Malaise sur le voyage de Zidane
Jeudi 14 décembre 2006
L'un des principaux dirigeants de l'opposition algérienne, Said Sadi, critique le voyage de Zinedine Zidane en Algérie estimant qu'il constitue la "première grosse faute" de l'ex-capitaine de l'équipe de France de football.
"Que Zidane veuille renouer avec ses racines est à son honneur, mais ce voyage est sa première grosse faute car il se fait à l'invitation du président (Abdelaziz) Bouteflika", a estimé M. Sadi qui dirige le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), fortement implanté en Kabylie, région d'où sont originaires les parents de Zinedine Zidane et traditionnellement hostile au pouvoir.
Cette région montagneuse de l'est d'Alger où la star est élevée au rang de divinité a montré, selon M. Sadi, une "gêne bienveillante, une gêne respectueuse" à l'égard de Zidane. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont réservé un accueil enthousiaste à Zidane jeudi à Béjaia, berceau de sa famille, où il s'est rendu pour visiter des établissements hospitaliers. "Ce n'est pas l'euphorie annoncée", a affirmé M. Sadi.
Le chef du RCD a noté une "distorsion" entre l'accueil réservé par le président Bouteflika au footballeur décoré de la plus haute distinction de l'ordre du mérite national, et de récentes critiques du chef de l'Etat contre les Algériens détenteurs de la double nationalité. "On ne voit pas comment insulter aussi copieusement les binationaux, marginaliser la communauté immigrée et convaincre de sa bonne foi en invitant la figure la plus emblématique des binationaux", a ajouté M. Sadi accusant le président Bouteflika de vouloir "polluer tout ce qui peut être un repère pour un mouvement non contrôlé" par le pouvoir.
www.sport.fr
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Absent de la scène politique depuis des mois, voilà que Said Sadi sort de son mutisme pour critiquer la venue de Zidane en Algérie. C’est ce qu’on appel la politique de salon. Pauvre démocratie en Algérie.
Jeudi 14 décembre 2006
L'un des principaux dirigeants de l'opposition algérienne, Said Sadi, critique le voyage de Zinedine Zidane en Algérie estimant qu'il constitue la "première grosse faute" de l'ex-capitaine de l'équipe de France de football.
"Que Zidane veuille renouer avec ses racines est à son honneur, mais ce voyage est sa première grosse faute car il se fait à l'invitation du président (Abdelaziz) Bouteflika", a estimé M. Sadi qui dirige le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), fortement implanté en Kabylie, région d'où sont originaires les parents de Zinedine Zidane et traditionnellement hostile au pouvoir.
Cette région montagneuse de l'est d'Alger où la star est élevée au rang de divinité a montré, selon M. Sadi, une "gêne bienveillante, une gêne respectueuse" à l'égard de Zidane. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont réservé un accueil enthousiaste à Zidane jeudi à Béjaia, berceau de sa famille, où il s'est rendu pour visiter des établissements hospitaliers. "Ce n'est pas l'euphorie annoncée", a affirmé M. Sadi.
Le chef du RCD a noté une "distorsion" entre l'accueil réservé par le président Bouteflika au footballeur décoré de la plus haute distinction de l'ordre du mérite national, et de récentes critiques du chef de l'Etat contre les Algériens détenteurs de la double nationalité. "On ne voit pas comment insulter aussi copieusement les binationaux, marginaliser la communauté immigrée et convaincre de sa bonne foi en invitant la figure la plus emblématique des binationaux", a ajouté M. Sadi accusant le président Bouteflika de vouloir "polluer tout ce qui peut être un repère pour un mouvement non contrôlé" par le pouvoir.
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Absent de la scène politique depuis des mois, voilà que Said Sadi sort de son mutisme pour critiquer la venue de Zidane en Algérie. C’est ce qu’on appel la politique de salon. Pauvre démocratie en Algérie.
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