut que la justice enquête sur la gestion de tous les ministères de 1999 à aujourd’hui », a-t-il lancé.
        « Comment un ministre appelé par la justice dans le cadre de l’affaire Khalifa se retrouve à la tête du Conseil constitutionnel ? », s’est-il demandé en faisant allusion à Mourad Médelci. Avant de rappeler le mandat d’arrêt lancé par le parquet contre l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil.

        Saïd Bouteflika critiqué

        D’autres leaders de la CNLTD se sont exprimés au cours de cette rencontre organisée au moment où se tient le procès de l’autoroute Est-Ouest à la Cour d’Alger. « Le Trésor public est devenu une source pour la corruption et le vol », a souligné Mohamed Douibi, président d’Ennahda. Avant d’ajouter : « Toute la société doit assumer la responsabilité et pas seulement les partis politiques ».
        Abdellah Djaballah a parlé d’une « prédisposition à la corruption » qu’il faut combattre.
        Un autre dirigeant du FJD a tiré à boulets rouges sur le frère du président, Saïd Bouteflika. « Le frère du Président assume l’entière responsabilité de la détérioration de la situation dans le pays parce qu’il s’est accaparé le pouvoir sans que le peuple ne le lui confie », a-t-il lâché.
        TSA

        chouiya ta3 concret.. Si c'est possible pourquoi pas depuis 1962..

        l'adage dit : elli khaf ybattal

        Commentaire


        • #5
          Première journée :

          Poursuite demain du procès de l'autoroute Est-Ouest

          Eco News - 26 AVRIL 2015 09:48

          Le président du tribunal criminel d'Alger a décidé de suspendre l’audience du procès de l'autoroute Est-Ouest, en raison de l’épuisement du greffier, l'arrêt de renvoi comportant plus de 150 pages. Le procès reprendra demain à 9h30 avec le début des auditions des accusés.

          16h56 : Suspension de l’audience. Le procès va se poursuivre demain.

          15h50 : Le juge Hellali a suspendu l'audience, car les avocats qui ont demandé la lecture de l'arrêt de renvoi ne sont pas dans la salle pour entendre le greffier.Après une suspension de 10 minutes, le juge décide la poursuite de la lecture de l’arrêt de renvoi dans son intégralité.

          13h55 : Reprise du procès. Le greffier reprend la lecture de l'arrêt de renvoi.

          11h57 : Suspension de l’audience. Elle reprendra à 13h30 avec la poursuite de la lecture de l’arrêt de renvoi.

          11h17 : Le magistrat interrompe le greffier et lui demande de donner le véritable nom d'un des accusés, le colonel Khaled. « Nous ne sommes pas dans un tribunal militaire », dit Hellali. Me Sidhoum intervient pour dire que la loi exige qu'il lise ce qui est contenu dans l'arrêt de renvoi. Le magistrat insiste. Sidhoum revient à la charge. Hellali s'énerve et demande à l'avocat de ne pas s'en mêler. La défense exige à ce que le tribunal lui donne acte. Il essuie un refus catégorique. Le greffier reprend la lecture du document.

          10h44 : Hellali demande au greffier de donner lecture de l'arrêt de renvoi sur la base duquel les accusés ont été renvoyés devant le tribunal criminel.

          10h37 : Le président procède à la constitution du tribunal criminel composé de Hellali, ses conseillers et de deux jurés tirés au sort.

          Les jurés prêtent serment. Les témoins se retirent dans une salle qui leur a été réservée pour qu'ils ne communiquent pas avec les accuses.

          10h12 : Reprise du procès.

          Le greffier appelle les témoins, les parties civiles et les interprètes.

          Le président fait appeler les accusés, dont Kouidri est absent.

          Les deux avocats commis d'office se retirent au profit du premier collectif qui s'est reconstitué pour défendre le principal accuse.

          Arrivée des détenus. Ils s'assoient dans le box qui leur est réservé.

          9h46 : Le président du tribunal sitôt entré dans la salle, remarque l'absence des détenus et décide de suspendre l'audience.

          Il faut savoir que le tribunal a commis deux avocats d'office pour le principal accusé en les personnes de Shahrazed Si Labdi et Aziz Brahimi. Les deux avocats nous ont confié qu’ils n’allaient pas demander le report du procès à partir du moment « où le tribunal a tout mis à notre disposition. De plus Medjdoub Chani n'a pas voulu pénaliser les autres prévenus en reportant de nouveau le procès ». Toutefois le premier collectif, après avoir rendu visite à Chani jeudi à la maison d'arrêt d'El-Harrach a décidé de se reconstituer.

          Selon l'arrêt de renvoi, les accusés avaient reçu des pots-de-vin versés par des compagnies étrangères en contrepartie de l'attribution des marchés dans les secteurs des travaux publics et transports. Cela concerne les projets de réalisation de l'autoroute Est-ouest, le barrage de Kef Eddir dans la wilaya de Tipasa, de tramways et enfin des projets d'ascenseurs à Constantine, Tlemcen, Skikda et Oued Qoreich à Alger.

          23 personnes, en majorité des fonctionnaires du ministère des Travaux publics et des représentants de consortiums étrangers, sont au banc des accusés, poursuivies pour corruption, dilapidation de deniers publics, association de malfaiteurs, abus de pouvoir, blanchiment d'argent, non-respect de la règlementation des changes et mouvements des capitaux de et vers l'étranger.

          Faouzia Ababsa/Noreddine Izouaouen
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Deuxième journée :

            Le procès de l'autoroute Est-Ouest ajourné à demain

            Eco News - 26 AVRIL 2015 10:09
            23 personnes seraient impliquées dans l'affaire


            Le procès de l'autoroute Est-Ouest qui a entamé aujourd’hui son deuxième jour consécutif a été ajourné à demain par le président du tribunal.



            17h40 : l’audience reprend, mais le président du tribunal a décidé de l’ajourner pour demain matin

            17h14 : Le magistrat revient à la charge. « L'argent qui vous a été versé par les chinois ne concerne que le projet de l'autoroute, il n'y a aucun document sur le Gabon ».

            « J'ai perçu des chinois 1,5 million de dollars. Cette somme concerne le travail que j'ai fais pour obtenir la garantie bancaire », a-t-répondu. « Mais cet argent n'est pas justifié dans vos documents », dit le juge. Ce à quoi Chani répond qu'il n'avait pas à le faire, « je n'ai pas à dévoiler mon secret professionnel ».

            « Comment vous entriez en contact avec Khelladi », demande le juge. « C'est lui qui m'a appelle ». Sur cette réponse, Hellali suspend l'audience pour dix minutes.

            16h52 : « L'affaire de l'autoroute est politique, ce n'est pas moi qui le dis mais le principal témoin à charge. Je n'ai rien à voir ». Et d'ajouter : « dans les circonstances où j'étais, ils pouvaient m'accuser des pires crimes ».

            Le juge lui demande quelle était sa relation avec Sacha et Falcone. C'est une histoire qui remonte à 2005. « Je n'ai rien à voir avec eux », a-t-il répliqué.

            Le magistrat le ramène vers le fond de l'affaire. « Les chinois m'ont contacté parce qu'il voulait une garantie bancaire pour l’Algérie. C’est ce que j'ai fait avec les banques algériennes »

            « Le deuxième conseil que j'ai donné aux chinois, c'est de préparer une avance de trésorerie de la société-mère de CETIC. Je voulais rencontrer le ministre des Travaux publics pour l'informer que les chinois voulaient réaliser le projet dans les délais ».

            16h19 : Chani entre dans le vif du sujet à la demande du juge. « J'ai un bureau de conseil au Luxembourg. J'ai une clientèle à l'échelle internationale. J'avais des représentations à Londres et ailleurs. J’avais des clients asiatiques, dont les chinois à travers CETIC international qui appartient à l'Etat. J'ai travaillé avec cette firme avec des contrats sur l'Afrique. J'étais conseiller financier. CETIC m'a missionné au Gabon pour la construction de stades pour la coupe d'Afrique de football. J'ai été donc dans ce pays à la tête d'une délégation et on a été reçu par Omar Bango. Qui m'a dit que si je réussissais à lui ramener le financement vous seriez l'invité d'honneur de l'équipe gabonaise ». Dans tout cela, Chani n'a pas abordé le projet de l'autoroute. Il fait diversion en noyant le sujet. Le juge comprend la ruse et lui rappelle ses déclarations devant le juge d'instruction à propos d'un supposé mini-conseil du gouvernement. Chani précise qu'il nie toutes ses déclarations. « On me les a dictés », dit-il et revient sur les circonstances de son interpellation.

            « La première victime de ma disparition pendant vingt jours était ma mère ». « J'ai déposé plainte contre l'Etat algérien et des éléments des services de sécurité et non pas contre l’institution, car il n'y a pas pire torture que la torture morale et l'humiliation ». Chani s'arrête et pleure.

            « Ma comparution devant le juge repose sur des mensonges comme ma supposée relation amoureuse avec la fille de l'ex-directeur du groupe chinois. Je défie quiconque de prouver l'existence même de cette personne » entre autres justificatifs que l’accusé à avancer.

            15h58 : Le magistrat appelle Chani. J'ai acheté des actions dans Housing Bank en 2002. Le magistrat lui demande qu'elle fût sa relation avec Benachenhou, l'ex-ministre des Finances.

            « Je ne suis pas un inconnu en Algérie. Le colonel Khaled est le dernier élément des services de sécurité que j'ai connus. J'ai des amis dans ces services depuis les années 90. Je suis un financier respecté sur la place luxembourgeoise. Quand il y a eu la Housing Bank, j'étais en Chine. Je suis rentré au pays et j'ai acheté les actions de Kadri Luminaire par le biais de Réda Mili à qui j'ai fait une procuration ».

            Chani raconte comment l'affaire du FAKI a éclaté.

            15h39 : Me Bourayou, défenseur de Bouchama demande à Ouazzane s'il a pris part à la rencontre entre Bouchama et Melzi. Il répond par non.

            Me Sidhoum lui demande pourquoi il a fait deux déclarations contradictoires devant le juge d'instruction. L'accusé lui dit qu'il n'était pas dans les mêmes dispositions. Une question piège, selon l'avocat de Bouchama.

            15h33 : La procureure lui demande s'il savait que Chani représentait le groupe chinois. Le prévenu répond par la négative.

            Le parquet lui fait remarquer qu'il n'a pas d'acte de vente de la villa mais une attestation de vente.

            15h17 : Me Bachi, représentant de l'Agence nationale des autoroutes demande à l'accusé s'il a une relation avec l'ANA. Question rejetée par le magistrat, car jugée « inopportune ».

            Le parquet demande à l'accusé où il rencontrait Chani, « à la maison, au ministère, sachant qu'il était poursuivi pour dilapidation de deniers publics et avec la sensibilité du poste que vous occupiez ?"

            15h07 : Comment se fait-il que tout colonel que vous étiez et de surcroit conseiller au ministère de la justice, vous ne pouviez pas vous faire aider ?, a interrogé Hellali. L'accusé avoue qu'il a revendu la villa d'Oran à Chani mais l'acte est toujours à son nom. « Donc les sommes que Chani vous versez était sans contrepartie ?, demande le président. Ouazzane confirme et poursuit son audition en dédouanant Bouchama « dont la probité ne souffre d'aucun doute ».

            14h59 : Hellali lui rappelle toutes les sommes qu'il a perçues de Chani (1,8 milliard, achat de villas, etc). « Mon premier bien foncier je l’avais eu en 2004, à 520 millions avec un crédit bancaire de deux millions. En 2006, j'ai fait une réservation à l'EPLF. Quant à la villa d'El Biar, de 18 millions de dinars que je n'avais pas. C'est Chani qui me les a prêtés », réplique Ouazane.

            14h48 : Ouazane poursuit en disant qu'il a connu Chani en 2006. Et Bouchama depuis une quarantaine d'années. « Chani est venu me voir pour lui présenter Bouchama, alors secrétaire général du ministère des Travaux publics. J'ai refusé jusqu'à ce qu'il le rencontre à travers Melzi ». « Ensuite, Chani m'a informé de sa rencontre et je l'ai accompagné par la suite. Chani a présenté à Bouchama la série de blocages rencontrés par les Chinois dans le projet de l'autoroute »

            14h28 : Le magistrat appelle Ouazane Mohamed (colonel khaled). Il relate au tribunal comment il a connu Chani : « C'était après qu'il soit rentré en Algérie et vide son mandat d'arrêt dans l'affaire du Fonds algéro-koweitien pour l'investissement(FAKI). Chani a été condamné et s'est pourvu en appel. On m'a demandé de l'aider au début, ce que j'ai refusé en disant à des amis communs qu'il fallait suivre la procédure. C’est ce qui a été fait ».

            14h27 : Début des auditions des accusés

            14h22 : Reprise de l'audience.

            12h16 : Suspension de l'audience pour reprendre à quatorze heures.

            12h15 : Fin de la lecture de l'arrêt de renvoi. Une lecture fastidieuse et laborieuse qui aura duré une journée et demi. Une lecture dont Hellali s'en serait passé au profit des seules conclusions de la chambre d'accusation. Mais certains avocats de la défense ont exigé la lecture du document en entier. Normal, leurs honoraires sont calculés à l'heure.

            10h55 : suspension de l’audience

            9h45 : Le greffier entame la poursuite de la lecture de la vingtaine de pages restantes de l'arrêt de renvoi qui est basé essentiellement sur les procès-verbaux des auditions des accusés par la police judiciaire. Des PV qui ont motivé l'ouverture d'une enquête judicaire et l'instruction.

            Selon l'arrêt de renvoi, l'affaire comprend deux volets. Le premier concernant le projet de l'autoroute dans laquelle Chani est considéré par l'accusation comme le principal meneur de l'association de malfaiteurs, d'où la criminalisation de l'affaire. Le deuxième volet quant à lui concerne des projets de transports comme le métro et le tramway où le trafic d'influence était de mise, mais aussi complicité de dilapidation de deniers public. Les prévenus concernés par ce volet sont poursuivis pour délit.

            La veille, le procès avait repris avec la présence de l'ensemble des collectifs des 23 accusés et de 15 témoins sur les 27 (un témoin étant décédé) dans cette affaire, qui a éclaté en 2009. L’audience a été suspendue en raison de l’épuisement du greffier, l'arrêt de renvoi comportant en effet plus de 150 pages.

            Faouzia Ababsa
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Troisième jour:

              Suspension des auditions, le procès reprend demain
              Eco News - 28 AVRIL 2015 09:51

              Le procès entame aujourd’hui son troisième jour consécutif


              Reprise de l'audience au troisième jour du procès de l'autoroute Est-Ouest dans lequel 23 prévenus sont poursuivis par le tribunal criminel prés la Cour d'Alger, avec la poursuite de l'audition du principal accusé, Medjdoub Chani et de l'ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama ainsi que l’ex-directeur des nouveaux projets à l’ANA, Mohamed Khelladi.


              14h31 : Reprise de l'audience avec la poursuite de l'audition de Bouchama.

              « J'ai reçu Chani sur la base des problèmes rencontrés par les chinois qu'il voulait poser, cela n'a rien à voir avec les termes du contra et les problèmes administratifs pour saper le projet ». Le juge intervient pour faire un discours sur la moralisation de la société. « Il faut que le peuple se soulève pour combattre la vermine des corrompus, sinon ce pays n'avancera jamais », clame-t-il.

              Bouchama reprend pour dire que Chani était venu le voir en compagnie du colonel Khaled, « dont je connais l'intégrité. Il ne pouvait pas jouer sa carrière dans une affaire douteuse en m'entraînant avec lui ». Il poursuit en disant que Chani ne lui a parlé que des lacunes bureaucratiques, dont l'acheminement de la main-d’œuvre chinoise, les travailleurs algériens ne pouvant pas tous travailler H24 dans des endroits comme Bouzegza.

              12h30 : Le magistrat lève l'audience. Elle reprend à 14 heures.

              12h21 : Après la reprise du procès, l'ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics Mohamed Bouchama, a été appelé à la barre. Il décline son identité et sa filiation tout en précisant qu'il n'avait aucun antécédent.

              Il explique que le projet de l'autoroute était un rêve difficile à réaliser en raison du manque de financement. C’est le président de la République qui a décidé de la réaliser avec l'argent de l'État. Bouchama explique qu'il fallait lancer les appels d'offres, mais auparavant il fallait aussi créer une commission pour savoir quels sont les capacités en matière de matériaux de construction et qu'est- ce qu'il fallait importer.

              Ensuite, c'était en 2005, l'ANA était une EPA gérée par la comptabilité publique. Tout cela sans attendre la venue de Chani. Sous l'autorité du ministre on a changé le statut de l'agence qui a été désignée par la suite comme maître d'ouvrage. Elle lance l'appel d'offres. Puis une information a circulé, selon laquelle l’autoroute allait coûter très cher. 630 millions de dinars, 779 milliards de dinars et 944 milliards de dinars. C'est le ministre des Finances qui a signé l'avis et le projet a été attribué aux consortiums chinois et japonais.

              L'agence a constaté que le montant de 944 milliards de dinars et elle a opté pour la moyenne de 779 milliards de dinars. Une commission a été mise en place pour étudier le cas. Ensuite, un bureau d'études arabe est venu et le président lui confie le dossier pour avis.

              Le juge l'interroge sur le supposé mini-conseil du gouvernement auquel auraient assisté Sacha et Falcone. Bouchama répond que cela faisait partie des rumeurs pour saboter le projet.

              « Quel a été votre rôle », lui demande-t-il. « Je m'occupais de régler tous les problèmes qui pouvaient faire obstacle à la réalisation du projet, dont les expropriations, les déviations des canalisations ».

              « En qu'elle qualité vous avez reçu Chani ? ». « Nous avons tout fait pour que les Chinois ne dépassent pas le plafond du montant du projet. Ils avaient peur de ne pas respecter le contrat. Quant à la rencontre avec Chani, c'était bien après et c'est Melzi qui me l'a présenté au marché de Bainem ou je faisais mes courses en 2007 », a-t-il répondu.

              11h25 : L’audience suspendue pour dix minutes

              11h14 : Le procureur lui demande où est-ce qu'il élisait domicile quand il venait en Algérie. Chani répond, « Au Sheraton ». Où est-ce que vous mettiez vos dossiers puisque vous dites posséder une société ici ? : « Je ne restais pas longtemps. Je voyage avec un passeport algérien que j'ai renouvelé après m'avoir fait établir un certificat de résidence par la résidence d'État ». Une réponse suffisante pour le procureur.

              10h58 : Chani vient d'annoncer qu’il se mettra en grève de la faim immédiatement après la fin de son interrogatoire par Tayeb Hellali pour protester contre tout ce qu'il a subi et contester un procès qu'il dit monté de toutes pièces.

              10h55 : Chani explique au tribunal la création de plusieurs sociétés offshores pour des raisons fiscales mais aussi de réinvestissement. « C'est une question de planification, ce n'est pas interdit au Luxembourgeois », dit-il.

              « A supposer que l'on ne prenne pas en compte vos auditions devant la PJ et le juge d'instruction lors de la première présentation, comment expliquez vous qu'on retrouve des passages entiers des procès-verbaux lors de la comparution dans le fond ? », demande le représentant du ministère Public. « Seule l'application de la loi protège de l'arbitraire », répond Chani en reprenant ses ruses de diversion. Et de s'étaler de nouveau sur les circonstances de son incarcération. Et les plaintes qu'il a déposées auprès de la justice algérienne en vain. Maniant à la perfection les protocoles internationaux, il explique que si la justice algérienne avait ouvert une enquête, il ne se serait pas adressé à l'ONU.

              10h38 : C'est autour du procureur d’interroger Chani. Il lui demande quand il a rencontré le colonel Khaled. "Je suppose que c'était en 2006 par le biais de son chef hiérarchique, le général Abdelali.

              Lee représentant du parquet lui demande à quel moment il avait eu connaissance du projet de l'autoroute. Il répond que le monde entier le savait.

              A propos de la garantie bancaire, Chani précise que cela s'est fait après la signature du contrat. Le procureur lui demande s'il a perçu de l'agent sur la garantie bancaire. « Je ne travaille pas gratuitement », réplique-t-il.

              Chani est interroge sur un compte dans la banque AAG venu d'APM et quelle relation il y avait avec Premnew. Il répond que les Chinois paient la ou ils ont de l'argent pour des considérations fiscales.

              10h55 : Chani explique au tribunal la création de plusieurs sociétés offshores pour des raisons fiscales mais aussi de réinvestissement. « C'est une question de planification, ce n'est pas interdit au Luxembourgeois », dit-il.

              « A supposer que l'on ne prenne pas en compte vos auditions devant la PJ et le juge d'instruction lors de la première présentation, comment expliquez vous qu'on retrouve des passages entiers des procès-verbaux lors de la comparution dans le fond ? », demande le représentant du ministère Public. « Seule l'application de la loi protège de l'arbitraire », répond Chani en reprenant ses ruses de diversion. Et de s'étaler de nouveau sur les circonstances de son incarcération. Et les plaintes qu'il a déposées auprès de la justice algérienne en vain. Maniant à la perfection les protocoles internationaux, il explique que si la justice algérienne avait ouvert une enquête, il ne se serait pas adressé à l'ONU.

              10h25 : Le magistrat revient sur sa relation avec Khelladi. « Je ne le connaissais pas. C'est lui qui m'a appelé et on s'est donné rendez-vous ». Puis il précise qu'il connaissait Khelladi de réputation. « On a discuté des problèmes bureaucratiques rencontrés dans le projet de l'autoroute. Ensuite, il m'a demandé de me rendre dans son bureau avec les chinois. Ce que j'ai refusé en lui demandant de le faire lui-même dans mon bureau. Je lui ai présenté la société Oriflamme, je lui ai offert un coffret de cosmétiques. Une troisieme rencontre s'est déroulée dans le même lieu. Il m'a parlé de son fils handicapé et qu'il voulait le traiter en Chine, car ce pays est connu pour des soins en la matière ».

              Chani continue de charger Khelladi et l’accuse d’avoir terrorisé les Chinois. « Ensuite j'avais décidé de ne plus travailler en Algérie ». En juin 2009, il a intervenu pour faire venir des chinois qui n'avaient rien à voir avec l'autoroute ».

              Et de poursuivre : « Khelladi est parti en Chine et a tenté de faire pression sur la société chinoise pour être reçu les menaçant de ne pas leur payer leur dû. Ils m'ont appelé et je leur ai dit de ne pas le recevoir car il n’était pas en mission ».

              9h53 : Expliquez-nous comment et pourquoi vous avez ordonné des paiements à des sociétés ?, interroge Hellali. Chani répond que ce sont des prestations de services. Lorsque je les sollicite pour mettre à la disposition de mes clients l'hébergement, des salles de conférences, etc.

              Et l'argent versé à votre société Oriflamme ?, demande encore le juge. Chani nie. Il explique que cette entreprise est une filiale d'une multinationale suédoise. « Je voulais racheter les filiales du Maroc et de la Tunisie. Parce que ce qui m'intéresse c'est la création d'emplois ».

              Le magistrat lui demande alors pourquoi la société a fermé, voulant certainement confirmer que Chani a mis la clé sous le paillasson après avoir pris les fonds de la société. Le prévenu répond qu'elle a été reprise par la maison-mère après son incarcération.

              9h38 : Medjdoub Chani est de nouveau appelé à la barre pour la poursuite de son audition qui s'est arrêtée hier à la réponse du prévenu sur les circonstances de sa prise de contact avec, l’ancien directeur des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes, Mohamed Khelladi à propos duquel il a dit que c'était lui qui l'avait appelé. Alors que devant le juge d'instruction, il avait affirmé qu'il a connu Khelladi par le biais du général Hassane.

              Faouzia Ababsa
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Troisième jour suite :

                18h11 : Me Bachi demande au prévenu comment justifier la dépense de 150 milliards effectuée par l'ANA. Il dit que cela a servi à équiper l'agence et ses structures.

                Interrogé par le procureur sur les contrats de location et la poursuite de la délégation de la signature y compris pour le renouvellement, Khelladi s'emmêle les pinceaux et demande que le tribunal lui soumette le document.

                Le procureur lui demande de se justifier sur le projet d'investissement pour l'importation de 400 camions de Chine en lui précisant que le document a été retrouve chez lui. Khelladi nie l'existence de ce projet.

                17h42 : Le juge lui demande qui recrute les sous-traitants ?

                « Ce sont les groupements. A l'occasion d’une visite d'inspection, j'ai remarqué que les sous-traitants transporteurs nommés tous par Ghoul à Ain Defla. Si le ministre était là, il confirmera tout ce que je dis ».

                Le jugez s'emporte et réplique qu'il y a des procédures. Il représente l'État algérien et vous voulez que moi, petit juge je le traine au tribunal. De toute façon, nous avons son témoignage par écrit au juge d'instruction, si la défense le souhaite.

                17h24 : « Et la location du siège de l'ANA, les voitures est-ce que cela fait partie des moyens d'accompagnement ?, lui demande le juge. « Les moyens d'accompagnement existaient avant moi, pendant ma présence et après moi, ce que j'ai fais c'est de demander les moyens pour les conditions de travail puisqu’il fallait travailler H24 et 7\7 jours ».

                Le juge lui demande comment il explique la présence des téléphones dans son coffre, dont un contient des communications entre lui et des Chinois. Khelladi tente de se justifier, en expliquant qu'il a été floué par le vendeur qui lui a refilé un appareil usagé. Pour les autres, je les ai pris chez moi et sauver l'ordinateur parce que, après avoir fait éclater l'affaire de corruption, Ghoul a ordonné de fermer tous les bureaux.

                « La plate-forme de l'autoroute a coûté 11 milliards de dollars et les pénétrantes 3,5 milliards, si l'on devait la refaire on paierait 19 milliards de dollars », lâche-t-il.

                Khelladi déclare que 11 milliards de dollars ont été déboursés sans contrôle ni suivi. Ce qui a provoqué un retard de 16 mois.

                "Comment peut-on lancer le projet pour se rendre compte que des problèmes allaient surgir ?, interroge le juge.

                Cojaal a laissé le rond à béton algérien et importe celui de mauvaise qualité, il a fait de même pour le ciment, répond Khelladi.

                « Parce que, lorsque les Japonais vous achètent des camions, vous louent des villas, vous corrompent, plus personne ne les contrôle et ne peut leur dire quoi que ce soit », Replique Tayeb Hellali.

                Khelladi précise que c'est lui qui a chassé le directeur de Cojaal. « Mais on a trouvé chez vous des prises en charge et des billets d'avion!, fait remarquer le président du tribunal criminel.

                Le prévenu répond que le billet devait lui servir pour une mission qu'il devait effectuer avec le ministre qui lui demande finalement de rester sur place car, « tu es mes yeux et mes oreilles sur l'autoroute », lui aurait dit Amar Ghoul.

                16h49 : A ma nomination, l'appel d'offres de l'autoroute était déjà lancé. J'ai posé mes conditions parce que le projet était bloqué. « Je me suis retrouvé tout seul sans aucun moyen, surtout qu'il y avait la fuite des cadres, c'est le ministre qui est le premier responsable du projet suivi de l'ANA puis le secrétaire général. Je supervisais les contrats avec l'agence. Quant aux mesures d'accompagnement, objet de contestation des Chinois, cela ne relève pas de moi ».

                Il s'emporte en disant, « je vais vous dire exactement le montant : 1 milliard de dollars de corruption en 2005. Le juge lui demande d'où il détenait l'information, il répond que la presse en parlait à l'époque. Après 2005, le montant de la corruption était de 5 milliards de dollars.

                « Et votre rencontre avec Chani ». Il m'a dit que tes chefs te demandent de faire ce qu’il demande. Il s'agissait d'une enveloppe financière pour les service du DRS à l'étranger, qui mendiaient pratiquement ». « Ensuite, je me suis rendu compte que Chani suivait tous nos mouvements. J'en ai rendu compte au ministre ». « Tadj Eddine m'a informé que le nommé Nacereddine Bousaid, dit Sacha, allait me donner des informations sur la corruption et se trouve à Paris ».

                Dans quel intérêt, Sacha vous donne des informations ?, demande le juge. Ce à quoi Khelladi a répondu que Sacha avait un conflit d'intérêt avec Falcone et Chani.

                « Et pourquoi Tadj Eddine vous donne des informations ? » « Je l'ai rencontré au ministère de la Pêche, je l'ai aidé à obtenir un projet dans le secteur. Puis, je me suis rendu compte que Ghoul a également une entreprise de Pêche ». Et d'ajouter que « sur le montant du projet, 20%, étaient réservé à corrompre. 4% pris par Chani et Mohamed Bedjaoui provenant des contrats de l’autoroute. Kouidri et Ghoul ont pris 25% du total des 20% ». « Comment ?», interroge le juge.

                « J'ai fais mon enquête et remis toutes les informations au DRS qui a fait son travail et informer le président de la République, d'où la corruption avérée », a-t-il répondu.

                16h17 : Après une suspension de dix minutes, le juge appelle Mohamed Khelladi à la barre. Un polyglotte par qui le scandale de l'autoroute a éclaté. Il décline son identité et son affiliation et défile sa carrière à la défense. Mis en retraite parce que, selon lui, il voulait construire un sous-marin en partenariat avec les Indiens, mais il y a eu un refus de la hiérarchie.

                « Amar Ghoul m'a fait appel lorsqu'il était ministre de la Pêche pour mettre sur pied le secteur. Le même Amar Ghoul m'a fait appel aux travaux publics comme directeur des études

                15h25 : Le parquet demande à bouchama s'il exerçait d'autres fonctions. Il acquiesce en disant qu'il était président du conseil d'administration de l'Agence nationale des autoroutes.

                Le conseil d'administration se réunit deux fois par an. « C'est moi qui le préside, mais la gestion financière est contrôlée par un commissaire aux comptes ».

                « Et au sujet des cadeaux que vous avez reçus de Chani », demande le procureur.

                « Il était venu avec un petit sac dans la main. J'étais gêné. Pour lui, c'était une manière de faire la promotion de son entreprise. Et je lui ai demandé de ne plus me mettre dans l'embarras ». Et de préciser : « les cadeaux que je reçois des entreprises et instituions publiques sont plus beaux et plus chers que ceux de Chani ».

                A propos de son voyage en Chine, il a expliqué qu'il avait accompagné des étudiants de l'ENA, dont il était l'enseignant.

                Par ailleurs, il a expliqué qu’Amar Ghoul lui avait demandé de placer Khelladi comme directeur des études au niveau du ministère, ce à quoi il ne trouvait pas d'inconvénient. « Mais la nomination de Khelladi a essuyé une fin de non-recevoir en raison d'un rapport négatif établi contre lui par le ministre délégué de la Pêche. Pourtant, j'ai intervenu pour lui auprès de la Fonction publique. En guise de remerciement, ce même Khelladi m'a poussé dans une cellule à Serkadji », précise le prévenu la gorge serrée.

                15h16 : Et a propos du voyage de Khelladi en Chine ?, demande Hellali. « Je l'ai appris lors de la confrontation ».

                « C'est un cadre de l'État, il ne peut pas voyager sans ordre de mission du ministère !, réplique le juge.

                Bouchama répond qu'il était censé aller enquêter sur le ministre et moi-même. Il a même fait un rapport qu'il a refusé de remettre au juge d'instruction en disant qu'il ne le remettrait qu'au général Hassane.

                Il n'en fallu pas plus pour faire sortir le juge de ses gonds. « C'est l'humiliation de la justice à l'intérieur du palais de justice ».

                Les avocats demandent à Bouchama si Khelladi continuait à utiliser la délégation de signature après son utilisation, il répond qu'il avait appris cela quand il a consulté le dossier lors de l'instruction. Les déclarations de Bouchama sont entrecoupées par des larmes, notamment quand il a dit qu'il comprenait que l'on s'en prenne à lui. « Mais mon épouse n'a rien fait », en allusion à ce qu'elle a pu endurer sur le plan professionnel.

                14h58 : L'ex-secrétaire général du ministère des Travaux Publics a indiqué que tous les problèmes ont été réglés en amont, y compris la mise en place par les douanes d'un couloir vert pour l'importation du matériel. « Il s'agissait de réunir toutes les conditions pour la réalisation du projet dans les délais impartis ».

                Interrogé sur la facilitation de l'octroi de visas pour trois Chinois qui n'ont rien à voir avec le projet, Bouchama a déclaré que Chani lui a dit que Khelladi faisait pression pour faire ramener trois Chinois qui n'étaient pas concernés par le projet. « A partir du moment où il y avait un doute, j'ai fait appel au colonel Khaled. En 2007, j'ai été voir le ministre pour lui dire que je devais aller à la Mecque. M. Ghoul m'a autorisé tout en sachant que lui aussi allait aussi aux lieux saints. Profitant de cette situation, et alors que j’étais à la Mecque, khelladi a demandé au ministre une délégation de signature, ce qu'il a fait. A mon retour, j'ai eu l'information, j'ai attiré l'attention du ministre ». Et Bouchama de renchérir : « je suis sanctionné pour avoir fait mon travail ».

                « Et à propos de non paiement des Chinois ? », demande Hellal. « Les Chinois ont adressé une lettre dans ce sens. J’ai attiré l'attention de l'agence en lui demandant de prendre en charge le problème qui n'a pas répondu. L'ANA n'a pas répondu pourtant relancée avec cette précision que la responsabilité du projet relevait exclusivement de l'agence ».

                Le juge revient à la charge en disant que ce retard de paiement est dû, soit à de l'incompétence ou au chantage... « Certainement, monsieur le président, c’est pour bénéficier des largesses des Chinois ».

                « Et le ministre ne suivait pas le projet? Ce n'est pas normal !», accuse le juge.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Troisième jour suite

                  19h00 : Levée de la séance. Le procès reprend demain matin

                  18h57 : « En qualité de qui Khelladi est allé au DRS pour dénoncer la corruption ? », demande Me Sidhoum. Khelladi répond : « En ma qualité d'officier ». « Mais vous êtes en retraite », réplique l'avocat de Chani. Le prévenu précise qu'il a fait partie de la structure de l'intelligence économique de la Gendarmerie nationale.

                  Me Sidhoum revient à la charge et lui demande pourquoi il a contacté le général Hassane qui est chargé de la lutte antiterroriste. « La lutte antiterroriste est aussi une lutte économique », répond l'accusé.

                  18h45 : Il semble que la fatigue a gagné Khelladi à telle enseigne qu'il se contredit.

                  Interrogé par Me Bourayou, défenseur de Bouchama, sur l'instruction qu'aurait donnée ce dernier selon laquelle il fallait payer les groupements et est-ce qu'il détient la preuve de ce qu’il annonce. Il répond par l'affirmative, tout en précisant que le ministre avait donné une instruction contraire le jour même.

                  Me Belarif lui demande comment il savait si Chani allait venir Alger. Il répond que c'est Tadj Eddine qui l'a informé. « Chani a été piégé. Contrairement à ce qu’il a dit sur une visite à sa mère, il est venu prendre son dû sur les avenants. A l'arrivée à Alger, il a été pris par les éléments du DRS ».

                  Khelladi va plus loin en démentant les actes de sévices et de torture que Chani aurait subi. « Le general Ghodban m'a appelé et m'a demandé de confronter Chani dans les locaux du DRS ». Mieux, Khellaldi a déclaré que « le DRS était infiltré » et donne les noms des officiers en question.
                  Quatrième jour

                  Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest impliquant 16 personnes et sept entreprises étrangères pour corruption a repris aujourd’hui au tribunal criminel d'Alger avec la poursuite des auditions des accusés.


                  14h43 : La société suisse, Garavanta se présente au prétoire à travers son chef de projet. Il affirma que son entreprise est leader mondial en matière des téléphériques. Elle a construit 61% des téléphériques à travers le monde.

                  « Est-il vrai que vous avez corrompu Addou Sid Ahmed ? », demande Hellali.

                  « On a constitué un groupement avec l'entreprise SAPTA, soumissionné et remporté trois marchés. On s'est rendu compte qu'on rencontrait beaucoup d'obstacles. C'est ainsi qu'un avocat suisse travaillant pour Metalson qui nous conseille de créer une filiale en Algérie. Nous avons payé Metalson sur la base de factures ».

                  13h41 : L'audition de Sid Ahmed Addou est terminée. Le juge appelle le représentant de la société portugaise COBA. « Qu'est-ce que vous avez à dire sur cette affaire », lui demande-t-il. « En 2007, notre société a soumissionné pour la rocade des Hauts-plateaux et a arraché deux projets. Nous avons commencé en 2011 parce que l'ANA nous l'a demandé ».

                  « Connaissez-vous Tadjeddine ? », demande Hellali. Le prévenu répond que « sa société avait un contrat avec Merland, une entreprise appartenant à Tadjeddine. Nous avions besoin de cadres algériens ».

                  « Mais vous êtes accusé d'avoir versé des pots-de-vin à Tadjeddine ».

                  « Non. C’était une avance sur la prestation de service à qui on a demandé assistance pour les problèmes administratifs ».

                  « Le contrat a été signé. Avez-vous établi des factures et consigné l'avance ? »

                  Le procureur lui demande comment il signe un contrat avec june société domiciliée au Panama pour des services en Algérie.

                  « La loi portugaise le permet puisqu'elle est représentée par Tadjeddine », répond l'accusé tombant dans le piège tendu par le procureur. « Vous avez dit que COBA ne donne pas de l'argent sur simple information sur l'existence de projets », insiste le parquet.

                  « Cela dénote de notre bonne foi », a-t-il répondu. « La bonne foi lorsqu'il s'agit seulement de la première fois ? », s'interroge le procureur Ben Mhidi.

                  « Il se peut que nous étions naïfs. Mais le contrat ne concernait pas le consulting mais un simple accompagnement », dit le représentant de COBA.

                  11h50 : Addou Sid Ahmed est appelé à la barre. Le juge l’informe des chefs d'accusation. Il rappelle qu'il a fait ses études en Angleterre. Hellali lui dit que Hamdane lui donne la liste des marchés qu'il remettait à la société pour laquelle il travaillait, Metalson ainsi qu'a Pizarotti et Gravantar. Et l'argent que vous avez versé dans les comptes des filles Ghraib.

                  « C'était une dette due par mon père. C'est Hamdane qu’il l’a demandé. Ce d'autant que nos relations étaient familiales et amicales », s’est-il défendu.

                  Interrogé par le procureur sur ses relations avec Hamdane, Addou Sid Ahmed répond qu'il a connu en 1989 et non en 2006.

                  Le parquet lui demande pourquoi il n'a pas déclaré au juge d'instruction qu'il s'agissait de dettes.

                  « J'étais psychologiquement détruit et épuisé après mon passage devant le DRS. L'entreprise Metalson intervient comme accompagnateur après l'attribution des marchés et non avant », explique le prévenu.

                  11h30 : Le représentant d'ISOLUS, société spécialisée dans la production de l’énergie, se présente à la barre. A l'accusation de corruption, le prévenu répond par la négative. Il dit qu'il n'a aucune relation avec Sid Ahmed Addou, mais avec Metalson.

                  Le prévenu dit qu'il a obtenu le marché. On a appris qu'il y avait des marchés qui allaient être attribués à des sociétés espagnoles pour le tramway d'Oran. Nous avons soumissionné en groupement avec Alstom et obtenu le marché. Nous avons pris contact avec Metalson avec lequel nous avons signé un contrat pour nous assister dans l'étude et la réalisation du projet.

                  11h22 : L'audience est suspendue pour 10 minutes.

                  11h17 : Le juge reprend la parole et lui rappelle les déclarations de khelladi à propos du piège tendu à Chani. Le prévenu nie. Khelladi interpellé par le magistrat. Il persiste et signe.

                  10h55 : Le procureur l'interroge sur la SNI et sa relation avec le témoin Merabet. Il lui rappelle que c'est ce dernier connaissait la société et qu'il lui a transféré de l'argent. L'inculpé explique que c'était de l'argent avancé pour qu’il ne soit pas soumis à des pénalités.

                  Le représentant du parquet lui demande quelle était sa relation avec Addou Sid Ahmed et il répond que c'est son neveu, mais qu'il n’a plus revu depuis 2003. « Le seul que je voyais c'était Karim, son frère ».

                  10h34 : Tadjedine dément être associé avec Amar Ghoul dans un projet de pêche. Le juge insiste sur IGIS. Le prévenu est catégorique : « c'est les éléments du DRS qui me l'ont dicté ».

                  Et l'inculpé de raconter ce qu'il a subi. Hellali lui demande quelle relation il avait avec Kouidri, actuellement en fuite. Il répond qu'il a « entendu parler de ce monsieur lors de mon incarcération ».

                  "Mais c'est vous qui avez mis Khelladi en relation avec Sacha, le prévenu acquiesce. « C'est pour prendre en charge son fils handicapé. Sans plus ». Tadjeddine nie avoir payé le voyage à Paris à Khelladi. Et Chani ?, demande le juge. « Je l'ai connu à Serkadji dans la cellule numéro 8.

                  A propos d’Allab Khier, un autre inculpé, Tadjedine dit l'avoir rencontré dans le train Paris-Genève.

                  « Est-ce que Ghezal vous a donné de l''argent ? », Le prévenu nie.

                  10h15 : Le prévenu en détention, raconte comment il a connu Ghoul. « C'était à l'occasion du mariage de mes neveux. Je ne l'ai plus revu jusqu'en 2003, il était ministre de la Pêche. Nous nous sommes échangés nos numéros, mais je n'ai jamais osé le contacter », affirme Sid Ahmed Tadjeddine Addou.

                  Il précise comment il a créé son entreprise de pêche en insistant sur le fait qu’à aucun moment il n'a été aidé par Amar Ghoul. Tadjeddine raconte aussi comment Smail Mimoun l'a encouragé et lui a proposé d'investir dans l'aquaculture.

                  Le juge lui demande comment il a rencontré Khelladi.

                  Le prévenu répond qu'il était à la direction de la Pêche. « C'était le dieu. Il recevait qui il voulait, il rabrouait qui il voulait. D'ailleurs, il a été remercié. Lorsqu'il est revenu de mission de Mauritanie, il a trouvé son bureau sous scellés ».

                  Le prévenu affirme que par la suite il rencontrait Khelladi dans le désormais célèbre café de Dely Brahim. Les choses ayant évolué, khelladi l'aborde en sachant ce qu'il faisait pour lui demander de solliciter une société canadienne pour débloquer le projet de l’autoroute. « C'est ainsi que la SNI est entrée en jeu avec laquelle j'ai signé un contrat de prestation. J'ai encaissé 550 000 dollars.

                  « Quelle est votre relation avec Ghezal ? »

                  Tadjeddine répond que Rafik Ghezal était un camarade de classe. Je lui ai pris le CV au ministre des Travaux publics. Amar Ghoul l'a désigné comme conseiller au ministre avant de le nommer DG de l'Agence de gestion des autoroutes.

                  COBA, une entreprise portugaise, a soumissionné et a été classée première sur les trois lots qui ne concernent pas l'autoroute. Je leur ai proposé mes services. Le prévenu nie avoir donné des informations sur les appels d'offres. Par contre il reconnait de l'avoir informé qu’elle allait être notifiée.

                  « Combien COBA vous a versé ? 2% », demande le juge. « Non, il s'agit d'une avance ».

                  Et à propos de SNC-lavalin, avec laquelle vous avez mis en relation Khelladi.

                  « La société m'a demandé de travailler dans le design pour l'autoroute. « Et IGIS ?», interroge Hellali. « Je n'ai jamais parlé de cette société. On me l'a fait avouer dans les locaux du DRS. J'ai avoué ce qu'ils ont voulu que je dise, sous la menace et après m'avoir mis nu et à genoux ».

                  9h39 : Reprise du procès.

                  Faouzia Ababsa
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #10
                    Quatrième jour suite :

                    18h20 : L'audience est suspendue. Elle reprendra demain avec l'audition des témoins.

                    18h16 : L'ex-chef de cabinet d’Amar Ghoul est interrogé par le tribunal. Il nie toute relation avec Addou ou autres. M. Ferachi répond au parquetier qu'il est militant du MSP.

                    Ghazali, actuel inspecteur au ministère des travaux publics affirme connaitre Tadjeddine à qui il doit son poste au ministère. Cet ingénieur des ponts et chaussées a travaillé à l’Algérienne de gestion des autoroutes.

                    Pour sa part Allab Messaouud a affirmé ne pas savoir ce qu'il faisait devant un tribunal criminel. « Je n'ai jamais reçu de convocation et jamais été entendu par le juge d'instruction. Hellali exprime son étonnement et lui demande de se rasseoir.

                    17h40 : Le juge demande au représentant du japonais Cojaal s'il a l'intention de demander à être payé pour les maisons et les voitures. Le prévenu répond oui, alors que c'est censé être compris dans le contrat. Toutefois, selon l'avocat de l'ANA, la banque a déjà versé 630 millions de dinars.

                    17h34 : Le représentant du groupe chinois CITIC-CRCC appelé à la barre était le président-directeur-général du projet (Autoroute)

                    Sa relation avec Chani ? : « Aucune relation », repond le représentant.

                    « Mais Chani dit vous avoir proposé de régler des problèmes administratifs », dit le juge.

                    "C'est vrai. On a recouru au maitre d'ouvrage, l'ANA et à la société-mère. Je ne suis pas au courant de Chani.

                    Chani est appelé par le juge qui dit que sa relation est avec la société-mère.

                    « Vous êtes accusé d'avoir donné des pots-de-vin à Chani », lui dit Hellali. Le groupe chinois nie.

                    Hellali rappelle que la commission rogatoire a trouvé une trace du versement.

                    Khelladi est appelé "à la rescousse" par le président. Il explique que le contrat est signé entre la DPN et le PDG de CITIC-CRCC. Celui-ci « a pris la poudre d'escampette dès que l'affaire a éclaté ».

                    « Dans le contrat, il est prévu l'achat de voitures et location de maisons », dit le Chinois, précisant qu'aucune facture n'a été établie à l'ANA.

                    L'avocat de Khelladi demande au tribunal de prendre acte des derniers propos du Chinois.

                    Ce représentant de la société chinoise n'a finalement répondu à aucune question. Il a plutôt tourné en rond, provoquant un véritable casse-tête chinois pour le tribunal.

                    Les mêmes interrogations ont été adressées au responsable japonais de Cojaal qui a confirmé la mise à disposition de véhicules et de logements à la Direction des nouveaux projets que dirigeait Khelladi. Le représentant de Cojaal a précisé que tout cela était compris dans le contrat quand cela ne dépasse pas les 600 m2 pour le chantier. Au-delà c'est considéré comme travaux supplémentaires.

                    « Même le carburant est considéré comme un travail supplémentaire ? », lui demande l'avocat de l'ANA.

                    Khelladi est de nouveau interpellé par le juge. Il saisit l'occasion pour s'en prendre à Cojaal dont le directeur a été remercié en 2009 pour délinquance sur le tronçon qui lui a été confié. « Cojaal a voulu utiliser des déchets de ferrailles importés d'Espagne alors que nous avons une usine à Annaba. Il a recruté 13 personnes pour un tronçon de 600 kilomètres. Les malfaçons ont provoqué les glissements au niveau de Constantine », indique Khelladi.

                    16h30 : Les représentants du groupe chinois CITIC-CRCC sont auditionnés à leur tour.

                    16h24 : Les mêmes questions sont posées à sa sœur Radia.

                    16h19 : Hellali appelle Ghrieb Widad, épouse de Hamdane, il l'interroge sur l'argent versé dans son compte. Elle a raconté comment des individus ont fait irruption chez-elle accompagné de son mari « dans un état piteux ». « Ils m'ont demandé de leur remettre de l'argent en contrepartie, ils me rendraient mon mari. Je leur ai remis deux millions de dinars. Ils ont pris la même somme chez ma sœur. Pour moi, c'était une rançon ».

                    « Mais pourquoi vous avez nié avoir reçu de l'argent jusqu'à ce que la commission rogatoire prouve le contraire ? », lui demande Hellali.

                    « Vu ce qu'on nous a fait subir, je n'avais rien à dire », a-t-elle répliqué.

                    L'épouse de Hamdane et non moins fille de l'ex-ambassadeur algérien au Mali a corroboré les propos de Addou Sid Ahmed quant au remboursement de la dette.

                    15h52 : L'audience est suspendue pour dix minutes.

                    15h51 : Salim Hamdane, ancien directeur de planification au ministère des Travaux publics, est appelé par le juge. Il est accusé d'avoir fourni des informations sur les sociétés qui allaient soumissionner à Chani.

                    Lui aussi, comme Chani a raconté qu'il a été enlevé par le DRS, dont les éléments l'ont déshabillé, torturé, empêché de dormir et de m'asseoir. Silence religieux dans la salle.

                    Hamdane dit au juge qu'il ne pouvait continuer à parler en présence de sa famille dans la salle. Laquelle est invitée par Hellali à quitter temporairement l'audience.

                    Hamdane continue alors son audition. « Est-il normal que je me retrouve ici sur la base de fausses déclarations. Je ne lis pas l'arabe et donc je ne sais même pas ce qu'ils m'ont fait signer ».

                    « Et la somme d'argent qu'on a trouvé chez vous ? », lui demande Hellali.

                    Hamdane tergiverse et comme Chani fait diversion pour éviter de répondre.

                    Le parquetier lui demande comment se fait-il que les enquêteurs aient trouvé un flash disk contenant des informations. Hamdane répond que cela est logique, ils l'ont sorti du micro se trouvant dans mon bureau et le contenu est le fruit de ma production.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Avec ce seul "minime" scandale ( il y en de plus gros )de l'auto-route est-ouest ,des gouvernements à leur tete le chef de leur l’État aurons sauter , y compris chez les zoulous .

                      Il est vrai que l'Algérie a cesser d' existé comme État nation !... donc aucune comparaison ...

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                      • #12
                        Il est vrai que l'Algérie a cesser d' existé comme État nation !... donc aucune comparaison ...
                        L'Algérie prouve tout les jours qu'elle est bien plus solide que certains pays, emportés pour bien moins que ca, n'en déplaise aux vautours qui rodent...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          L'Algérie prouve tout les jours qu'elle est bien plus solide que certains pays,
                          Dans la risée ,et la honte ...

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                          • #14
                            Avec ce seul "minime" scandale ( il y en de plus gros )de l'auto-route est-ouest ,des gouvernements à leur tete le chef de leur l’État aurons sauter , y compris chez les zoulous .
                            Pas chez les Zoulous mais il est vrai que l'état algérien, à sa tête un cadavre, est , et bien depuis longtemps, un repaire de mafiosis
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                            • #15
                              Dans la risée ,et la honte ...
                              Il est en effet amusant de lire certains vautours qui s'exclament sur la nation algérienne, confondant une nation avec sa direction politique. C'est le propre des esprits totalitaires de ne pas faire la différence entre les personnes, les institutions, et à fortiori une nation...
                              Othmane BENZAGHOU

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