L'incarcération brutale du général Hassan, l'ex grand patron de l'anti-terrorisme au sein des services du DRS, n'avait pas seulement constitué un signal fort sur l'éviction proche de son ancien patron, le général Mediene, débarqué samedi 12 septembre. Aujourd'hui plusieurs des anciens partenaires du général Hassan dans les milieux des affaires ne savent plus à quel saint se vouer. Ainsi le patron d'une société de services aux entreprises, basée à Marseille, attendait du puissant militaire que la Banque d'Algérie débloque douze millions d'euros interdits de transferts à l'étranger. Le général Hassan lui devait bien cela. En échange, le businessman français, après l'attaque tragique en juillet 2013 du complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas, s'était frayé un chemin à France Télévision pour vanter, lors d'un JT de 20 H de France 2, l'efficacité des services de sécurité algériens à la suite . Le général Hassan avait épaté ses collègues en s'offrant une belle publicité sur une télévision française. Hélas, la chute brutale du général ne lui a pas laissé le temps nécessaire pour débloquer les 12 millions d'euros en Algérie.
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