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ALGER (AP) - Un réseau de recrutement pour le djihad ("guerre sainte") en Irak a été démantelé mardi à El-Oued (800km au sud d'Alger) par les services de sécurité, rapporte le quotidien "Liberté" jeudi. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une vaste enquête sur cette filière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui aurait déjà envoyé sept jeunes en Irak.
Les cinq suspects, âgés de 20 à 30 ans, ont été mises sous mandat de dépôt. D'autres complices sont déjà en détention préventive pour les mêmes accusations, d'après la même source.
"Liberté" croit savoir que ce réseau, qui pourrait n'être qu'une cellule d'un dispositif plus vaste, a pu attirer sept jeunes gens âgés de 20 à 35 ans. Ils auraient réussi à rejoindre des activistes d'al-Qaïda en Irak qui les auraient formés à l'utilisation et la maîtrise des armes après les avoir endoctrinés sur des opérations suicide.
Des cellules de soutien au GSPC sont actives selon le journal dans certaines mosquées et quelques quartiers populaires de la ville d'El-Oued, ainsi qu'au niveau de localités pauvres et isolées de la région. Les recrues du réseau seraient généralement issues de familles pauvres ou modestes.
La région d'El-Oued a toujours été un berceau de recrutement pour le djihad dans les pays islamiques. Selon des sources sécuritaires, des dizaines de jeunes âgés de 20 à 45 ans ont été recrutés il y a quelques années pour aller guerroyer en Afghanistan contre les forces armées soviétiques. La vague de recrutements était lancée par les cellules des Frères musulmans et les wahhabites d'Arabie Saoudite communément connues sous le nom de "Salafia djihadia". Aussitôt arrivés en Arabie Saoudite et au Yémen, les Algériens et autres volontaires étaient pris en charge. AP
ham/st
ALGER (AP) - Un réseau de recrutement pour le djihad ("guerre sainte") en Irak a été démantelé mardi à El-Oued (800km au sud d'Alger) par les services de sécurité, rapporte le quotidien "Liberté" jeudi. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une vaste enquête sur cette filière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui aurait déjà envoyé sept jeunes en Irak.
Les cinq suspects, âgés de 20 à 30 ans, ont été mises sous mandat de dépôt. D'autres complices sont déjà en détention préventive pour les mêmes accusations, d'après la même source.
"Liberté" croit savoir que ce réseau, qui pourrait n'être qu'une cellule d'un dispositif plus vaste, a pu attirer sept jeunes gens âgés de 20 à 35 ans. Ils auraient réussi à rejoindre des activistes d'al-Qaïda en Irak qui les auraient formés à l'utilisation et la maîtrise des armes après les avoir endoctrinés sur des opérations suicide.
Des cellules de soutien au GSPC sont actives selon le journal dans certaines mosquées et quelques quartiers populaires de la ville d'El-Oued, ainsi qu'au niveau de localités pauvres et isolées de la région. Les recrues du réseau seraient généralement issues de familles pauvres ou modestes.
La région d'El-Oued a toujours été un berceau de recrutement pour le djihad dans les pays islamiques. Selon des sources sécuritaires, des dizaines de jeunes âgés de 20 à 45 ans ont été recrutés il y a quelques années pour aller guerroyer en Afghanistan contre les forces armées soviétiques. La vague de recrutements était lancée par les cellules des Frères musulmans et les wahhabites d'Arabie Saoudite communément connues sous le nom de "Salafia djihadia". Aussitôt arrivés en Arabie Saoudite et au Yémen, les Algériens et autres volontaires étaient pris en charge. AP
ham/st