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    Dur dur la vie...et la vie nous rappelle que c'est combat

    Pour la première fois, des chercheurs algériens soupçonnent les troubles de la thyroïde d’être un facteur aggravant chez le candidat au suicide en Algérie. Ce dernier semble favoriser la pendaison au lieu de la défenestration comme ce fut le cas par le passé.
    Le suicide n’est plus ce “péché” que ne commettent que les autres. Le cas de deux enfants de Constantine, qui se sont donné la mort, l’été dernier, après un échec scolaire, ou encore celui des deux malades mentaux, qui ont mis ensemble fin à leurs jours, il y a deux ans de cela, militent pour un sursaut de toute la société.

    Le constat est alarmant. La plupart de nos villes et même les bourgades de l’arrière-pays enregistrent des taux de suicide en croissance d’année en année. Un véritable problème de santé publique qui pèse très lourd sur la famille et la société tout entière à cause de ses retombées psychologique, sociale et même économique. Nous nous sommes rapprochés de différents acteurs en relation directe avec le phénomène afin de cerner le profil et les motivations des suicidés.
    Ces dernières diffèrent selon que le sujet est un adolescent ou un adulte. Selon H. Abboud Ali, psychopathologue au niveau de l’institut de psychologie de l’université de Constantine, “le suicide est une violence et destruction de soi qui relève du masochisme. Il prend une signification différente suivant l’âge”.
    Chez l’adolescent, le sujet affronte un problème majeur, à savoir la non-reconnaissance d’un statut particulier vis-à-vis de l’émergence de ses pulsions affectueuses et/ou sexuelles. Le suicide est alors une réponse à un désarroi de l’adolescent du moment qu’il ne sait plus où se situer, il ne sait pas encore s’il est enfant ou adulte. Selon notre interlocutrice, “c’est un problème identificatoire très grave”.
    Chez l’adulte, le suicide prend une autre signification et a d’autres causes, comme la perte d’un objet d’amour, selon toujours notre source. Telle la mort d’un conjoint ou d’un enfant et le mariage des enfants.
    La déstabilisation professionnelle et sociale (le chômage) sont des facteurs qui peuvent créer directement un sentiment d’échec et de dévalorisation et poussent, par la suite, au suicide. Ce nouveau facteur s’est installé au sein de la société avec les nouvelles mutations économiques enregistrées depuis le début des années 1990.
    Un point de vue partagé par le docteur Y. Anceur, chef du département sociologie et démographie à la faculté des sciences humaines de l’université Mentouri pour qui, “cet acte est commis dans le but d’échapper à une situation sociale difficile. C’est un phénomène social qui traduit les conditions difficiles vécues par l’individu ou une catégorie de la société”. Allant dans le détail, il affirme que le sentiment de “fiasco” qui se développe chez l’individu, suite à la non-réalisation de ses ambitions, le dysfonctionnement des relations intra-familiales ainsi que la révolte contre les pesanteurs religieuses, sont des facteurs qui peuvent avoir une relation avec le phénomène du suicide.

    Mila, Constantine et Jijel : des chiffres alarmants
    Selon une étude sur les cas de suicide enregistrés au niveau du CHUC de juillet 2003 à juin 2006, le taux le plus élevé est enregistré à Mila avec 33,84% suivi de Constantine par 27,69%, ensuite de Jijel avec 12%. Selon ces statistiques, les hommes sont les plus touchés par ce phénomène social, puisqu’ils représentent le taux de 67,69% des cas de suicide autopsiés et enregistrés, contre 32% pour les femmes. Socialement parlant, 74% des cas de suicide concernent les chômeurs alors que les travailleurs représentent 26% des cas.
    Pourquoi ces villes et plus particulièrement Mila ? Aucune réponse à cette question ne bénéficie de l’unanimité chez les spécialistes. Selon le pathologue H. Abboud, Mila est “une ville qui a grandi dans l’espace, mais qui n’a pas beaucoup évolué qualitativement. Elle manque d’infrastructures socioculturelles, de débouchés d’emploi”.
    Pour le sociologue Y. Anceur, on ne peut pas lier le suicide à une zone géographique.
    “Après quelques mois ou quelques années, c’est une autre ville qui occupera la première place !” plaide-t-il. Il renchérit, “chaque cas de suicide est spécifique, autrement dit, chaque cas a ses spécificités”.

    La pendaison, le moyen le plus utilisé !
    Si avant, les candidats au suicide préféraient se jeter d’un pont suspendu, aujourd’hui, la pendaison est devenue l’arme fatale préférée. La plupart de nos interlocuteurs n’ont pas caché leur étonnement du fait que la pendaison occupe, ces dernières années, la première place. Puisque dans le passé récent, le suicide par précipitation “la défenestration” constituait le moyen le plus utilisé et surtout par la gent féminine.
    D’autant plus que la preuve est ramenée par le groupe de chercheurs précité de Constantine, ces derniers le confirment. Pour le pathologue Hayet Abboud, “le suicide par pendaison est une forme d’auto- punition très violente due à la malvie qui sévit actuellement chez les jeunes. C’est le signe d’un profond désarroi et d’une grande souffrance. Cet acte révèle aussi une perte de repères, de confiance en soi et une absence totale de mécanismes de défense adéquats et de systèmes de compensation”. Les mécanismes de défense ne sont plus fonctionnels. Psychologiquement parlant le “phénomène Coping” ne fonctionne plus. Les pulsions de mort sont là et atteignent leurs objectifs, soit le retour à l’inorganique et à la mort. C’est ce que les spécialistes appellent le “thanatos”. En fait, “une personne qui s’étrangle, veut se faire du mal comme si elle voulait se punir de quelque chose et en même temps punir son entourage qui est censé être la cause de cet acte suicidaire selon elle”, conclura le pathologue et chercheur H. Abboud.

    Le poids de l’échec scolaire : un phénomène nouveau
    C’est un phénomène assez nouveau dans notre société, mais qui commence à prendre des dimensions assez inquiétantes. Il met et l’école et la famille algériennes devant leurs responsabilités. Il dévoile les grands retards accusés en matière de suivi psychologique des élèves et des étudiants ainsi que d’appui et de soutien des parents. Sachant que la démission des parents a contribué dans le dysfonctionnement des relations familiales. Pis, les enseignants sont en train de découvrir, et à leurs dépens, que beaucoup de parents d’élèves sont devenus des éléments de menace et de représailles.
    C’est la pression des parents conjuguée à la fragilité au niveau de la personnalité de l’enfant qui forme le facteur principal dans le suicide au sein de cette frange, dira un des spécialistes questionné sur la question. Ce dernier accuse la non-communication au sein de la famille d’être un facteur favorisant le dysfonctionnement des relations familiales.

    Le suicide par les chiffres
    Constantine
    Une jeune fille, âgée de 22 ans qui réside à Sissaoui, quartier populaire située à l’est de la ville, a mis fin à sa vie, le 25 novembre dernier par pendaison, en utilisant un fil électrique.
    Un élève de 12 ans s’est jeté d’un pont suspendu au niveau de Boumerzoug, le 3 juin dernier, suite à son échec à l’examen de 6e.
    Une adolescente âgée de 14 ans, suite à son échec au BEF, s’est précipitée, l’été dernier, par la fenêtre de sa maison située à la cité Daksi II.
    À Constantine, toujours l’été dernier, un adolescent âgé d’une vingtaine d’années s’est pendu à l’aide d’une corde dans son domicile.
    Il y a environ deux ans, deux malades mentaux, admis au CHUC pour subir des soins, ont mis fin à leurs jours vie en se jetant des étages.

    Batna
    Un homme de 79 ans a mis fin à ses jours par pendaison le 23 novembre écoulé à son domicile situé à Bouaâkal.

    Bordj Bou-Arréridj
    Un homme âgé de 57 ans s’est donné la mort à l’aide d’une corde attachée au toit de sa maison à Djaâfria en octobre dernier.

    El-Oued
    Deux cousins germains se sont suicidés. Ils se sont donné la mort par pendaison, l’un après l’autre, dans un intervalle de temps très court, suite à un échec scolaire.

    Sétif
    Un jeune de 18 ans de Aïn El-Kebira a mis fin à sa vie le 23 avril dernier par overdose de psychotropes. Avant cela, le 25 février, un homme âgé de 35 ans a mis fin à ses jours en se jetant par la fenêtre de son appartement

    Mila
    Un septuagénaire de la localité de Sidi-Merouane s’est étranglé, dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier, à l’aide dune corde attachée à une branche d’arbre.

    Oum El-Bouaghi
    Le cadavre d’un jeune âgé de 32 ans a été découvert le 30 juin passé à l’intérieur de son domicile. Un fil électrique autour du cou

    Enquète: Suicide (Jeudi 21 Décembre 2006)
    Déstabilisation professionnelle, échec scolaire, trouble psychique
    Suicide : un phénomène en hausse à l’est du pays !
    Par : Akila Benabdesselam Liberté

  • #2
    meme a travers le moyen de se donner la mort tu peux sentir la misere.

    apparemment, il n'y a pas trop de medicament en circulation, c'est deja ça de gagné.

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    • #3
      ceux qui ont rien avalent , mangent ce qu'ils trouvent javel mort aux rats...
      j'imagine même pas l'agonie...

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      • #4
        ce qui inquité je trouve est qu'en algérie malgré les symptomes, ne penses pas touts de suite à la thyriode, cette possibilité ne viens qu'en dernier ou des fois n'est meme pas enviségé
        y a beaucoup de cas de dépréssion(heureusement n'arrive pas au suicide) qui sont dus à cette maladie.
        et sur tous ils ne prennent pas en compte les antécédants familiaux

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        • #5
          lood

          il y a un désert de professionnels de l'écoute de la male-vie
          Se confier est 1 réel problème accentué en Algérie.
          Le mal n'est pas traité dans sa globalité...d'où cette image de platrage
          je ne suis pas 1 professionnel de la santé

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          • #6
            ne penses pas touts de suite à la thyriode

            a mettre en relation avec des essais nucleaires?! :surprise:

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