L'appel des universitaires a été entendu: la Fac centrale d'Alger classée monument historique
HuffPost Algérie | Par Nejma Rondeleux
Publication: 03/07/2015 16h54 CEST Mis à jour: Il y a 1 heure
C’est une première victoire pour le Collectif de sauvegarde de la Faculté centrale. Le ministère de la Culture a annoncé, vendredi 3 juillet, la classification de l'Université d'Alger comme monument historique.
Mais pour le collectif d’universitaires qui a réussi à se faire entendre, la bataille n’est pas encore gagnée. "La première étape a été franchie avec succès mais on va continuer à donner de la voix pour la création d’un museum", a déclaré au Huffington Post Algérie, Abla Azzouni, membre du collectif et ancienne directrice de l’unité de recherche de géologie de la Faculté centrale.
Première université de l’Algérie construite en 1909, la Fac centrale - comme on l’appelle communément mais qui se nomme Benyoucef Benkhedda, en hommage au président du Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA) - abrite un patrimoine riche et ancien.
S.A
C’est la crainte de voir disparaître ces richesses qui a poussé un groupe de professeurs de l’Université à s’organiser en collectif, fin mai, pour la Sauvegarde du patrimoine scientifique de l’Université d’Alger. Une pétition pour le classement de l’établissement a d’abord été lancée puis un document intitulé "Université d'Alger, patrimoine en péril" largement diffusé.
Le rapport souligne les aspects architecturaux et historiques de cet établissement, sans omettre les richesses de ses contenus et bibliothèques mais déplore la dégradation des lieux et des objets de la "Fac", révélant que la plupart des ouvrages et collections n'ont même pas été recensés.
HuffPost Algérie | Par Nejma Rondeleux
Publication: 03/07/2015 16h54 CEST Mis à jour: Il y a 1 heure

C’est une première victoire pour le Collectif de sauvegarde de la Faculté centrale. Le ministère de la Culture a annoncé, vendredi 3 juillet, la classification de l'Université d'Alger comme monument historique.
L'Université d'Alger ainsi que les "contenus scientifiques dont elle dispose" seront classés par les services compétents du ministère de la Culture indique le communiqué.
Dans le cadre de "la politique du secteur de la culture relative au recensement des sites historiques et archéologiques", la Faculté centrale bénéficiera par ailleurs "d'un suivi permanent des services spécialisés dans la restauration, la réfection et le suivi" ajoute le ministère de la culture. Mais pour le collectif d’universitaires qui a réussi à se faire entendre, la bataille n’est pas encore gagnée. "La première étape a été franchie avec succès mais on va continuer à donner de la voix pour la création d’un museum", a déclaré au Huffington Post Algérie, Abla Azzouni, membre du collectif et ancienne directrice de l’unité de recherche de géologie de la Faculté centrale.
"Le classement c'est peut-être bien mais le but final c'est mieux. Un musée des sciences en plein cœur d'Alger, ça c'est valorisant! D'autant que le matériel est là", a réagi une des 370 signataires de la pétition pour le classement de l’Université d’Alger.
A la rescoussePremière université de l’Algérie construite en 1909, la Fac centrale - comme on l’appelle communément mais qui se nomme Benyoucef Benkhedda, en hommage au président du Gouvernement provisoire de la République Algérienne (GPRA) - abrite un patrimoine riche et ancien.
"La Fac centrale renferme de très belles collections", souligne Abla Azzouni citant pêle-mêle des trésors de géologie, paléontologie, minéralogie, sans oublier la botanique.

C’est la crainte de voir disparaître ces richesses qui a poussé un groupe de professeurs de l’Université à s’organiser en collectif, fin mai, pour la Sauvegarde du patrimoine scientifique de l’Université d’Alger. Une pétition pour le classement de l’établissement a d’abord été lancée puis un document intitulé "Université d'Alger, patrimoine en péril" largement diffusé.
Le rapport souligne les aspects architecturaux et historiques de cet établissement, sans omettre les richesses de ses contenus et bibliothèques mais déplore la dégradation des lieux et des objets de la "Fac", révélant que la plupart des ouvrages et collections n'ont même pas été recensés.
Commentaire