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Réhabilitation du stade du 17 Juin à Constantine

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  • Réhabilitation du stade du 17 Juin à Constantine

    La restauration du stade du 17 Juin a encore été à l’ordre du jour au cours de l’année 2006 pour que soient décidés à nouveau sa fermeture et de nouveaux travaux cette fois-ci visant à le reprendre à plusieurs niveaux, c’est-à-dire vestiaires, tribune officielle, confortement d’une partie des tribunes, réaménagement de l’entrée «Marathon», des cabines de presse, des buvettes, des allées périphériques… Le tout pour une enveloppe budgétaire initialement évaluée à 20 milliards de centimes

    Depuis que le stade du 17 Juin a commencé à être fermé (trois fois) pour des raisons de restauration de la pelouse ou réaménagement de ses annexes, sa réouverture a toujours obéi à l’intention d’éviter au stade communal Benabdelmalek Ramdane l’accueil du derby des clubs locaux… rivaux devant l’éternel, en l’occurrence MOC-CSC ou inversement selon le hasard (souvent calculé) du calendrier.

    L’idée de la direction de wilaya de la jeunesse et des sports, c’est de notoriété publique, n’a jamais été de créer les conditions de confort idoines en faveur du public pour un événement qui draine la grande foule, loin s’en faut, mais plutôt de le renvoyer vers la périphérie pour des raisons de préservation de l’ordre public.

    Ce qui est légitime évidemment, sauf que ce qui l’est moins, c’est que cette appréhension officielle a, chaque fois, été évacuée au détriment du contribuable pour la simple raison que les réouvertures successives se sont immédiatement avérées catastrophiques, la restauration n’ayant jamais été exécutée selon le cahier des charges pour cause de réutilisation des infrastructures et plus particulièrement de la pelouse trop précipitamment, autrement dit avant que le gazon naturel qui en constituait le tapis n’ait eu droit au cycle végétatif nécessaire. Evidemment encore, tous les arguments ont été trouvés par les pouvoirs publics pour justifier cette forme de gabegie. Des arguments bateau sont donnés tous azimuts pour la consommation immédiate du lampiste, en l’occurrence ce toujours et même contribuable par les responsables concernés.

    Les plus récurrents d’entre les arguments sont la mauvaise qualité du système de drainage ou encore le problème de la bâche à eau nivelée au terrain, une buse en mauvais état et ne permettant pas l’écoulement normal de l’eau, comme si , comble de l’ironie, ces anomalies n’incombaient pas à l’administration, laquelle allègrement et avec une célérité douteuse signe les PV de réception définitive au(x) prestataire (s) en charge du projet dont l’EV Sidi Moussa (entreprise publique) qui, trop souvent, revient pour cette restauration à telle enseigne que sa dernière intervention n’a pas résisté plus de quatre mois à la première chute de pluie.

    Rappelons que c’est toujours à l’occasion du derby local que les spectateurs algériens vivront en «live» un déluge d’eau qui n’aura pas duré plus d’une demi-heure et venant démentir les propos du DJS de l’époque sur la qualité du travail fourni par l’EVSM. Cet orage allait faire de la pelouse une piscine où le ballon flottait plus qu’il ne roulait. Le «direct» était accablant mais les suites données à cette affaire ne l’ont jamais été. La restauration du 17 Juin a encore été à l’ordre du jour au cours de l’année 2006 pour que soient décidés à nouveau sa fermeture et d’autres travaux cette fois-ci visant à le reprendre à plusieurs niveaux, c’est-à-dire vestiaires, tribune officielle, confortement d’une partie des tribunes, réaménagement de l’entrée «Marathon», cabines de presse, buvettes, allées périphériques. Le tout pour une enveloppe budgétaire initialement évaluée à 20 milliards de centimes.

    Une anomalie dans l’installation électrique qui n’a jamais été dépistée


    Compte tenu du montant officiellement fourni, il semblerait par conséquent que cette restauration devrait être la toute définitive et la bonne. Le wali de Constantine en est apparemment convaincu, lui qui faisait, il y a quelques semaines, une déclaration fracassante en disant «comprendre qu’il y avait peu de chances de réhabiliter le système de drainage dans la mesure où sous la pelouse se trouvait une plaque de béton et l’existence d’une bâche à eau d’égal niveau avec la pelouse».

    Des propos qui relèvent de la gravité ou du farfelu de l’entreprise. Une visite sur le site alors que les travaux battent leur plein, un entretien avec le directeur et le bureau d’études infirmeront les propos tenus par le premier responsable de la wilaya sachant que «si le trop-plein d’eau avait un écoulement aléatoire, c’était plutôt en raison de la nature de la terre elle-même trop argileuse et qui, avec le temps, a pris la consistance du granit. Quant à la bâche à eau, nous pouvons vous assurer que sa conception et le choix du site sont des plus intelligents. Si c’était à refaire, nous referions exactement la même chose. En fait, c’est l’installation électrique qui ne fonctionnait pas depuis tout le temps. Or, c’était le seul moyen de la faire fonctionner elle-même», nous dira l’animateur du bureau d’études. Quant au choix de la pelouse, d’aucuns avaient évoqué la nécessité d’une étude du climat, de la nature de l’eau d’irrigation, voire de celle des pluies de la région en plus bien évidemment de la qualité de la terre végétale choisie.

    A hauteur du stade du 17 Juin, notre interlocuteur précisera : «Tous ces paramètres sont réglés et l’entreprise hollandaise chargée de la réalisation de l’infrastructure sait d’ores et déjà ce qu’elle doit faire. C’est une pelouse en plaques de 80 m² qui va être installée. Elle sera immédiatement opérationnelle. En cas de détérioration, la surface concernée sera remplacée par une autre plaque, entre-temps cultivée dans des fermes spécialisées dans le cadre d’une convention avec des propriétaires terriens locaux.»

    C’est donc à partir de fermes de ce genre installées en terre batave que sera importée la pelouse. A la question de savoir si pour le problème des eaux de ruissellement qui font du terrain de football leur réceptacle, une solution existe, nous saurons que «cet aspect du phénomène a également été pris en charge, le drainage de ces eaux en surplus étant techniquement détourné». Enfin, les désordres techniques menaçant une partie des tribunes ont été réglés et leur assise confortée. Sur ces tribunes, des réaménagements vont être entrepris et visent particulièrement l’aménagement de nouvelles cabines pour la presse autant écrite, parlée que télévisée.

    Quant à l’engagement de livrer le stade à la veille du derby, le représentant du bureau d’études estime qu’il ne voit «aucune contrainte de nature à différer cette livraison sachant que cette rencontre ne devrait avoir lieu logiquement que vers la fin du mois de mars. Pour nous, c’est largement suffisant pour remettre d’ici là à qui de droit les clés d’une structure des plus fonctionnelles». Ce sera à juger sur pièces d’ici au prochain MOC-CSC.

    Par la Tribune

  • #2
    J'espère que c'est la bonne cette fois-çi.

    La dernière fois, ont a entrepris la réfection de la pelouse du stade. On arracha le gazon et la terre avec pour refaire les drainage. Jusque là, parfait.

    L'opération de drainage terminée, et sur instruction du Wali (pas l'actuel celui qui est actuellement à Oran) on remis en place la même terre ce qui vont à l'encontre du principe élémentaire. La pelouse s'est rapidement déteriorée et la fermeture intervint moins d'une année plus tard.

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    • #3
      Réhabilitation du stade du 17 Juin à Constantine


      Reponse:
      Que s'est il passe le 17 juin ?

      Commentaire

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