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Thierry Breton à Alger

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  • Thierry Breton à Alger

    Salam


    Thierry Breton à Alger, demain dimanche, sa visite sera sur le partenariat, le gaz et la dette

    %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%


    Le rituel des visites croisées, entre les deux capitales algérienne et française, est toujours en cours. Ce dimanche, il est attendu, à Alger, la visite du ministre français de l'Economie, M. Thierry Breton, pour un visite de travail de deux jours sur invitation de son homologue, Mourad Medelci. Il s'agit de sa deuxième visite, après celle effectuée, il y a huit mois, et la troisième depuis 2005. A travers cette initiative, la France compte reprendre sa position de premier partenaire économique de l'Algérie, et souhaite, en premier lieu, contrecarrer les offensives, américaine et chinoise. En 2005, les investissements français ne dépassaient pas les 200 millions de dollars (150,7 millions d'euros). Un chiffre faible par rapport à ceux, américains, qui ont atteint près de huit milliards de dollars (€6 mds), notamment dans le secteur des hydrocarbures. Par ailleurs, la visite de M. Breton représente l'occasion d'évoquer le dossier inhérent à la reconversion en investissements directs de la dette algérienne, vis-à-vis de la France. L'Algérie a déjà remboursé une partie de la dette par anticipation, pour un montant de 1,6 milliard de dollars (€1,2 md), dans le cadre de l'accord conclu avec le Club de Paris, des créanciers publics en mai 2006. La visite de Thierry Breton permettra à la reconduction des accords gaziers à long terme entre la Sonatrach et Gaz de France afin d'avoir enfin lieu. En effet, après l'Espagne et l'Italie, la France devrait être le troisième pays du sud de l'Europe, à signer des accords gaziers avec l'Algérie. En négociation depuis plusieurs mois, ces accords prévoient, la sécurisation sur 20 ans des approvisionnements français en gaz algérien et l'augmentation de la part du gaz algérien sur le marché français. Ces accords devaient être signés en juillet dernier, mais la visite de Thierry Breton a été annulée. En 2005, le gaz algérien a représenté près de 12% des importations françaises. Toutefois, la France veut porter cette part à 15% et la stabiliser, sans trop dépendre du gaz algérien. L'augmentation des exportations de gaz algérien vers la France devrait se faire à travers les gazoducs existants et le Medgaz. Gaz de France devrait prendre une participation de 12% dans ce futur gazoduc qui reliera directement l'Algérie à l'Espagne et puis vers la France, à travers un réseau de gazoduc. Le groupe pétrolier Total est également intéressé par un investissement dans le futur gazoduc algéro-espagnol. La coopération énergétique entre l'Algérie et la France, c'est également l'association entre Sonatrach et Cepsa, une compagnie espagnole détenue à 40% par le français Total, pour commercialiser du gaz en Europe. La compagnie nationale des hydrocarbures s'est également associée avec Gaz de France pour commercialiser du GNL aux Etats-Unis. La France soutient la conclusion d'accords gaziers entre Sonatrach et Gaz de France pour sécuriser ses approvisionnements en énergie, dans un contexte de crise entre l'Union européenne et la Russie, l'un des principaux fournisseurs de gaz de l'Europe. Pour l'Algérie, la reconduction des accords gaziers à long terme avec la France a deux avantages. Le premier, c'est le renforcement de la position de Sonatrach sur le marché du sud de l'Europe. Le second, les accords gaziers à long terme permettent des investissements et l'augmentation de la production du gaz. L'Algérie veut porter sa production de gaz à 100 milliards de m3 en 2010. Les accords gaziers à long terme profitent aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays consommateurs.
    Nassima Bensalem


    source : le maghreb
    Dernière modification par Tamedit n-was, 09 décembre 2006, 10h14.

  • #2
    C'est bien tant qu'il ne vient pas pour faire de la langue de bois...Ce qu'on c'est des contrats et des accords pas des promesses

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    • #3
      Algérie - Si durant la décennie noire, les puissances étrangères désertaient Alger, il en est autrement aujourd’hui. A la fois stratégique par le ballet diplomatique qui s’y joue au sein de l’Euromed, imposante par son étendue géographique et sa dimension humaine, mais restreinte par son développement, l’Algérie gère bien plusieurs chantiers à la fois.

      Des chantiers de construction pour répondre à la demande pressante résultant du changement de cap opéré au niveau de la politique économique, mais aussi des chantiers de réformes, susceptibles d’être au diapason de la mondialisation. Aussi, loin d’être un hasard, ce ballet diplomatique traduit le souhait acharné du gouvernement Villepin à rafraîchir davantage ses relations avec l’Algérie qui capte de plus en plus l’intérêt des Américains et des Asiatiques. Des relations appelées à se renforcer davantage au risque de se voir doubler par la dernière offensive sino-américaine.

      Le dialogue politique bilatéral, l’intégration maghrébine, le partenariat euro-méditerranéen, la sécurité en Méditerranée, les migrations, la démocratisation, les droits de l’homme et le traité d’amitié sont autant de sujets de concertation. Cependant, au-delà de sa portée politique, la visite de Thierry Breton, ministre français de l’Economie et des Finances, aura des connotations économiques de premier ordre. En effet, la question énergétique, notamment la reconduction des accords gaziers à long terme entre Sonatrach et Gaz de France, constituera certainement l’un des sujets les plus importants.

      Entamées depuis plusieurs mois, ces négociations prévoient la sécurisation sur 20 ans des approvisionnements français en gaz algérien et l’augmentation de la part du gaz algérien sur le marché français. En 2005, le gaz algérien a représenté près de 12% des importations françaises. Du fait que la France veut porter cette part à 15% et la stabiliser, sans trop dépendre du gaz algérien «le gaz prendra une part importante dans la visite de M.Breton à Alger», affirmait une source proche du département français. L’augmentation des exportations de gaz algérien vers la France devrait se faire à travers les gazoducs existants et le Medgaz, actuellement en chantier.

      Gaz de France devrait prendre une participation de 12% dans ce futur gazoduc qui reliera directement l’Algérie à l’Espagne et puis vers la France, à travers un réseau de gazoduc, en dépit du fait que le groupe Total vient de vendre sa participation de 12% dans le projet gazoduc Medgaz. La reconduction des accords gaziers à long terme permettra à Sonatrach de renforcer sa présence sur le marché sud de l’Europe, d’une part, et de briser la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie, d’autre part. Or, la France a toujours fait en sorte d’être la locomotive de l’Union européenne. C’est dans ce sens qu’elle tend à amener l’Union européenne à élaborer une politique énergétique commune.

      «En tant qu’Union, nous sommes un client majeur pour les fournisseurs et en tant que consommateurs, nous avons un pouvoir d’achat considérable», avait noté, récemment, la Commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. En effet, dans un contexte relativement tendu avec la Russie, l’UE cherche à sécuriser ses approvisionnements en énergie tout en diversifiant ses fournisseurs afin de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Sur un autre plan, la France veut asseoir son leadership dans la région du Maghreb. La nomination de Bernard Bajolet, en tant que nouvel ambassadeur à Alger, n’est guère fortuite.

      Pour les observateurs, c’est un signe que le Quai d’Orsay veut hisser au plus haut les relations entre les deux pays du fait que Bernard Bajolet est un fin connaisseur des questions arabes et maghrébines. Du reste, il maîtrise très bien l’arabe parlé au même titre que le nouvel ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford. Cette similitude laisse présager une bataille rangée entre les deux pays quant à leur implantation en Algérie, aussi bien au plan politique qu’économique. Aussi, devant l’offensive américaine et la réticence des opérateurs français, Thierry Breton est appelé à mettre à profit ses talents de diplomate pour convaincre les opérateurs économiques français de s’intéresser davantage au marché algérien en constante «américanisation».

      Par Smail Rouha - L'Expression, le 9 décembre 2006.

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      • #4
        Zapatero, Breton et un ministre cubain attendus la semaine prochaine
        Ballet diplomatique à Alger


        Par : Rafik Benkaci
        Lu : (389 fois)

        Alger sera la semaine prochaine le théâtre d’un intense ballet diplomatique. Dimanche prochain, le ministre français de l’Économie et des Finances, Thierry Breton, est attendu pour une visite de 24 heures.
        Cette visite, qui intervient moins d’un mois après celle effectuée à la mi-novembre par un autre poids lourd du gouvernement français, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, candidat à l’élection présidentielle de 2007, devrait déboucher sur l’institution d’un dialogue annuel entre les “grands argentiers” des deux pays. Selon nos informations, le ministre français doit signer lundi prochain avec son homologue algérien, Mourad Medelci, un accord financier portant sur la promotion des investissements français en Algérie. Mais, l’important contentieux sur les assurances, qu’il devait régler à l’occasion de cette visite, ne figurera pas au menu des discussions. En 1966, l’Algérie avait demandé aux sociétés française d’assurances de mettre fin à leurs activités en Algérie et confié aux compagnies nationales le versement des rentes et le règlement des sinistres à leurs charges.
        Alger et Paris sont à la recherche d’une formule permettant le règlement de ce dossier où figurent, à l’actif, les immeubles séquestrés des compagnies françaises et, au passif, les rentes et règlements de sinistres soldés par les sociétés algériennes en leur nom.
        La France souhaite un accord global tandis que l’Algérie veut examiner la situation au cas par cas.
        Première conséquence de ce report : l’installation en Algérie de la compagnie d’assurances Axa, conditionnée au règlement du différend sur les assurances, est compromise. La loi en Algérie interdit, en effet, l’installation d’une société étrangère qui n’est pas libre de tout contentieux avec le pays. M. Breton aura également un entretien avec le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Une rencontre est en principe prévue avec le président Abdelaziz Bouteflika. Mais, selon nos informations, cette entrevue n’est toujours pas confirmée. Le Chef du gouvernement espagnol, José luis Rodriguez Zapatero, emboîtera ensuite le pas au ministre français pour une visite d’une journée, mardi, destinée notamment à renforcer la coopération algéro-espagnole contre l’immigration clandestine.
        L’Algérie est devenue un pays de transit pour des milliers de ressortissants africains qui entreprennent de se rendre clandestinement en Europe, à travers le Maroc et l’Espagne.
        Le phénomène des “harragas” a, du reste, pris des proportions alarmantes ces dernières années en Algérie. Selon des chiffres officiels, 388 personnes ont été “sauvées d’une mort certaine” par des unités de la Marine algérienne durant la période de janvier à octobre. Selon ces chiffres, 42 émigrés clandestins sont morts en mer en tentant de rejoindre l’Europe à partir des côtes ouest de l’Algérie et 27 ont été portés disparus durant la période de janvier à octobre 2006, selon des chiffres de la Marine algérienne.
        L’Espagne, qui fait face à un afflux de clandestins, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, mais aussi des pays du Maghreb, tente de trouver des solutions pour juguler ce phénomène.
        Lors de la visite à Alger début octobre de la vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernadez de la Vega, Alger et Madrid se sont mis d’accord pour lutter contre l’immigration clandestine à destination de l’Europe. Les deux pays envisagent du reste de parapher un accord bilatéral sur l’immigration et la coopération sécuritaire. Lors de son séjour à Alger, José Luis Zapatero devrait également évoquer le projet du gazoduc transméditerranéen Medgaz devant relier l’Algérie à l’Espagne à partir de 2009. Un responsable de la Sonatrach avait indiqué, lors de la 3e Semaine de l’énergie qui s’est tenue dernièrement à Oran, que toutes les conditions pour le démarrage des travaux de réalisation de ce gazoduc étaient réunies.
        L’attribution récente de la concession du transport (sur le tronçon offshore long de 200 km) constituait l’une des dernières conditions requises pour le lancement de ce projet, selon ce responsable de la Sonatrach qui a également indiqué que les travaux sur les tronçons algériens ont déjà commencé et devraient être achevés fin 2007.
        Autre visite attendue la semaine prochaine, celle du ministre cubain du Commerce destinée au renforcement de la coopération dans les domaines de la santé, la pêche et de l’hydraulique. Cette visite avait été précédée, le 18 novembre dernier, par celle du ministre cubain de la Santé, qui avait été reçu par le président Bouteflika en qualité d’envoyé spécial du président cubain Fidel Castro.

        Rafik Benkaci





        Beaucoup de visites donc en cette fin d'année

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        • #5
          L’Algérie est un bel exemple de développement

          L’Algérie est un bel exemple de réussite et de développement selon le représent de l’Unicef à Alger, qui s’exprimait à l’occasion d’une rencontre organisée dans la capitale pour évaluer les capacités de la jeunesse africaine et les objectifs du millénaire pour le développement.
          vendredi 8 décembre 2006.

          Vue d'Alger, la capitale de l'Algérie (JPEG) Les participants à cette rencontre organisée en Algérie, et tenue sous le thème « Le renforcement des capacités de la jeunesse africaine et les objectifs du millénaire pour le développement », ont débattu les thèmes principaux auxquels les membres des Nations unies se sont engagés depuis 2000 et jusqu’à 2015.

          L’évaluation n’est toujours pas faite pour tous les pays de l’Afrique, alors que cinq ans sont déjà passés depuis que les Etats membres ont fait des promesses dans ce sens. Les thèmes de ces engagements, au nombre de huit, consistent d’abord en la réduction de la pauvreté et de la faim.

          Il est question également d’assurer, selon cet engagement, l’éducation primaire pour tous. Dans ce domaine, notre pays est un bel exemple, selon le représentant de l’Unicef en Algérie. Ses statistiques datant de 2004 dévoilent que près de 97 % des enfants en âge de scolarisation sont admis à l’école.

          Mieux, dit-il, dans le domaine de l’éducation, contrairement aux autres pays africains, l’Unicef n’enregistre nullement une discrimination des sexes. Ces deux éléments sont des indicateurs d’un meilleur développement, a affirmé le même responsable. Les discussions se sont concentrées sur la nécessité de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ainsi que la réduction de la mortalité infantile.

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