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Annaba : L’un des deux assassins du magistrat arrêté

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  • Annaba : L’un des deux assassins du magistrat arrêté

    Bonjour

    El Watan

    Avec l’arrestation, jeudi dans la matinée, de l’un des assassins présumés de Mourad Boutarfa, le jeune magistrat assassiné, il y a huit jours dans la wilaya de Annaba, les éléments de la brigade judiciaire du groupement de la Gendarmerie nationale de Annaba lèvent un coin du voile sur les circonstances de ce crime odieux.

    Il a été perpétré dans la nuit du 6 décembre. Le corps avait été retrouvé dans le périmètre de la commune de Chorfa. Pour éviter qu’elle ne soit identifiée, la victime a été pratiquement défigurée après avoir été abattue de deux balles de son propre pistolet. Elles avaient été tirées à bout portant, l’une dans la bouche et l’autre dans la région du cœur. L’utilisation de son portable, mis sur écoute, a mené les gendarmes vers le frère de l’un des deux assassins, un adolescent. Interpellé et mis en garde à vue pour les besoins de l’enquête, il a cité son frère, Kamel B., 22 ans, comme étant le propriétaire du téléphone cellulaire utilisé. Quelques heures plus tard, Kamel B. se présenta devant les gendarmes pour avouer tout de go sa complicité dans l’assassinat de Mourad Boutarfa. Selon les premiers éléments de l’enquête, le crime aurait été commis de sang-froid par Mohamed H., 30 ans, un repris de justice notoire, actuellement en fuite. Sa sœur serait une des employées du magistrat. Elle pourrait être impliquée dans ce crime, dont les véritables mobiles n’ont toujours pas été révélés.

    M. F. Gaïdi

  • #2
    Bonsoir

    LIBERTE
    Des suspects de différents horizons (trabendistes, hommes d’affaires, entrepreneurs, etc.), localisés à Berrahal, Kherraza, Annaba-ville et à Besbès, wilaya d’El-Tarf, ont été arrêtés, auditionnés, puis libérés.
    Depuis l’assassinat du jeune magistrat Nabil Boutarfa, âgé de 35 ans, les enquêteurs en charge de cette affaire, qui ont lancé une course contre la montre pour retrouver les criminels, ont procédé à des interrogatoires de près d’une soixantaine de personnes ayant une relation quelconque avec la victime.
    En effet, selon des sources proches du dossier, les enquêteurs font état de l’arrestation de plus de cinquante individus, aussi bien au niveau de plusieurs communes de la wilaya d’Annaba et d’El-Tarf, qu’à travers celles de Constantine, d’Oum-El-Bouaghi et d’Aïn M’lila. Ainsi, les investigations entreprises par la brigade de la Gendarmerie nationale d’El-Bouni dans le cadre de cette enquête se poursuivent toujours et ciblent la moindre information susceptible de mener aux assassins. À commencer par celles menées dans les villes d’Oum-El-Bouaghi et Aïn M’lila, véritable carrefour de tous genres de trafics où de nombreux individus, dont les procès ont été traités par ce juge en question, ont été appréhendés et auditionnés.
    Nos sources signalent que le week-end dernier, plusieurs suspects de différents horizons (trabendistes, hommes d’affaires, entrepreneurs, etc.), localisés à Berrahal, Kherraza, Annaba-ville et à Besbès, wilaya d’El-Tarf, ont été arrêtés, auditionnés, puis libérés. Toujours côté investigations, les enquêteurs ont orienté leurs recherches également à El-Khroub, dans la wilaya de Constantine, où la victime aurait été signalée en visite chez une parente, une journée avant le drame.
    À ce propos, les enquêteurs qui ont refusé tout commentaire sur les résultats des investigations menées jusqu’ici semblent s’orienter vers une sérieuse piste. “Doucement, mais sûrement. Une chose est sûre, nous nous approchons du but”, tient à rassurer un enquêteur. “L’arrestation des criminels n’est qu’une question de temps”, a lancé un autre gendarme.
    Le jeune juge Boutarfa Nabil a été retrouvé assassiné dans des conditions mystérieuses, tôt le matin du jeudi 7 décembre dernier avec deux balles de sa propre arme de service, avec les mains ligotées, aux environs de la commune de Chorfa, 30 kilomètres au sud de Annaba. Ses bourreaux ont signé leur acte criminel comme s’ils voulaient adresser un message : une pratique usitée par les terroristes du Groupe islamique armé (GIA).
    Fils d’un avocat connu à Annaba, le défunt, qui est né et a grandi à la rue Baillard de la cité Auzas de Annaba, occupait depuis trois ans le poste de juge au tribunal correctionnel de Oum-El-Bouaghi. Depuis l’assassinat de ce magistrat à Annaba, les avis divergent d’un observateur à un autre. Les uns parlent de règlement de comptes, d’autres, en revanche, soutiennent que le magistrat a été éliminé parce qu’il était en possession de dossiers sensibles liés à la mafia de la contrebande et du marché de l’informel.

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