ADVERTISEMENT: Le MSP s’alarme de la situation « catastrophique » du pays et ses conséquences sur sa stabilité, n’excluant pas un éventuel effondrement de l’État.
« Le régime a décidé d’appauvrir le peuple à travers la dépréciation du dinar au motif de réduire les importations, à l’inverse de certains pays qui ont recours à cette mesure pour, au contraire, encourager les exportations. Le régime va gagner du temps sans aucun intérêt pour l’économie nationale », a relevé Abderazak Makri dans son discours à l’ouverture des travaux de l’université d’été du parti à Alger, ce lundi 24 août.
À l’inverse de la crise du milieu des années 1980 qui avait conduit à l’explosion d’octobre 1988, M. Makri estime que la situation d’aujourd’hui est porteuse de risques « plus dangereux » en raison, notamment de l’amenuisement des ressources en hydrocarbures et la faiblesse de la production.
Dans ce contexte, il prédit que le pouvoir va arrêter des projets avec des répercussions sur l’emploi et va recourir à l’endettement extérieur. « Si le gouvernement retourne à l’endettement, ça sera sous la tutelle du FMI, lequel est hostile aux transferts sociaux et aux subventions ainsi qu’à la gratuité des soins et de l’éducation (…), une situation qui va provoquer des tensions sociales. Et le pouvoir va tenter alors d’impliquer l’opposition pour recourir à la répression et aux harcèlements. Ainsi l’Algérie va s’installer dans une crise durable dont on ne peut prédire les conséquences », analyse Makri.
Malgré ce sombre tableau dépeint par Makri, le MSP considère qu’il existe « des nationalistes » capables de sauver le pays même en « cas d’effondrement ». « Ce tableau catastrophique n’est pas une fatalité. L’espoir demeure, il dépend des personnes nationalistes qui se trouvent dans les partis, les associations de la société civile et dans les différentes institutions de l’État et qui sont capables de trouver la voie pour imposer le renouveau et le changement aux décideurs qui persistent dans la voie de la corruption, la traîtrise et l’échec (…) Une entente jusqu’à ce que les rapports de force changent et les contraindre à céder et accepter le consensus avant que ça soit trop tard », prévient Makri.
Par : Sonia Lyes
TSAlgerie
« Le régime a décidé d’appauvrir le peuple à travers la dépréciation du dinar au motif de réduire les importations, à l’inverse de certains pays qui ont recours à cette mesure pour, au contraire, encourager les exportations. Le régime va gagner du temps sans aucun intérêt pour l’économie nationale », a relevé Abderazak Makri dans son discours à l’ouverture des travaux de l’université d’été du parti à Alger, ce lundi 24 août.
À l’inverse de la crise du milieu des années 1980 qui avait conduit à l’explosion d’octobre 1988, M. Makri estime que la situation d’aujourd’hui est porteuse de risques « plus dangereux » en raison, notamment de l’amenuisement des ressources en hydrocarbures et la faiblesse de la production.
Dans ce contexte, il prédit que le pouvoir va arrêter des projets avec des répercussions sur l’emploi et va recourir à l’endettement extérieur. « Si le gouvernement retourne à l’endettement, ça sera sous la tutelle du FMI, lequel est hostile aux transferts sociaux et aux subventions ainsi qu’à la gratuité des soins et de l’éducation (…), une situation qui va provoquer des tensions sociales. Et le pouvoir va tenter alors d’impliquer l’opposition pour recourir à la répression et aux harcèlements. Ainsi l’Algérie va s’installer dans une crise durable dont on ne peut prédire les conséquences », analyse Makri.
Malgré ce sombre tableau dépeint par Makri, le MSP considère qu’il existe « des nationalistes » capables de sauver le pays même en « cas d’effondrement ». « Ce tableau catastrophique n’est pas une fatalité. L’espoir demeure, il dépend des personnes nationalistes qui se trouvent dans les partis, les associations de la société civile et dans les différentes institutions de l’État et qui sont capables de trouver la voie pour imposer le renouveau et le changement aux décideurs qui persistent dans la voie de la corruption, la traîtrise et l’échec (…) Une entente jusqu’à ce que les rapports de force changent et les contraindre à céder et accepter le consensus avant que ça soit trop tard », prévient Makri.
Par : Sonia Lyes
TSAlgerie
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