La drogue est un fléau qui est toujours en expansion et ce n'est pas la première fois que l'alarme sonne expliquant que l'Algérie qui auparavant était surtout un pays de transit devient un pays où la drogue devient aussi objet de consommation et pour lutter contre cela il ne faut sous estimer l'ampleur des risques encourus si on laisse ce fléau prendre impunèment de l'ampleur. Mais la lutte contre la drogue est une lutte permanente et c'est une lutte qui doit aussi être internationale.
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Durant les dix premiers mois de l’année en cours, la lutte contre le trafic des stupéfiants a augmenté de plus de 26,7 %, comparativement à la même période de l’année passée. Selon la Gendarmerie nationale, qui a rendu publiques ses statistiques à l’occasion de la conférence internationale sur le rôle de la recherche scientifique dans l'élaboration des politiques de lutte en matière de drogues, le nombre de personnes arrêtées a connu également une hausse de plus de 27,2%, soit 3422 personnes mises hors d’état de nuire en 2006 contre 2690 en 2005.
Par ailleurs, on indique que «la résine de cannabis, qui est de production marocaine, transite par l’Algérie à destination de l’Europe via la Tunisie, la Libye ou par des grands ports algériens». Selon M. Aïssa Kasmi, directeur de la coopération internationale à l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, «73,87% de cette production ont transité par le territoire algérien alors que 26,13% sont orientés vers la consommation locale».
La même source souligne également que la région de l’ouest du pays est la plus touchée par ce trafic et que le principal itinéraire utilisé par les trafiquants «sont les frontières sud du Maroc, les wilayas d’El Bayadh, de Naâma, de Ouargla et d’El Oued» et que le «trafic se fait par route, généralement à bord de camions semi-remorques, alors que des embarcations spéciales sont utilisées pour le transport de la drogue par voie maritime. «Les filières algériennes et les réseaux internationaux auxquels elles sont connectées s’adonnent à toutes les formes de criminalité internationale transfrontalière et les narcotrafiquants ne font pas de différence entre le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes, la fausse monnaie, le blanchiment d’argent, la corruption, l’immigration clandestine, le terrorisme, etc». En somme, des experts dans la lutte contre la toxicomanie et le trafic de drogue ont mis en garde, dimanche, à Alger, contre le risque de voir l'Algérie, jusque-là pays de transit, devenir un pays consommateur de drogue.
Etant "une véritable passerelle entre l'Afrique et l'Europe", l'Algérie s'est résolue, ces dernières années, "à revoir sa vision et ses approches en matière de lutte contre ce fléau destructeur (...) qui constitue une véritable menace pour la stabilité des nations et une entrave à leur développement", a expliqué le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, M. Abdelmalek Sayah. Le trafic de drogue est devenu "l'une des plus graves formes de criminalité organisée transfrontalière", a estimé M. Sayah, précisant qu'il s'agit d'un fléau "étroitement lié au trafic d'armes, au terrorisme et au blanchiment d'argent".
Les recettes découlant du trafic de drogue dépassent les 500 milliards de dollars/an. Ce trafic est ainsi le deuxième marché économique, de par ses revenus, au niveau mondial après le trafic d'armes, a précisé M. Sayah, soulignant que sa rentabilité dépasse de loin celle du marché pétrolier". Les trafiquants de drogue "possèdent des moyens technologiques très développés, voire plus puissants que ceux employés par les pays dans le cadre de la lutte contre ce phénomène", a affirmé le responsable, soulignant la nécessité de coordonner les efforts au niveau local, régional et international en vue de faire face à ce fléau, notamment à travers "l'échange d'expériences
Par Le Soir
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Durant les dix premiers mois de l’année en cours, la lutte contre le trafic des stupéfiants a augmenté de plus de 26,7 %, comparativement à la même période de l’année passée. Selon la Gendarmerie nationale, qui a rendu publiques ses statistiques à l’occasion de la conférence internationale sur le rôle de la recherche scientifique dans l'élaboration des politiques de lutte en matière de drogues, le nombre de personnes arrêtées a connu également une hausse de plus de 27,2%, soit 3422 personnes mises hors d’état de nuire en 2006 contre 2690 en 2005.
Par ailleurs, on indique que «la résine de cannabis, qui est de production marocaine, transite par l’Algérie à destination de l’Europe via la Tunisie, la Libye ou par des grands ports algériens». Selon M. Aïssa Kasmi, directeur de la coopération internationale à l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, «73,87% de cette production ont transité par le territoire algérien alors que 26,13% sont orientés vers la consommation locale».
La même source souligne également que la région de l’ouest du pays est la plus touchée par ce trafic et que le principal itinéraire utilisé par les trafiquants «sont les frontières sud du Maroc, les wilayas d’El Bayadh, de Naâma, de Ouargla et d’El Oued» et que le «trafic se fait par route, généralement à bord de camions semi-remorques, alors que des embarcations spéciales sont utilisées pour le transport de la drogue par voie maritime. «Les filières algériennes et les réseaux internationaux auxquels elles sont connectées s’adonnent à toutes les formes de criminalité internationale transfrontalière et les narcotrafiquants ne font pas de différence entre le trafic de drogue, la contrebande de cigarettes, la fausse monnaie, le blanchiment d’argent, la corruption, l’immigration clandestine, le terrorisme, etc». En somme, des experts dans la lutte contre la toxicomanie et le trafic de drogue ont mis en garde, dimanche, à Alger, contre le risque de voir l'Algérie, jusque-là pays de transit, devenir un pays consommateur de drogue.
Etant "une véritable passerelle entre l'Afrique et l'Europe", l'Algérie s'est résolue, ces dernières années, "à revoir sa vision et ses approches en matière de lutte contre ce fléau destructeur (...) qui constitue une véritable menace pour la stabilité des nations et une entrave à leur développement", a expliqué le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, M. Abdelmalek Sayah. Le trafic de drogue est devenu "l'une des plus graves formes de criminalité organisée transfrontalière", a estimé M. Sayah, précisant qu'il s'agit d'un fléau "étroitement lié au trafic d'armes, au terrorisme et au blanchiment d'argent".
Les recettes découlant du trafic de drogue dépassent les 500 milliards de dollars/an. Ce trafic est ainsi le deuxième marché économique, de par ses revenus, au niveau mondial après le trafic d'armes, a précisé M. Sayah, soulignant que sa rentabilité dépasse de loin celle du marché pétrolier". Les trafiquants de drogue "possèdent des moyens technologiques très développés, voire plus puissants que ceux employés par les pays dans le cadre de la lutte contre ce phénomène", a affirmé le responsable, soulignant la nécessité de coordonner les efforts au niveau local, régional et international en vue de faire face à ce fléau, notamment à travers "l'échange d'expériences
Par Le Soir
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