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La pauvreté en Algérie

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Que dire du document de Jawzia ?

    C'est un beau document bien fait, bien écrit mais pas crédible une seule seconde. Ce document ne vient pas directement du PNUD puisque les chiffres présent dans ce document viennent de l'ONS (Office national des statistiques) ANSEJ (ANPE des jeunes), CNAC, (Caisse chômage), etc... Qui les retransmettent au PNUD. Dans ce cas tout le monde connaît la marge de manoeuvre limité de toutes ces institutions qui sont sous le contrôle de l'état.

    Dans ce rapport l'ONS ose même publier pour 2004 un SA (seuil de pauvreté alimentaire) de tenez vous bien 1,6% et un SPG (seuil de pauvreté générale) de 6,8%

    Si nous avions réellement un seuil de 1,6% cela voudrait dire que la pauvreté n'existe pas en Algérie c'est aussi simple que cela.

    Pour conclure ce sont juste les chiffres de l’ONS empaquetés dans une jolie doc estampillé PNUD ONU.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Par la législation. Beaucoup a été fait. Beaucoup reste à faire. Quant à l'entreprise elle même, elle est du ressort des acteurs économiques publics mais surtout privés.

    .................................................. ....
    jawzia

    La libre entreprise est une culture.

    Tu as beau legiferé et si les entreprises( surtout les petites et moyennes entreprises ) ne se mettent pas à niveau , les resultats ne suivront pas.

    Pire! Avec la mondialisation ,ces entreprises qui sont plus familiales que privées sont appelées à baisser le rideau et à venir augmenter encore plus le taux de chomage.

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  • jawzia
    a répondu
    Si le Smic est à 10 000 Da, combien d'algeriens sont dans ce cas de figure ?
    Est ce que quelqu'un peut avancer un chiffre à ce sujet. Donc, même si c'est un indice, il loin d'être révélateur.

    A cela, je vais opposer ceci:
    1. Le PIB est à des niveaux records (plus de 100 milliards de dollars). Information difficilement contestable.

    2. Nous avons une répartition de la richesse des plus favorables comparativement à beaucoup d'autres pays (voir source et comparer avec n'importe quel pays - y a mieux , y a pire)
    les 10% les plus riches detiennent 26.8% de la richesse
    Les 80% intermediaires detiennent 70.4% de la richesse
    les 10% les plus pauvres detiennent 2.8% de la richesse

    Source : http://perspective.usherbrooke.ca/b...s=DZA&langue=fr

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  • jawzia
    a répondu
    Ce n'est pas les 40 000 chercheurs, scientifiques, cadres et autres professionnels qualifiés qui ont quitté l'Algérie qui pourraient embaucher des pauvres.
    Quand même Zek, tu ne vas t'y mettre toi aussi. Il y a près de 15000 chercheurs en Algerie. Comment peut-on alors annoncer le départ de 40000 d'entre eux. A moins que toute personne détentrice d'un diplôme ou certificat est qualifié de chercheur.

    D'autre part, c'est une approche défendable que de vouloir faire dans l'élitisme. Sauf qu'elle atteindra rapidement ses limites. D'ailleurs tu le reconnais deux lignes plus bas :
    Autrement je ne vois pas comment développer le tissu industriel des PME en Algérie.
    Les PME n'émanent pas des élites. Cela va du petit artisan jusqu'à l'unité industrielle de taille moyenne.
    Pour les emplois, il n'y a qu'une seule source génératrice d'emploi : Le Marché (au sens économique du terme).
    Le rôle de l'état, c'est de faire de l'Algérie un pays de libre entreprise.
    Par la législation. Beaucoup a été fait. Beaucoup reste à faire. Quant à l'entreprise elle même, elle est du ressort des acteurs économiques publics mais surtout privés.
    Ce ne sont pas les 400 000 travailleurs fonctionnarisés licenciés des entreprises publiques qui vont me contredire.
    Ces chiffres sont ceux de 94-95...97. Ils datent de près d'une décennie.

    cordialement.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    En Algérie l'augmentation du PIB ou du PNB n'est pas le fruit direct d'une croissance issue d'un secteur productif comme l'industrie. L’Algérie connaît une croissance rentiére.

    Nous le voyons bien entre 2000 et 2006 la croissance du PIB et du PNB a était forte. L'état est devenue plus riche c'est incontestable mais les citoyens sont toujours restés aussi pauvres. La preuve l’argent de la rente pétrolière n’est réinvestie dans l’économie que goutte par goutte. Pour réduire le pression sociale le gouvernement ne pense qu’a recruter encore plus de policier (Voir le post envoyer par Jawzia à ce sujet) et de fonctionnaires.

    En terme de salaire réel dans plusieurs secteurs principalement secteur privé la revalorisation se fait toujours attendre mais soyons clairs avec un SMIC à 10 000 DA, même un citoyen qui a la chance d'avoir un emploi reste encore un pauvre.

    Si demain le pétrole monte encore le pays affichera un taux de croissance meilleur que les 3% estimés, sinon dans le cas contraire le pays retrouvera des taux de croissances plus modeste, car aucun secteur ne peut actuellement prendre la relève, les investissement étatique de ces dernières années ne donneront des fruits que dans 5 à 10ans.

    Il est incontestable qu'avec les fermetures des grandes entreprises publiques, les licenciements etc, la situation de l’industrie et des exportations hors hydrocarbures la situation s'aggrave de jour en jour. Il faut ajouter encore à ça les pluies qui cette année se font attendre et qui font peser de lourdes menaces de sécheresse, déjà plusieurs wilaya à l'ouest se préparent à rationner l'eau potable.

    Tout le monde le dit les gens comme les médias la situation sécuritaire c'est empirée à cause de la pauvreté qui accentue le phénoméne de la délinquance.

    En gros on est pas encore sortie de l'auberge.

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  • zek
    a répondu
    Bonjour, pour embaucher des pauvres, il faut des élites et pour avoir des élites, il faut leurs donner envie de rester chez eux.

    Ce n'est pas les 40 000 chercheurs, scientifiques, cadres et autres professionnels qualifiés qui ont quitté l'Algérie qui pourraient embaucher des pauvres.

    Le rôle de l'état est de revaloriser les statuts de cette élites afin qu'ils puissent vivre décemment en Algérie, par la suite elle pourra se mettre à son compte et créer des entreprises.

    Autrement je ne vois pas comment développer le tissu industriel des PME en Algérie.

    A partir de ce moment là, la pauvreté amorcera sa décrue, je ne vois pas d'autres solutions.

    Le rôle de l'état, c'est de faire de l'Algérie un pays de libre entreprise.

    C'est la seule voie viable à moyen et long terme, ce n'est pas de créer des faux emplois avec l'argent du pétrole.

    Un pays qui a 4 aéroports rentable sur 36, n'est pas un pays normal, l'argent du pétrole ne doit pas être utilisé pour maintenir des structures déficitaires sous perfusions.

    Ce ne sont pas les 400 000 travailleurs fonctionnarisés licenciés des entreprises publiques qui vont me contredire.

    cordialement.
    Dernière modification par zek, 12 décembre 2006, 10h55.

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  • jawzia
    a répondu
    Merci de le préciser Nassim.

    Pour la croissance de 2006, à part l'estimation d'un économiste (dont j'ai oublié le nom) qui prévoit 3%, tous les organismes financiers tablent sur une croissance de 4.5 à 5.2%. Donc wait and see.

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  • nassim
    a répondu
    Avec un taux de croissance de 4 à 6% entre 2002 et 2005, il est correct de dire que la pauvreté a baissé. C'est la conséquence logique de l'augmentation du PIB qui traduit une hausse de la richesse du pays et donc, de la population (via les emplois crées).

    La baisse de la pauvreté est-elle la conséquence de la politique du gouvernement ? C'est le cas en partie grâce aux investissements financés avec l'argent public par le gouvernement qui a bénéficié d'une conjoncture financière exceptionnelle (hausse des revenus pétroliers).

    Le gouvernement a-t-il fait assez pour lutter contre la pauvreté ? Je pense que non. En témoigne nos très faibles exportations hors hydrocarbures et la "modeste" croissance du PIB prévue en 2006, moins de 3%.

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  • nabilou
    a répondu
    Pour moi,bon je sais qu'il y a pas mal de pauvreté,mais je ne pense pas qu'elle à pris de l'ampleur,franchement a boumerdés on manque énormément de maçon,éléctricien,plombier etc...et pour un bon chiffre d'affaire (je le sais car beaucoup dans ma famille travail dans le batiment en algerie) pour s'en sortir il faut aussi avoir du courrage et se contenter de se qu'on à,franchement je connais beaucoup de gens qui ont énormement de mal à trouver des ouvrier (et pourtant le chiffre n'est pas a laisser à desirer) alors vous qui dite qu'il n'y a pas de travail,que la pauvreté augmente etc...j'aimerai bien qu'on me le prouve.

    Ps: les batiments poussent comme des champignon en algerie,bref c'est celui qui ne trouve pas de travail et qui veut s'enrichir du jour au lendemain qui ne trouve jamais de travail,et il ne trouvera aucun pays au monde ou il pourrait gagner des millions du jour au lendemain.
    Dernière modification par nabilou, 11 décembre 2006, 23h51.

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  • born_hittiste
    a répondu
    la pauvreté en algerie prend de l'ampleur tout le monde est d'accord sur ce point, pourtant nous vivons dans un pays qui peut subvenir au besoin du triple de la population actuelle voir plus. esperons que les vautours mourreront de boulimie je reste optimiste pour l'avenir.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Pour ce qui est du Maroc, ce qui n'est pas le sujet ici, je dirai la même chose. La pauvreté est en recul. Largement en recul.

    NO COMMENT......

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    Pour ce qui est du Maroc, ce qui n'est pas le sujet ici, je dirai la même chose. La pauvreté est en recul. Largement en recul.

    __________________

    jawzia

    Je te la sortirai celle là , un jour .

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  • jawzia
    a répondu
    jawzia:
    tu défends tjrs cette bande qui gaspille l'argent du pétrole pour accérir des armes unitiles (des soumarins!!!),qui finance des séparatistes,rien que pour se venger d'un voisin...
    La rose pourpre,
    Je défend une ethique. Je ne peux laisser passer des propos qui a mon sens sont dénué de tout fondement. Que l'on dise que la pauvreté est réelle en Algerie, je serai le premier à le clamer. Dire que c'est la cata et que la pauvreté avance, à moins de faire preuve de malhonneteté, je ne puis ne pas exprimer ma desapprobation.
    cet article est une surprise pour moi,si nos résponsables au Maroc se cachent dériere cette lourde facture de pétrole pour ne pas satisfaire les revendications ligitimes de nos pauvres,je me demande qu'elle est ce prétexe dingue pour vos responsables,alors que le prix de pétrole est au maximum??
    Pour ce qui est du Maroc, ce qui n'est pas le sujet ici, je dirai la même chose. La pauvreté est en recul. Largement en recul.

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  • Avatar de « Invité »
    Invité a répondu
    jawzia:
    tu défends tjrs cette bande qui gaspille l'argent du pétrole pour accérir des armes unitiles (des soumarins!!!),qui finance des séparatistes,rien que pour se venger d'un voisin...
    cet article est une surprise pour moi,si nos résponsables au Maroc se cachent dériere cette lourde facture de pétrole pour ne pas satisfaire les revendications ligitimes de nos pauvres,je me demande qu'elle est ce prétexe dingue pour vos responsables,alors que le prix de pétrole est au maximum??

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  • jawzia
    a répondu
    Ok, Racdavid.

    Je t'invite à consulter ce document destiné au Pnud (dépendant de l'ONU).

    On parle de santé,
    de chômage,
    de pauvreté (de ses définitions - par ce qu'il ya plusieurs niveaux de pauvreté et ce qu'il en est en Algerie par les chiffres).
    ...
    http://www.dz.undp.org/publications/...érie_2005.pdf

    Consulte le et on en rediscutera sereinement plus tard.
    Dernière modification par jawzia, 11 décembre 2006, 17h36.

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