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Bouteflika ouvre le feu sur les responsables du secteur de l’habitat

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  • Bouteflika ouvre le feu sur les responsables du secteur de l’habitat

    Il a accusé les bureaux d’études et les entreprises de construction d’être responsables de l’anarchie Bouteflika ouvre le feu sur les responsables du secteur de l’habitat , c'est vraiment désolant de voir nos villes sans aucune architicture ni respect de code de construction urbains !!

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    Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika a critiqué hier la politique de l’habitat et de la construction en Algérie, déclarant qu’elle était à l’origine de la grande anarchie qui règne, et qui donne des villes sans âmes et des quartiers qui ressemblent à des dortoirs. En plus d’avoir accusé les bureaux d’études et les entreprises de construction d’être négligents et de garder le monopole, le Président a accusé les élus locaux d’être en partie responsables car ils exercent leurs prérogatives d’une manière répressive.
    Le Président Abdelaziz Bouteflika, a reconnu, lors de son inauguration des travaux des assises de l’architecture, organisées par le Conseil des Architectes, qu’il y avait un manque flagrant dans ce domaine, en dépit de l’enveloppe financière allouée par l’Etat pour la réalisation de projets d’habitations. Il a à ce sujet demandé aux responsables du secteur de l’habitat de rapidement présenter des suggestions et des propositions afin de sortir de « l’improvisation et du populisme ». Le Président a indiqué que le parc du logement, qui a connu un développement de 42% ces dix dernières années, connaît une grande anarchie sachant que la stratégie adoptée est très éloignée du besoin national dans le domaine de l’habitat, car elle a négligé la particularité locale et ne comporte aucune forme de coordination ou de créativité, ce qui l’a amené à insister sur la nécessité « d’arrêter de s’amuser avec les richesses du pays.. ». Il a ajouté que des organismes nationaux spécialisés dans la planification et la réalisation allaient être crées, ces organismes seraient chargés du suivi et de la réalisation des villes.
    Il a appelé les entreprises de construction à la nécessité de respecter la particularité locale dans les opérations de construction, il a insisté sur le fait que « le plus important n’était pas celui qui bâti, Chinois, Algérien ou Egyptien, mais plutôt respecter l’esprit national… ». Il a ouvertement critiqué la réalisation des logements AADL lorsqu’il s’est dirigé vers un représentant d’une entreprise de construction Egyptienne lors de sa visite des ailes de l’exposition organisée au ministère en marge des assises, indiquant « nous ne voulons pas des logements en forme de cube… ».



    2006-12-20
    Par Kheira Lâaroussi

  • #2
    Construction en Algérie : vers la fin de l’anarchie ?

    Tiens, c'est marrant, alors on veut détruire toutes les vielles batisses, et on va se retrouver avec quoi ?

    Beaucoup construisent dans les jardins de leurs villas, qu'on devrait classr au patrimoine.

    On va les mettre ou les jardins et les arbres, sur les terrasses ou dans les sous-sol ?

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    La qualité des constructions en Algérie a été jugé médiocre par le président Abdelaziz Bouteflika qui appelle à construire pour le 21ème siècle.
    mercredi 20 décembre 2006.

    Pour une nouvelle façon de construire en Algérie (JPEG) Pour le vieux bâti, Bouteflika prône la solution radicale : « Il faut tout détruire et recommencer à zéro ». La réhabilitation du vieux bâti coûte non seulement de l’argent, mais nécessite des compétences dont l’Algérie ne dispose pas, comme en témoignent les rares opérations menées un peu partout mais sans grand succès. Le chef de l’Etat a critiqué la façon actuelle de construire qui consiste à aligner les bâtiments en forme de cubes. « Nous devons construire mieux et assurer un meilleur bien-être des citoyens et, en même temps, assurer la sécurité des gens, car le bien-être génère la prospérité mais aussi la sécurité », a insisté le chef de l’Etat.

    Bouteflika, qui a relevé « une forte pression en matière de logement social », a fait savoir que le prix du mètre carré pour le logement « doit être revu à la hausse », mais « pas au niveau des demandes exorbitantes enregistrées au niveau du ministère de l’Habitat », a-t-il précisé. S’arrêtant au niveau du stand d’un opérateur intervenant dans le domaine du contrôle technique des constructions, le chef de l’Etat a fait observer que l’Algérie appartient « à une zone de forte sismicité » et, par conséquent, « nous ne voulons pas construire des bâtiments qui créent des catastrophes comme celles que nous avons vécues ».

    S’adressant au ministre de l’Habitat, le président de la République l’a instruit d’être « sévère » à ce sujet. S’agissant des infrastructures publiques, le chef de l’Etat a indiqué que « nous y avons paré au plus pressé depuis l’indépendance », car « les Français, en partant d’ici, n’ont pas laissé une infrastructure publique ». Le président de la République a souligné, au sujet notamment des constructions en préfabriqué, que « nous voulons construire avec tous ceux qui veulent nous aider à le faire, qu’ils soient Turcs, Chinois, Egyptiens ou autres ».

    Evoquant les problèmes qui ont engendré la crise du logement en Algérie, le président Bouteflika a rappelé les différentes étapes qui ont vu d’abord le colonialisme français favoriser cette tendance, à travers « les centres de regroupement » qu’il avait créés durant la guerre de libération nationale. Rappelant qu’à partir des années 1990, l’Algérie a connu « un phénomène beaucoup plus grave, à savoir un exode massif des campagnes vers les villes en raison de l’insécurité créée par le terrorisme », le chef de l’Etat a estimé que « le moment est venu pour réparer tout cela et revenir à des villes qui soient celles du 21ème siècle ».

    Synthèse de Samir, algerie-dz.com
    D’après le Quotidien d’Oran
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      il faut une nouvelle ville

      Rebrab: "...la capitale étouffe. Il suffit de créer une nouvelle ville du côté de Boughzoul ou Boudouaou, en passant par les piémonts de Meftah, Larbaâ, Blida, jusqu’à Tablat. Il y a des superficies importantes sur lesquelles on peut construire trois fois l’équivalent d’Alger, tout en accordant à chaque famille entre 2 000 et 3 000 m2. Et avec une autoroute et un train rapide, on peut relier Alger à cette nouvelle ville beaucoup plus rapidement qu’en traversant la capitale en voiture.
      “Vous voyez, a-t-il observé, que le rôle de l’État est important dans le développement économique du pays.” L’État, en somme, ne doit pas s’occuper de la production et de la gestion. Car il ne sait pas gérer"
      ?

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      • #4
        Algérie: Urbanisme, société et identité

        Encore un article, sur le mal construire...et je crois qu'on ne peut plus rectifier le tir, a moins de détruire pour rebatir bien, et c'est pas l'argent qui manque.
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        L'urbanisme en Algérie s'est toujours fait dans l'urgence. Au lendemain de l'indépendance, pour ne se limiter qu'aux actions de l'Etat algérien, il s'agissait, comme aujourd'hui d'ailleurs, de répondre aux besoins énormes d'une société qui était en majorité en marge de la modernité. C'est ainsi que des cités-dortoirs ont poussé dans toutes les villes, sans esthétique, ni charme, ni infrastructures d'accompagnement nécessaires pour la vie des citoyens. Ces cités fantômes, sans âme, sont la principale caractéristique des villes algériennes, qu'elles soient grandes ou petites, qu'elles soient à vocation industrielle ou agricole.

        L'Etat ne pouvant répondre à la demande grandissante, encore moins résorber la crise du logement, l'encouragement de l'auto-construction a marqué la deuxième étape de l'urbanisation pour prendre des dimensions phénoménales et gravissimes aux dépens des terres agricoles et du charme d'antan des villes et villages.

        Ainsi, les «bétonvilles» lugubres ont enlaidi les périphéries des villes, des quartiers, des villages, ont détruit des espaces verts, des vergers, des champs de cultures maraîchères, de blé, des forêts, des montagnes Les bidonvilles de l'époque coloniale et ceux nés à la faveur de l'immense exode rural des années soixante et soixante-dix, puis l'exode sécuritaire des années quatre-vingt-dix n'ont rien à envier à ces masses de béton qui n'ont épargné aucune région du pays.
        Liens Pertinents
        Afrique du Nord
        Algérie
        Industries et Infrastructures

        Ni l'effort de l'Etat ni celui des citoyens n'ont été accompagnés d'une politique urbanistique intégrée qui prenne en charge les besoins vitaux en matière éducative, ludique, sportive. Des générations entières d'enfants ont été lâchées dans des terrains vagues aux abords des cités-dortoirs ou des «bétonvilles» avec le vain espoir d'en faire des citoyens responsables, honnêtes. Ils n'ont comme hantise, comme culture, comme identité que la promiscuité en famille, dans la cité, dans la rue, dans l'école, dans le bus. C'est dans ces magmas sociaux que se sont développés les maux dont souffre la société et c'est dans ces marécages humains que se cultivent les thèses extrémistes qui ont coûté dix ans au pays.

        Il s'est avéré, aujourd'hui, que, sans espace urbanistique et architectural structuré, il est illusoire de structurer la société.

        Le mal est déjà fait et ses conséquences sont trop connues. Pourtant, on continue à reproduire les mêmes schémas architecturaux et urbanistiques, juste pour avoir des statistiques de bilans. Les responsables du secteur de l'urbanisme ne semblent pas se rendre compte des dimensions sociétales stratégiques et du rôle structurant de l'urbanisme. Il est possible et il est temps de rectifier le tir et de bâtir sur de nouvelles bases avec de nouvelles visions, car l'Algérie reste à faire et à parfaire.

        Abdelkrim Ghezali
        19 Décembre 2006 La Tribune (Algiers)
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Des générations entières d'enfants ont été lâchées dans des terrains vagues
          d'où je viens ya meme plus de terrains vagues, c'est vraiment anxiogene
          ?

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          • #6
            Si les constructions anarchiques proliferent et si le citoyen n'est pas eduqué pour maintenir son environnement sain , c'est qu'il y a defection de l'Etat tant au niveau du controle des constructions qu'au niveau de la sensibilisation des citoyens.

            Or , le chef de l'Etat,c'est Bouteflika .

            Au lieu de s'en prendre aux autres,comme d'habitude , il doit faire sa propre autocritique car c'est lui qui , depuis dix ans , designe des responsables incompetents.

            C'est le lot de nos dirigeants arabes , ils veulent commander sans etre responsables de quoi que ce soit.

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            • #7
              Bouteflika ouvre le feu sur les responsables du secteur de l’habitat
              Quand les crocs ne mordent plus ,la queue peut servir

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              • #8
                Quand j'entends Boutef parler, j'ai l'impréssion que c'est le mec le mieux informé sur les problèmes de l'Algérie. Pourtant, les faits ne suivent apres les discours, tant sur la corruption que sur l'habitat.

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