13.12.2015..impact24.
Le discours prononcé par le Premier ministre algérien à l’ouverture des travaux de la Cop21 est passé totalement inaperçu. Pourtant, Abdelmalek Sellal y rend un hommage appuyé à la France coloniale avec, en sus, un malheureux parallèle sur la date symbolique du 11 décembre.
« Faisons donc en sorte qu’ici, à Paris, nous puissions adopter les décisions qui s’imposent pour éteindre à terme cet incendie planétaire qu’est le dérèglement climatique. Ce faisant, l’histoire retiendra que la ville des lumières, qui a donné naissance le 10 décembre 1948 à la déclaration universelle des droits de l’Homme, a aussi donné naissance, le 11 décembre 2015, à cette entente civilisationnelle universelle que serait un Accord de Paris sur le climat qui garantit le droit à la vie au genre humain dont la réalisation conditionne la satisfaction des autres droits inhérents à la dignité humaine », a déclaré Sellal.
Le Premier ministre semble avoir oublié qu’en 1948- soit tout juste trois ans après les massacres du 8 mai 1945- les Algériens étaient considérés comme des sous-hommes par la France, « patrie des droits de l’Homme ». Lourde de sens, la déclaration d’Abdelmalek Sellal est une participation active du pouvoir algérien pour la reconnaissance du « rôle positif de la colonisation française ».
Tarek Hafid
Le discours prononcé par le Premier ministre algérien à l’ouverture des travaux de la Cop21 est passé totalement inaperçu. Pourtant, Abdelmalek Sellal y rend un hommage appuyé à la France coloniale avec, en sus, un malheureux parallèle sur la date symbolique du 11 décembre.
« Faisons donc en sorte qu’ici, à Paris, nous puissions adopter les décisions qui s’imposent pour éteindre à terme cet incendie planétaire qu’est le dérèglement climatique. Ce faisant, l’histoire retiendra que la ville des lumières, qui a donné naissance le 10 décembre 1948 à la déclaration universelle des droits de l’Homme, a aussi donné naissance, le 11 décembre 2015, à cette entente civilisationnelle universelle que serait un Accord de Paris sur le climat qui garantit le droit à la vie au genre humain dont la réalisation conditionne la satisfaction des autres droits inhérents à la dignité humaine », a déclaré Sellal.
Le Premier ministre semble avoir oublié qu’en 1948- soit tout juste trois ans après les massacres du 8 mai 1945- les Algériens étaient considérés comme des sous-hommes par la France, « patrie des droits de l’Homme ». Lourde de sens, la déclaration d’Abdelmalek Sellal est une participation active du pouvoir algérien pour la reconnaissance du « rôle positif de la colonisation française ».
Tarek Hafid
Commentaire