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Le message d’un harrag dans une bouteille à la mer

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  • Le message d’un harrag dans une bouteille à la mer

    « Au nom d’Allah le Clément et le Miséricordieux, et le salut et la paix soient sur les plus honorables des envoyés, et après, ...»

    C’est ainsi que commence l’émouvant message écrit par un harrag à ses parents. Message rédigé en arabe, au stylo rouge, sur du papier d’emballage d’un paquet de cigarettes et mis dans une petite bouteille en plastique de couleur vert-olive qui a été jetée à la mer. Aucune date n’apparaît sur l’écrit. La bouteille avait un bouchon de couleur jaune sur lequel est marqué «ice».

    La bouteille a été retrouvée flottant près de la plage d’El-Ouardania, dans la commune de Oulhaça, ce samedi vers 14 heures, grâce à l’oeil attentif d’un des éléments de la gendarmerie nationale de cette localité en patrouille de routine dans cette zone côtière. Dans le message, l’auteur, qui se présente sous le nom de Derkouati Lakhdar, sans indiquer ni son âge ni sa ville, évoquera «qu’ils» (ce qui indique qu’il n’était seul) ont tenté d’immigrer clandestinement (fuir la patrie, est-il écrit), mais qu’ils se trouvaient en difficulté dans une mer déchaînée. S’adressant à ses parents, ses frères et soeurs, Lakhdar écrit: «A toi ma mère, ma préférée, à mon père,... vous les âmes qui me sont les plus chères au monde, je demande pardon d’être à l’origine de vos peines et de vos souffrances». Il leur demande aussi de prendre soin d’eux. Plus loin, il mettra en garde les désobéissants. Ceux qui n’écoutent pas, écrira-t-il, ne seront jamais épargnés. Il termine sa lettre en déclarant qu’il regrette son geste.

    Selon nos sources, l’auteur serait un jeune homme d’Oran qui aurait pris la mer, voilà un peu moins de 2 mois, à bord d’une petite embarcation, en compagnie d’autres jeunes de la région au nombre de 5 ou 6. L’enquête entreprise par la gendarmerie de Béni-Saf suit son cours, nous dit-on, pour essayer de mettre plus de lumière sur le devenir de l’auteur de la lettre et de ses compagnons.

    Mohamed Bensafi
    Le Quotidien d'Oran
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

  • #2
    Ca fait mal de lire ces messages suicidaires ou de détresse. Ca fait mal de constater qu’un pays aussi grand et riche que l’Algérie pousse une partie de sa jeunesse à ce désespoir …
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #3
      jusqu'à quand on continue de récolter les corps de nos jeunes????
      quand est ce ils comprenderont que le paradi n'est pas de l'autre coté de la mer :22:
      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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      • #4
        48 harraga interceptés au large de Mostaganem

        et ça continue.............
        -------------------------------------------------------------------------
        Les gendarmes de Mostaganem ont intercepté, hier dimanche aux environs de 13h30, quarante-huit (48) harraga à 18 milles marins (36 km) au large de Mostaganem, a-t-on appris de source bien informée.

        Les harraga, qui étaient à bord d’un palangrier, avaient pris le départ des environs de Sidi-Moussa, dans la wilaya de Mostaganem, et se dirigeaient vers les côtes espagnoles. Agés de 25 à 50 ans, ils étaient venus d’Oran, Mostaganem, Arzew et Chlef. Ils ont été conduits vers le port d’Arzew, où ils doivent être présentés devant la justice.

        M. B.
        ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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        • #5
          nous devons traduire en justice pour demander des comptes à tous ces responsables du pouvoir .
          Mr NOUBAT

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          • #6
            noubat, je ne comprends pas ta proposition.
            de quels résponsables tu parles??
            si c'est des organisateurs chui entièrement d'accord avec toi.
            mais si c des dérigents ben je trouve ta solution irréaliste et pas concrète.
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #7
              Bonjour à tout le monde!
              On mesure le nombre de "Harragas" par le degré de démocratie, de laïcité et de justice du pays concerné.Ici (en Europe), les clandestins parlent, nous renseignent ( j'ai déjà dit que je suis dans l'associatif), nous répondent avec beaucoup plus de franchise à la question: Pourquoi fuyez-vous votre pays au risque de laisser votre vie?

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              • #8
                bonjour tariqlr , alors pourquoi ils fuient le pays ?
                Mr NOUBAT

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                • #9
                  lamia 14 , je pense à tous ces gens qui profitent du système , qui détournent l'argent , qui gaspillent , qui occupent des postes tout en étant incompétant
                  et les jeunes souffrent.......................!
                  Mr NOUBAT

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                  • #10
                    Salut Noubat!
                    Désolé mais je n'ai pas bcps de temps mais en qques mots. Les arguments que j’ai pu relevés chez les algériens et qui reviennent le plus souvent:
                    - les inégalités : les plus riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent,
                    - les jeunes s'ennuient et les tabous vous angoissent,
                    - les jeunes veulent vivre et voir autre chose, autre monde.
                    Donc pour les algériens le problème économique est très rare ( certains avaient de bons postes au pays) à la diffce des autres pays.

                    Commentaire


                    • #11
                      - les inégalités : les plus riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent

                      Donc pour les algériens le problème économique est très rare

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonjour a tous,

                        J ai vu envoyée spéciale de la semaine écoulé,sur l immigration dans le nord de la France,y avais une scène avec un afghan,je résume c clandestin vivais cacher dans une forets,en attendant de pouvoir passer en royaume unie,la police fais une décente dans cette foret,les clandestin sont mort de peur,la police les autorise a aller récupérer leur bien par groupe de 10,les policier en la réputation d être violent envers eux,ils sont la arrogant les mains sur leur hanche,pendant que les clandestins ramasse leur affaires(des vêtement sale déchirer des couvertures….)un afghan s adresse a la journaliste ,pourquoi vous nous faites ça,c est de votre faute vous avez détruit notre pays vous et les américains,un jour vous(français)vous allez venir dans notre pays ,et on vous feras la même chose…..
                        La journaliste et bouleverser certain policier aussi, quant a moi j arrive pas a oublier cette afghan, le sentiment d HEMULIATION ressentie par cette afghan, ça détresse ma bouleverser.

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                        • #13
                          Quand j'étais au lycée un de mes camarades, avait disparu et ses parrent avaient lancé un avis de recherche par tous aucune trace, un ans après il réapait, il s'était enbarqué avec d'autres jeunes sur un bateau et il s'était retrouvé au canada qui l'a expulsé
                          Il revien au pays, completement changé, il devien hétiste alors qu'il était un éleve serieu, personne n'avait compris son geste et en particulier ses parrents et sur tous il partis comme ça sans prévenir personne

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                          • #14
                            je n'arrete pas de penser à cette lettre serieusement quand est ce que nos jeunes seront plus adultes et plus sages???
                            ça me rappele un colègue de stage qui m'a raconté un peu ses aventures: c quelqu'un qui ne manque de rien : un petit commerce personnel, une petite maison, et assez de piston pour avoir à chaque année des CDD, bon mais le reve de quitter l'Algérie ne l'a jamais quitté?? lui il a chosit de passer par le Maroc, il a réussi à atteindre une des 2 enclaves espagnoles (je me souviens plus de laquelle) mais qd il m'a raconté comment les harragas vivent labas, ça m'a boulversée, je crois que maintenant il regrette tout ce temps perdu.
                            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                            • #15
                              grâce à l’oeil attentif d’un des éléments de la gendarmerie nationale de cette localité en patrouille de routine dans cette zone côtière

                              il voit une bouteille verte dans arriver par l'eau, mais pas les bateaux partir...


                              En espagne aux usa, au Maroc, en algerie, ils tuent les clandos en tirant dans la foule.

                              et ils ont l'oeil et les fusils pour ça.
                              Dernière modification par reeeeeverblu, 18 décembre 2006, 18h47.

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